James Cameron

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James Cameron
James Cameron en 2016.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
James Francis Cameron
Nationalité
Domicile
Formation
Fullerton College (en) (-)
Brea Olinda High School (en)
Université d'État de Californie à Fullerton
Sonora High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
John David Cameron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Suzy Amis (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Writers Guild of America, West (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Razzie Award du pire film (en) ()
Prix Hugo de la meilleure présentation dramatique ()
Golden Globe du meilleur réalisateur ( et )
Dallas-Fort Worth Film Critics Association Award du meilleur réalisateur (en) ()
Oscar du meilleur film ()
Oscar du meilleur montage ()
Oscar du meilleur réalisateur ()
Hans Hass Award (en) ()
Allée des célébrités canadiennes ()
California Hall of Fame ()
Science Fiction and Fantasy Hall of Fame (d) ()
Médaille Hubbard ()
Prix Nierenberg ()
Compagnon de l'Ordre du Canada
Étoile du Hollywood Walk of Fame
Directors Guild of America AwardVoir et modifier les données sur Wikidata
Films notables

James Cameron [ d͡ʒeɪmz ˈkæmɹən][1], né le à Kapuskasing (Canada) est un réalisateur, scénariste, producteur et explorateur de fonds marins canadien qui habite aux États-Unis. Il a réalisé et écrit les films Terminator (1984), Aliens, le retour (1986), Abyss (1989), Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991), True Lies (1994), Titanic (1997), Avatar (2009) et Avatar : La Voie de l'eau (2022).

En 1997, il bat un record avec Titanic, film consacré au naufrage de 1912. Le film est resté pendant onze ans le plus gros succès du box-office mondial et reçoit en 1998 l'Oscar du meilleur film et Cameron remporte la même année l'Oscar du meilleur réalisateur. Le film remporte également neuf autres Oscars. Le budget du film est de quelque 200 millions de dollars.

Il bat son propre record en 2009, avec Avatar, film de science-fiction, dont le budget est estimé à près de 400 millions de dollars. Le film bat également Titanic, en tant que plus grand succès du box-office mondial en 2010, et dégage en tout 2,78 milliards de dollars de recettes. Cameron, en tant que producteur et réalisateur de ce film, empoche environ 260 millions de dollars. Devant ce succès phénoménal, Cameron annonce rapidement qu’une trilogie est déjà prévue[2].

Il possède sa propre société de production : Lightstorm Entertainment. Il a également participé à la création de la société d'effets spéciaux Digital Domain.

Une étoile porte son nom sur l'Allée des célébrités canadiennes depuis 2008 ainsi que sur le Hollywood Walk of Fame depuis 2009.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

James Francis Cameron [ d͡ʒeɪmz ˈfɹænsɪs ˈkæmɹən][1], fils de Phillip, qui est un ingénieur électricien, et Shirley, une artiste, est né et a passé sa jeunesse au Canada, près des chutes du Niagara. Il a deux frères et deux sœurs. En 1971, il déménage à Brea (Californie), États-Unis, où il sera diplômé de physique à l'université d'État de Californie. Mais ses premiers gagne-pain seront mécanicien et conducteur de camions car il nourrit une tout autre ambition : le cinéma. Son premier court métrage : Xenogenesis, est financé par un consortium de dentistes.

Il officie alors comme réalisateur, producteur, coscénariste, monteur, directeur de la photographie, maquettiste et superviseur des effets spéciaux. Cette expérience lui permet de se faire remarquer en 1980 par Roger Corman qui l'engage dans sa compagnie New World Picture.

James Cameron travaille alors principalement sur les effets spéciaux avant d'être nommé directeur artistique sur Les Mercenaires de l'espace puis directeur de la photographie et réalisateur de deuxième équipe sur La Galaxie de la terreur. Il travaille également aux effets spéciaux de New York 1997 de John Carpenter.

Remarqué, il est nommé réalisateur de Piranha 2 : Les Tueurs volants, une coproduction italo-américaine faisant suite à Piranhas de Joe Dante. Les relations entre James Cameron et le producteur Ovidio G. Assonitis se dégradent, tant et si bien que celui-ci lui retire le contrôle artistique du film. James Cameron tente bien de pénétrer par effraction, la nuit, dans la salle de montage mais ses modifications sont systématiquement écartées par le producteur. Bien qu'étant crédité comme réalisateur, il reniera le film (souvent absent de ses filmographies officielles). Comme la plupart de ses œuvres suivantes, il existe deux versions du film, celle du producteur, la plus répandue, et le très rare remontage du réalisateur, exploité autrefois aux États-Unis en vidéo et disque laser[3].

Premiers succès[modifier | modifier le code]

James Cameron en septembre 1988 .

En 1984, sur les cendres de son premier film, Cameron entame l'écriture du scénario de Terminator. Pour cela, il s'inspire des épisodes Le soldat et La main de verre de la série Au-delà du réel. Harlan Ellison, le scénariste des épisodes, le poursuivra en justice pour plagiat de la série. Tourné pour 6 millions de dollars, Terminator en rapportera 80 millions. Le film est produit par Gale Anne Hurd, qui devient ensuite sa femme. Mais bien avant cet immense succès, Hollywood l'avait remarqué, et les sollicitations se multiplient. Avant de tourner Terminator, il écrit la première mouture de Rambo 2 : La Mission, réécrit ensuite par Sylvester Stallone.

Pour la société de production Brandywine, il écrit Aliens, le retour en s'inspirant des événements de la Guerre du Viet Nam pour écrire les personnages des Marines et du film Des monstres attaquent la ville[4]. Il se voit proposé l'opportunité de réaliser le film lui-même, à la suite du succès de Terminator. C'est sur ce tournage, dans les Pinewood Studios en Angleterre, qu'il se mettra à dos les techniciens, les traitant de « syndicalistes fainéants », ceux-ci se vengeant en arborant des tee-shirts « je peux tout supporter : j'ai travaillé avec James Cameron ». Il renverra le premier directeur de la photographie, assurant lui-même la fonction avant qu'un remplaçant n'arrive. Finalement le film est un succès qui le conforte dans sa position de nouveau génie d'Hollywood, et lui permet de monter avec Gale Anne Hurd un nouveau projet, Abyss.

Pour tourner Abyss, James Cameron se donnera les moyens de ses ambitions : budget hollywoodien, tournage dans une centrale nucléaire en cours de construction noyée par plus de 26 000 m3 d'eau, invention (avec son frère Mike) de caméras révolutionnaires pour filmer sous l'eau[5], effets spéciaux en images de synthèse dernier cri. Il pousse ses acteurs à bout, dans des conditions de tournage déjà éprouvantes (Ed Harris craquera à plusieurs reprises et Mary Elizabeth Mastrantonio quittera définitivement le plateau après le tournage de la scène de sa résurrection). Pourtant le film ne recevra qu'un accueil mitigé (1989).

À cette époque, il a déjà eu deux épouses. La troisième sera Kathryn Bigelow, réalisatrice au style assez violent, dont le goût pour les scènes d'action musclées et les personnages de femmes fortes la rapprochent indéniablement de son mari. Celui-ci produira pour elle Point Break et Strange Days, tout en co-écrivant également ces deux films, bien qu'il ne soit pas crédité à l'écran pour le premier[3]. Son prochain projet personnel sera Terminator 2 : Le Jugement dernier, suite des aventures de Sarah Connor campée par Linda Hamilton, qui deviendra plus tard sa quatrième épouse. Comme il l'avait prouvé avec ses films précédents, James Cameron est un pionnier des images de synthèse, repoussant toujours plus loin les limites du possible. Terminator 2 n'y fera pas exception. Pour un budget record à l'époque de 100 millions de dollars, cette nouvelle association avec Arnold Schwarzenegger rapportera plus de 500 millions de dollars à travers le monde, tant et si bien que lorsque l'acteur essuie un de ses premiers échecs avec Last Action Hero, c'est tout naturellement qu'il se tournera vers son réalisateur fétiche pour redorer son blason.

Après la tentative avortée de monter un film autour du personnage de Spider-Man, avec l'Autrichien dans le rôle du super-vilain, la troisième collaboration entre les deux hommes sera finalement True Lies, remake de la comédie française La Totale ! de Claude Zidi. Bénéficiant d'un budget bien supérieur, le film de James Cameron multiplie les scènes d'actions, dans une ambiance tranchant avec le reste de sa filmographie. Une partie des effets spéciaux numériques est pour la première fois assurée par Digital Domain, compagnie qu'il a fondée en 1993, et qu'il quittera en 1998.

1997 : Titanic[modifier | modifier le code]

James Cameron en 2010

Après une décennie passée à révolutionner les effets spéciaux et à monter des projets toujours plus novateurs, James Cameron n'est toujours pas comblé. Lors de la production d'Abyss, il a accumulé une abondante documentation à propos du destin tragique du Titanic. L'idée a fait son chemin, et il s'attelle à réaliser ce qui s'avèrera être le film de tous les excès. Coproduit par deux studios « frères ennemis », 20th Century Fox et Paramount Pictures, le film, budgété à 150 millions de dollars, en coûtera finalement plus de 200, un nouveau record, soit plus que le prix qu'avait coûté la fabrication du Titanic en son temps, le paquebot étant reconstruit presque à l'identique. De nombreuses rumeurs circuleront sur ce film, notamment qu'il sera un gouffre financier, menant à une faillite certaine les deux studios qui en assurent le financement. James Cameron sera d'ailleurs obligé de sacrifier son salaire de réalisateur et son intéressement aux recettes afin de prouver sa foi dans le projet. Finalement, Titanic devient à sa sortie le plus gros succès de l'histoire du cinéma avec plus de 1,8 milliard de dollars de recettes et le réalisateur en sera largement récompensé, financièrement d'abord, mais aussi par onze oscars dont trois pour lui-même (seuls Ben-Hur et Le Retour du Roi en ont obtenu autant).

Par la suite, James Cameron décide d'élargir ses visées avec la série télévisée Dark Angel pour commencer, qu'il produit et dont il réalise l'épisode final, puis avec une série de documentaires : Les Fantômes du Titanic dans lequel il expérimente le tournage en trois dimensions, Expedition: Bismarck sur un autre naufrage célèbre, Aliens of the Deep sur les étranges créatures des fonds sous-marins, et Volcans des abysses. Il fut même question qu'il embarque à bord d'un Soyouz russe à destination de la station Mir, épopée qu'il n'aurait sans doute pas manqué de filmer. En outre, il produira le film Solaris pour Steven Soderbergh, en sa qualité d'expert en science-fiction et en effets spéciaux.

En mai 2006 James Cameron revend à la firme d'investissement WyndCrest (dont fait notamment partie le réalisateur Michael Bay) Digital Domain, la compagnie spécialisée dans les effets spéciaux en images de synthèse qu'il avait cofondée avec son collaborateur de longue date Stan Winston. Depuis sa création en 1993, Digital Domain aura notamment contribué à Apollo 13, Armageddon, Le Jour d'après, I, Robot ou encore L'Étrange Histoire de Benjamin Button, oscar des meilleurs effets spéciaux en 2009.

2009 : Le phénomène Avatar[modifier | modifier le code]

Cameron au Comic-Con 2009 en train de promouvoir Avatar

En 2009, il réalise le nouveau film le plus cher de l'histoire, Avatar, basé sur un scénario qu'il avait écrit au début des années 1990, mais qu'il n'avait pu tourner pour des raisons techniques. En effet, la rumeur de l'époque voulait que ce film nécessite la mise au point de personnages en images de synthèse photoréalistes (le titre sous-entend que ces trompe-l'œil seraient au cœur de l'histoire), chose alors impossible. C'est en découvrant le personnage en synthèse de Gollum du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson que Cameron se sent enthousiaste pour réaliser avec des effets spéciaux novateurs Avatar. Le long métrage de 2h42 sort en France le . Douze ans après Titanic, Avatar devient le plus gros succès du réalisateur. Il pulvérise aussi son propre record de recettes avec plus de 2,8 milliards de dollars d'aujourd'hui et prend donc la place de Titanic dans le box office mondial.

Fin , Avatar est de retour dans les salles de cinéma. En effet, cette « édition spéciale » comprend des scènes supplémentaires, au total neuf minutes complémentaires au film de départ[6].

2012 : Challenger Deep[modifier | modifier le code]

Le , à bord du mini sous-marin Deepsea Challenger, James Cameron a exploré en solo plusieurs heures durant, le site le plus profond connu de la croûte terrestre, dans la fosse des Mariannes dans l'océan Pacifique, nommé Challenger Deep. Il a établi un record de profondeur en solitaire, par 10 898 mètres de fond à 7 h 52 heure locale, soit dimanche à 21 h 52 UTC[7],[8],[9]. Toutefois, dès 1960, l'explorateur océanographe suisse Jacques Piccard et le lieutenant américain de la Navy Don Walsh avaient réussi une plongée en bathyscaphe à 10 916 mètres de profondeur.

Lors de l'expédition Deepsea Challenge, le réalisateur d'Abyss y a passé plusieurs heures, réalisant des prises d'échantillons et ramenant des images destinés à mieux connaître et comprendre cette zone largement inconnue de la planète.

Vie privée[modifier | modifier le code]

James Cameron et Suzy Amis en 2010.

Collaborateurs récurrents[modifier | modifier le code]

Acteur/Producteur/Scénariste Piranha 2 (1981) Terminator (1984) Aliens le retour (1986) Abyss (1989) Terminator 2 (1991) True Lies (1994) Titanic (1997) Avatar (2009) Avatar : La Voie de l'eau (2022)
Michael Biehn (non crédité)
Bill Paxton
Stephanie Austin (en)
Linda Hamilton
Lance Henriksen
William Wisher Jr.
Jenette Goldstein
Zoë Saldana
Arnold Schwarzenegger
Sigourney Weaver
Sam Worthington
Earl Boen
Gale Anne Hurd
Kate Winslet

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

James Cameron et Gale Anne Hurd tenant une affiche du film Aliens, le retour en 1986.
Année Films Profession(s)
Réalisateur Scénariste Producteur Autre
1978 Xenogenesis (court métrage) Effets spéciaux
1980 Les Mercenaires de l'espace Directeur artistique
1981 New York 1997 Effets spéciaux
La Galaxie de la terreur Chef décorateur
Piranha 2 : Les Tueurs volants
1984 Terminator
1985 Rambo 2 : La Mission
1986 Aliens, le retour
1989 Abyss
1991 Point Break
Terminator 2 : Le Jugement dernier
1994 True Lies
1995 Strange Days
1997 Titanic Monteur
1999 La Muse Caméo
2001 Rouge à lèvres et arme à feu Figurant
2002 Solaris
2003 Les Fantômes du Titanic (documentaire)
Volcans des abysses (documentaire)
2005 Aliens of the Deep (documentaire) Directeur de la photographie
2009 Avatar Monteur
2011 Sanctum
2019 Alita: Battle Angel
Terminator: Dark Fate Également coauteur de l'histoire
2022 Avatar : La Voie de l'eau
2025 Avatar 3
2029 Avatar 4 Également coauteur de l'histoire
2031 Avatar 5 Également coauteur de l'histoire

Télévision[modifier | modifier le code]

James Cameron en 2008.
Année Titre Profession(s)
1998 Dingue de toi Acteur
2000 Dark Angel Producteur exécutif
2001 The Alien Saga Interview
2002 Expedition: Bismarck Réalisateur, producteur
2005 Entourage : épisode "Le festival de Sundance" Acteur
Entourage: épisode "Bar Mitzvah" Acteur
Entourage: épisode "L'abysse" Acteur
2006 The Exodus Decoded Producteur exécutif
Entourage: "Supermaman" Acteur
2007 Le Tombeau de Jésus Producteur exécutif
2014- Years of Living Dangerously (en) Producteur exécutif
2023 True Lies Producteur délégué

Distinctions[modifier | modifier le code]

James Cameron lors de la réception de son étoile sur le Hollywood Walk of Fame, en .

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Box-office[modifier | modifier le code]

Film Budget Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
Drapeau de la France France Alt=Image de la Terre Mondial
Piranha 2 : Les Tueurs volants (1982)[11],[12] NC NC 500 035 entrées NC
Terminator (1984)[13],[14] 6 400 000 $ 38 371 200 $ 3 055 355 entrées 78 371 200 $
Aliens, le retour (1986)[15],[16] NC 85 160 248 $ 1 720 593 entrées 131 060 248 $
Abyss (1989)[17],[18] NC 54 461 047 $ 1 990 271 entrées 90 000 098 $
Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991)[19],[20] 102 000 000 $ 205 881 154 $ 6 118 250 entrées 520 881 154 $
True Lies (1994)[21],[22] 115 000 000 $ 146 282 411 $ 1 891 086 entrées 378 882 411 $
Titanic (1997)[23],[24] 200 000 000 $ 674 292 608 $ 22 294 960 entrées 2 264 162 353 $
Les Fantômes du Titanic (2003)[25],[26] NC 17 040 871 $ 35 605 entrées 27 570 076 $
Aliens of the Deep (2005)[27],[28] NC 8 968 684 $ 3 467 entrées 12 775 590 $
Avatar (2009)[29],[30] 237 000 000 $ 785 221 649 $ 15 340 969 entrées 2 923 706 026 $
Avatar : La Voie de l'eau (2022)[31],[32] NC 683 648 725 $ 14 000 067 entrées 2 318 325 624 $
Total 465 100 000 $[33] 2 699 328 597 $[33] 66 950 658 entrées 8 745 734 780 $[33]

Activisme environnemental[modifier | modifier le code]

Depuis 2009, il soutient publiquement le chef Raoni dans sa lutte contre le Barrage de Belo Monte.[réf. nécessaire]

Lui et ses enfants sont devenus végétaliens en 2012 pour des questions environnementales[34]. Il a ouvert son propre restaurant végane en Nouvelle-Zélande[35]. Il a aussi investi dans une usine de transformation de protéines oléagineuses à Vanscoy (en), en Saskatchewan[36]. Son film documentaire The Game Changers, sorti en , contribue à lutter contre les préjugés anti-véganes en mettant à l'honneur de grands athlètes végétaliens.

Anecdotes[modifier | modifier le code]

  • Ses films se caractérisent souvent par des personnages principaux féminins forts : Sarah Connor dans Terminator, Ellen Ripley dans Aliens, le retour, Lindsey Brigman dans Abyss, Helen Tasker dans True Lies, Rose Dewitt Bukater dans Titanic, Neytiri la princesse de Avatar ou Max Guevera, l'héroïne de sa série TV Dark Angel, ou bien encore Alita, héroïne du film Alita: Battle Angel.
  • James Cameron raconte qu'il fut remarqué par des producteurs alors qu'il officiait comme réalisateur de deuxième équipe sur La Galaxie de la terreur. Il devait tourner ce jour-là des gros plans de vers grouillant dans un bras démembré et avait pour cela attaché un câble électrique sur ce faux bras. Un assistant devait brancher le câble lorsqu'il criait « Action ! », afin que les vers se mettent à remuer. Les producteurs furent tellement stupéfaits qu'il arrive à faire jouer des vers, qu'ils lui offrirent ensuite de passer à la mise en scène[3].
  • N'étant pas membre de la guilde américaine des monteurs, il ne reçut pas de crédits pour son travail sur le montage de Strange Days. Ayant effectué les démarches nécessaires avant le tournage de Titanic, il a reçu un crédit pour le montage de celui-ci.
  • Salaire pour Titanic : 600 000 dollars comme scénariste, 8 millions de dollars comme réalisateur, plus un intéressement sur les recettes, font 115 millions de dollars[37].
  • Kate Winslet a déclaré que James Cameron est l'artiste qui l'a dessinée nue pour les besoins de Titanic. C'est aussi sa main que l'on voit dans les gros plans.
  • Il a écrit un scénario intitulé A Crowded Room (Une Pièce Bondée) qui fait partie des scénarios n'ayant jamais été produits les plus connus[3].
  • Il a déclaré[Où ?] [Quand ?] qu'il serait judicieux que le prix des tickets de cinéma soit proportionnel au budget du film projeté (autrement dit une place pour voir un petit film indépendant filmé en DV serait vendue moins cher que pour un blockbuster tel qu'il les réalise).
  • Il a convaincu la NASA de le laisser embarquer une caméra sur Curiosity, robot envoyé sur Mars en 2011[38].
  • James Cameron possède une collection de sous-marins. Il a d'ailleurs proposé de les prêter aux équipes de nettoyage mobilisées aux États-Unis lors de la marée noire provoquée par l'explosion d'une plate-forme pétrolière de BP dans le golfe du Mexique le [39].
  • Son « duel » avec son ex-compagne Kathryn Bigelow, lors de la cérémonie des Oscars 2010, suscita l'intérêt des médias. Les 2 ex-mariés étant tous les deux nommés pour remporter l'Oscar du meilleur film et l'Oscar du meilleur réalisateur, Kathryn Bigelow empocha les 2 prestigieuses récompenses pour Démineurs face à Avatar de Cameron. Cela suscita la colère de l'actrice Sigourney Weaver, ayant joué dans Avatar. Cette dernière affirma notamment qu'elle ne considérait pas Bigelow comme une très bonne réalisatrice.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. (en) Adam Rosenberg, « James Cameron Planning 'Avatar' Trilogy, Director Tells MTV News », sur moviesblog.mtv.com, mtv.com, (consulté le ).
  3. a b c et d David Fakrikian, James Cameron, L'Odyssée d'un Cinéaste, Paris, Fantask, , 337 p. (ISBN 978-2-37494-014-4)
  4. « James Cameron - Supercut » (consulté le )
  5. « Abysses, ou comment James Cameron a repoussé toujours plus loin sa passion pour les fonds marins. », sur Ulyces,
  6. (fr) « Avatar, édition spéciale : et pour quelques minutes de plus... », sur lefigaro.fr (consulté le )
  7. « James Cameron explore le site le plus profond de la planète »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  8. James Cameron réussit sa plongée dans la Fosse des Mariannes
  9. Challenger Deep: plongée record réussie pour James Cameron « Copie archivée » (version du 17 juin 2016 sur Internet Archive)
  10. « La gouverneure générale annonce 120 nouvelles nominations au sein de l’Ordre du Canada », sur Gouverneur général du Canada (consulté le )
  11. (en) « Piranha II: The Spawning (1981) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  12. « Piranhas 2, les tueurs volants », sur JP Box-Office (consulté le ).
  13. (en) « The Terminator (1984) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  14. « Terminator », sur JP Box-Office (consulté le ).
  15. (en) « Aliens (1986) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  16. « Aliens, le retour », sur JP Box-Office (consulté le ).
  17. (en) « The Abyss (1989) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  18. « Abyss », sur JP Box-Office (consulté le ).
  19. (en) « Terminator 2: Judgment Day (1991) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  20. « Terminator 2, le jugement dernier », sur JP Box-Office (consulté le ).
  21. (en) « True Lies (1994) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  22. « True Lies », sur JP Box-Office (consulté le ).
  23. (en) « Titanic (1997) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  24. « Titanic », sur JP Box-Office (consulté le ).
  25. (en) « Ghosts of the Abyss (2003) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  26. « Les Fantômes du Titanic », sur JP Box-Office (consulté le ).
  27. (en) « Aliens of the Deep (2005) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  28. « Aliens of the Deep », sur JP Box-Office (consulté le ).
  29. (en) « Avatar (2009) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  30. « Avatar », sur JP Box-Office (consulté le ).
  31. (en) « Avatar: The Way of Water (2022) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  32. « Avatar : la voie de l'eau », sur JP Box-Office (consulté le ).
  33. a b et c Des données sont manquantes.
  34. (en) « National Geographic 125th gala: James Cameron goes vegan, Felix Baumgartner dazzles the ladies », sur https://www.washingtonpost.com, (consulté le )
  35. (en) « James Cameron plans vegan restaurant in Wairarapa », NZ Herald,‎ (ISSN 1170-0777, lire en ligne, consulté le )
  36. « Les lentilles miraculeuses du Canada », Patricia Joly, Le Monde, 6 septembre 1019, p.17.
  37. (en) Daniel Hubschman, « 'Titanic' by the Numbers », sur MTV News (consulté le )
  38. Branchez-vous: James Cameron aide la NASA à élaborer une caméra 3D qui ira sur Mars
  39. Rue89 - Le Mensuel, 1er juillet 2010, p. 70

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • James Cameron - Histoire de la science-fiction, Mana Books, (ISBN 979-1035501105, présentation en ligne).
  • Jean-Pierre Avedon, 100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction (Cameron James, p.140 et s.), éditions Rouge Profond, 2013 (ISBN978-2-915083-56-9)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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