Ségolène Royal

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Ségolène Royal
Illustration.
Ségolène Royal en 2012.
Fonctions
Ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique

(2 ans, 4 mois et 23 jours)
Prédécesseur Michel Rocard
Successeur Olivier Poivre d'Arvor (indirectement)
Ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat[N 1]

(3 ans, 1 mois et 15 jours)
Président François Hollande
Premier ministre Manuel Valls
Bernard Cazeneuve
Gouvernement Valls I et II
Cazeneuve
Prédécesseur Philippe Martin
Successeur Nicolas Hulot (Transition écologique et solidaire)

(11 mois et 27 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Bérégovoy
Gouvernement Bérégovoy
Prédécesseur Brice Lalonde
Successeur Michel Barnier
Présidente du conseil régional de Poitou-Charentes

(10 ans et 19 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Élisabeth Morin-Chartier
Successeur Jean-François Macaire
Députée

(5 ans)
Élection 16 juin 2002
Circonscription 2e des Deux-Sèvres
Législature XIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Jean-Pierre Marché
Successeur Delphine Batho

(4 ans, 3 mois et 2 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 2e des Deux-Sèvres
Législature Xe et XIe (Cinquième République)
Prédécesseur Jean-Pierre Marché
Successeur Jean-Pierre Marché

(3 ans, 10 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 2e des Deux-Sèvres
Législature IXe (Cinquième République)
Prédécesseur Scrutin proportionnel
Successeur Jean-Pierre Marché
Ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées[N 2]

(2 ans, 1 mois et 9 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Lionel Jospin
Gouvernement Jospin
Prédécesseur Martine Aubry
Successeur Jean-François Mattei
Ministre déléguée à l'Enseignement scolaire

(2 ans, 9 mois et 23 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Lionel Jospin
Gouvernement Jospin
Prédécesseur Françoise Hostalier (secrétaire d'État, indirectement)
Successeur Xavier Darcos (indirectement)
Conseillère générale des Deux-Sèvres

(5 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 29 mars 1992
Circonscription Canton de La Mothe-Saint-Héray
Président André Dulait
Prédécesseur Pierre Thomas
Successeur Jean-Pierre Griffault
Biographie
Nom de naissance Marie Ségolène Royal
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Dakar (Sénégal, AOF)[N 3],[N 4]
Nationalité Française
Parti politique PS (1978-2017 ; depuis 2021)
Conjoint François Hollande
(1978-2007)
Diplômée de Université Nancy-II
IEP de Paris
ENA
Profession Juge administrative
Avocate
Site web segoleneroyal.eu

Signature de

Ségolène Royal (/seɡolɛn ʁwajal/[N 5] Écouter), née Marie Ségolène Royal le à Ouakam (Sénégal), est une haute fonctionnaire et femme politique française.

Membre du Parti socialiste, conseillère du président François Mitterrand dans les années 1980, elle est ensuite députée de la deuxième circonscription des Deux-Sèvres de 1988 à 2007. Ministre de l'Environnement dans le gouvernement Pierre Bérégovoy, elle est ensuite nommée ministre de l'Enseignement scolaire, puis de la Famille, par Lionel Jospin lors de la troisième cohabitation. En 1995, elle perd les élections municipales de Niort. Elle préside le conseil régional de Poitou-Charentes de 2004 à 2014. Elle est de 1978 à 2007 la compagne de François Hollande, avec qui elle a quatre enfants.

En 2007, Ségolène Royal est la première femme française à accéder au second tour d'une élection présidentielle, mais elle est battue par Nicolas Sarkozy, récoltant 46,94 % des suffrages exprimés. En 2008, elle est défaite de justesse par Martine Aubry lors de l'élection à la fonction de premier secrétaire du Parti socialiste. Lésée par la triche de sa rivale, Ségolène Royal reconnaît finalement sa défaite. Elle finit quatrième au premier tour de la primaire socialiste de 2011, puis est battue aux élections législatives de 2012 dans la première circonscription de la Charente-Maritime.

Dans les gouvernements Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, entre 2014 et 2017, elle est ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer. Elle quitte ensuite le PS et se voit nommée par Emmanuel Macron ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique, une fonction dont elle est démise en 2020 en raison de ses critiques envers la politique de l’exécutif. L’année suivante, elle est battue aux élections sénatoriales pour les Français établis hors de France en réunissant 2 % des voix.

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Origines familiales[modifier | modifier le code]

Marie Ségolène Royal[N 6],[1] est la fille de Jacques Royal (1920-1981)[2], lieutenant-colonel d'artillerie de marine[3], et la petite-fille du général de brigade du 44e régiment d'artillerie Florian Auguste Émile Royal[N 7] et de Marie-Thérèse Carage. En 1949, il épouse Hélène Dehaye (1924-2019)[2] et le couple a huit enfants en neuf ans : Odette, Nicole, Gérard[4], Ségolène, Antoine, Paul, Henry et Sigisbert.

Un cousin, Benoît Royal, est général dans la deuxième section[5]. Il est l'auteur du livre l'Éthique du soldat français paru en 2008[6].

Une cousine, Anne-Christine Royal, a été membre du comité central du Front national[7].

Enfance et études secondaires[modifier | modifier le code]

De 1960 à 1963, la famille habite en Martinique, en raison d'une nouvelle affectation de son père. Marie-Ségolène Royal est alors élève du pensionnat Saint-Joseph de Cluny, à Fort-de-France[8][réf. obsolète].

À son retour en métropole, en 1963, la famille Royal s'installe dans le village de Chamagne, près d'Épinal (Vosges), dont elle est originaire. Hélène Dehaye, ne supportant plus l'autorité de son mari sur elle et ses enfants, quitte le domicile familial, avec l'assentiment de ceux-ci, qui rompent tout contact avec leur père[1],[9],[N 8]. Sa mère effectue dès lors des ménages, avant de recevoir un héritage de ses parents[1],[9].

Après avoir effectué son premier cycle secondaire à Charmes (Vosges) et à Nancy (Cours Notre-Dame), Marie-Ségolène Royal, réputée élève studieuse, entre au lycée privé Notre-Dame d'Épinal, où elle obtient un baccalauréat B en 1971[10]. Pendant l'été 1971, elle est jeune fille au pair à Dublin (Irlande)[11].

Études supérieures[modifier | modifier le code]

Elle commence ses études supérieures à l'université Nancy-II. Elle obtient une licence de sciences économiques, puis, après avoir été élève au Centre universitaire d'études politiques (CUEP), elle entre à l'Institut d'études politiques de Paris, dont elle sort diplômée en 1975 (section Service public)[12]. Elle aurait, en 1972, assigné son père en justice parce qu'il refusait de verser une pension alimentaire à son épouse et de financer les études de ses enfants[1],[9]. Elle aurait obtenu gain de cause au bout de plusieurs années[13]. Ségolène Royal dément cette information en 2011[14].

Après une première tentative infructueuse, elle intègre l'École nationale d'administration[15]. Pendant sa scolarité, elle fait un stage en Martinique. Elle en sort, en 1980, 64e de sa promotion, la célèbre promotion Voltaire où se trouvent notamment Frédérique Bredin, Jean-Marie Cambacérès, Henri de Castries, Renaud Donnedieu de Vabres, François Hollande, Jean-Pierre Jouyet, Pierre Mongin, Michel Sapin ou encore Dominique de Villepin[15],[16].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

À sa sortie de l’ENA, elle choisit un poste de conseiller[17] au tribunal administratif de Paris[18],[19].

En 1994, bénéficiant du décret no 91-1197 du 27 novembre 1991[N 9], qui autorise une dispense de diplôme, de formation théorique et pratique et du CAPA les membres et anciens membres du corps des tribunaux administratifs, elle devient avocate au barreau de Paris — tout en siégeant à l'Assemblée nationale et au conseil général des Deux-Sèvres. Elle entre ensuite au cabinet Mignard, Teitgen, Grisoni & associés.

Vie privée et familiale[modifier | modifier le code]

Ségolène Royal et François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2007.

En 1978, elle rencontre François Hollande à l'ENA. Vivant en concubinage[20], ils ont quatre enfants : Thomas (né le ), avocat, qui s'est occupé du site Segosphere.net et de la campagne sur le web de sa mère en 2007 puis de son père en 2012[21], Élise Clémence (née le ), Julien (né le ) et Flora (née le )[22].

Alors que Ségolène Royal avait évoqué en 2006 un possible mariage avec François Hollande, le couple se sépare le , au soir du second tour des élections législatives de 2007[23],[24].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

En 1978, elle adhère au Parti socialiste, à la section du 6e arrondissement de Paris, l'année de l'obtention de son diplôme de Sciences Po.

D'abord appelée au cabinet ministériel de Nicole Questiaux, elle est remarquée par Jacques Attali alors qu'elle est conseillère de tribunal administratif en disponibilité[25]. De 1982 à 1984, sur proposition de Jacques Attali, elle est chargée de mission au secrétariat général de la présidence de la République pour suivre les questions de jeunesse et des sports. De 1984 à 1988, François Mitterrand lui confie les affaires sociales et l'environnement en remplacement de Yannick Moreau, partie diriger le cabinet de Jean-Pierre Chevènement, nouveau ministre de l'Éducation nationale. C'est à ce poste qu'elle travaille pour l'Élysée à la préparation des sommets internationaux.

En 1983, elle souhaite s'implanter électoralement à Villers-sur-Mer (Calvados), où réside sa mère. Cependant, face au refus du maire d'alors, elle est candidate quelques kilomètres plus loin, à Trouville-sur-Mer, sur une liste menée par le socialiste Gilbert Hurel[26]. La liste de gauche ayant été défaite, elle devient conseillère municipale d'opposition. Elle est présente à 12 conseils municipaux sur 39[27]. Elle souhaite être investie aux élections législatives de 1986, mais essuie le refus des socialistes bas-normands, notamment Louis Mexandeau. Désireuse de chercher une implantation électorale plus porteuse, elle démissionne peu après du conseil municipal de Trouville-sur-Mer[28].

Le , alors qu’elle est filmée, elle demande à François Mitterrand, le jour de l’investiture de celui-ci pour un second septennat au palais de l’Élysée, une circonscription dans laquelle elle pourrait se présenter lors des élections législatives du mois suivant[29],[30],[31]. Elle obtient finalement la deuxième circonscription des Deux-Sèvres, réputée difficile pour la gauche. Après une campagne de terrain, lors de laquelle elle promet aux agriculteurs qu’elle va donner des cours d'anglais dans les villages pour qu'ils puissent exporter leur chabichou, elle est élue députée, avec 50,6 % des suffrages exprimés au second tour[32],[33].

Elle ne parvient cependant pas à devenir maire, sa dernière tentative datant de l'année 1995. Ayant obtenu l'investiture du Parti socialiste pour l'élection à Niort, elle échoue face au maire socialiste sortant, Bernard Bellec.

Ministre du gouvernement Bérégovoy[modifier | modifier le code]

Du au , elle est ministre de l'Environnement dans le gouvernement Bérégovoy[34].

Elle fait voter une loi sur le traitement et le recyclage des déchets (juillet 1992), avec un soutien aux technologies innovantes en la matière. Contre les nuisances sonores, elle fait voter une loi de lutte contre le bruit (loi-cadre de décembre 1992) avec la prévention du bruit des transports, dans les bâtiments publics (les cantines scolaires par exemple), les lieux de travail. Elle fait ensuite adopter une loi sur la « reconquête des paysages » (janvier 1993). Elle traite de problèmes liés à l'eau en travaillant à l'application de la loi sur l'eau votée peu de temps avant sa prise de fonction, à l'initiative de son prédécesseur, Brice Lalonde[N 10].

Son passage au gouvernement est marqué par une communication et une médiatisation importantes, ce qui lui attire des inimitiés dans la majorité[35]. Elle décide en particulier de médiatiser la naissance de son quatrième enfant, Flora, en faisant venir des journalistes dans sa chambre d'hôpital. Déclarant souhaiter prouver de la sorte qu’il est possible de concilier maternité et responsabilités au plus haut niveau, elle suscite un débat sur la séparation entre vie publique et vie privée[36].

Ministre du gouvernement Jospin[modifier | modifier le code]

Du au , elle est ministre déléguée à l'Enseignement scolaire du gouvernement Lionel Jospin auprès du ministre de l'Éducation nationale, Claude Allègre. Elle affirmera par la suite avoir eu des relations de travail difficiles avec celui-ci[37].

En tant que ministre déléguée, elle prône l'aide aux enfants défavorisés avec la relance des zones d'éducation prioritaire, la création de fonds sociaux ou encore le lancement d’heures de soutien scolaire. Elle lance également le contrat éducatif local et les itinéraires de découverte au collège. Elle signe en 1997 une circulaire concernant la lutte contre la pédophilie, dite circulaire Royal. En matière de sécurité, elle s'attache à la défense des droits de l'enfant et à la lutte contre la violence à l'école[N 11]. Enfin, dans le domaine de la santé, elle rend disponible gratuitement la pilule du lendemain dans les lycées.

En 1998, elle perd son siège de conseillère générale des Deux-Sèvres.

Du au , elle est ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance[38] auprès de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Martine Aubry puis Élisabeth Guigou. Du au , elle est ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées auprès de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Élisabeth Guigou[39]. Ses mesures notables sont la réforme de la loi sur l'autorité parentale et de l'accouchement sous X, ainsi que la création du Conseil national d'accès aux origines personnelles (CNAOP) et du congé de paternité.

Députée des Deux-Sèvres[modifier | modifier le code]

Elle est réélue députée dans la 2e circonscription des Deux-Sèvres en 1993, 1997 et 2002.

Le journaliste politique Alain Duhamel lui a prêté l'intention de se présenter à l'élection présidentielle de 1995[40].

Après la dissolution de 1997, Ségolène Royal continue à avoir recours aux services de trois collaboratrices lors des élections législatives. Deux d'entre elles saisissent la justice pour un litige concernant le non-paiement de leurs salaires de juin et juillet 1997. Elles obtiennent en 1999 une condamnation de Ségolène Royal à un rappel de salaires de trois semaines sur les trois mois demandés. Elles portent également plainte au pénal pour « recours au travail clandestin » : le , la cour d'appel de Rennes condamne Ségolène Royal au versement des salaires non payés, arguant notamment d'un licenciement « sans cause réelle et sérieuse » ; cette condamnation devient définitive avec le rejet du pourvoi de Ségolène Royal par la chambre sociale de la Cour de cassation[41],[42].

D'après l'hebdomadaire L'Express, elle se classe au 469e rang des 577 députés les plus actifs, avec huit interventions en séance[43]. Elle a aussi présenté deux propositions de loi, alors que la moyenne dans l'assemblée est de six[N 12].

Aux élections législatives de 2007, elle ne brigue pas un nouveau mandat de députée au titre du principe de non-cumul des mandats, qu'elle prône[44]. La socialiste Delphine Batho lui succède[45].

Élections municipales de 1995 à Niort[modifier | modifier le code]

En 1995, Ségolène Royal souhaite conduire la liste soutenue par le Parti socialiste aux élections municipales à Niort (Deux-Sèvres). Elle perd cependant la primaire interne à six voix près face à Alain Baudin, soutenu par le maire sortant, Bernard Bellec ; mais le conseil fédéral du PS — présidé par Ségolène Royal elle-même — gèle aussitôt ce vote et Ségolène Royal est finalement investie comme tête de liste socialiste sur décision des instances nationales. Au second tour des élections municipales, dans le cadre d'une triangulaire, celle-ci est battue par la liste menée par le maire Bernard Bellec, qui se présentait en dissident PS[46].

Exposition nationale puis succession d'échecs[modifier | modifier le code]

Présidente du conseil régional de Poitou-Charentes[modifier | modifier le code]

Élections[modifier | modifier le code]
Ségolène Royal en 2006.

Aux élections régionales de 2004, la liste qu'elle conduit en Poitou-Charentes — le fief du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin — l'emporte au second tour avec 55,10 % des voix, face notamment à la liste UMP d'Élisabeth Morin-Chartier (36,20 %)[47].

Candidate à sa réélection aux élections régionales de 2010, elle présente une liste d'« ouverture », allant du PCF au MoDem en passant par des personnalités de la société civile[48],[49],[50],[51]. Après fusion dans l'entre-deux tours avec la liste Europe Écologie, elle l'emporte au second tour avec 60,6 % des suffrages[52]. Elle est réélue présidente de la région le [53].

Ségolène Royal est porte-parole de l'Association des régions de France de 2004 à 2010, date à laquelle elle ne se représente pas. Tentée par la présidence de l'ARF en juillet 2007, elle renonce à concourir contre Alain Rousset, en poste depuis 2004, et conserve sa fonction[54]. Le , Ségolène Royal est élue à la tête de l'Association internationale des régions francophones (AIRF), qui regroupe 140 régions dans 26 pays à travers le monde[55].

Politique économique[modifier | modifier le code]

Elle favorise le développement des « comités de bassins d'emploi », ainsi que l'accompagnement par le contrat régional de sécurisation des parcours professionnels (CRSPP) des salariés licenciés[N 13]. Face à l'augmentation forte de certaines dépenses, elle procède fin 2012 à une augmentation de la taxe sur les cartes grises des véhicules[56],[N 14],[57].

Alors que le carrossier Heuliez rencontre des difficultés, Ségolène Royal promet pendant la campagne régionale de 2010 de redresser l'entreprise et de constituer une filière de la voiture électrique en Poitou-Charentes. Cette dernière société, Mia, voit entrer dans son capital la région Poitou-Charentes, fait inédit pour une collectivité locale. Mais le marché de la voiture électrique est moribond. Juste avant l'annonce de la liquidation judiciaire de Mia, prononcée en , Ségolène Royal crée une société d'économie mixte pour sauver les derniers actifs de Mia et y injecte un million d'euros, en pure perte. Avec le soutien accordé à Eco&Mobilité (un autre fabricant de véhicules électriques de la région), Ségolène Royal a fait dépenser quelque 20 millions d'euros dans la filière de la voiture électrique qu'elle entendait bâtir[58]. Cet échec s'ajoute alors à ses déclarations controversées sur General Electric, Alstom et l'écotaxe[58].

En , L'Expansion publie le classement des présidents de conseils régionaux selon la qualité de leur gestion : elle figure en 17e position sur 21 alors que Poitou-Charentes était classé 4e en 2004. Le magazine économique souligne que « la gestion de Ségolène Royal a été raisonnable sur les impôts mais moins sur les frais de personnels, les plus élevés de France »[59],[N 15].

Ségolène Royal et Gilbert Annette en 2006.

Début 2016, le nouveau président du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, le socialiste Alain Rousset, fait état d'un mauvais bilan financier de l'ancienne région Poitou-Charentes, déclarant que « c'est une région qui manifestait beaucoup de volontarisme et avait sans doute les yeux plus gros que le ventre par rapport aux capacités de financement »[60]. Un audit commandé au cabinet EY et publié en avril 2016 confirme une « forte dégradation » de la situation financière de la région Poitou-Charentes sous la présidence de Ségolène Royal. L'étude relève des retards de paiements s'élevant à 132 millions d'euros et évoque une situation de quasi-banqueroute si la région n'avait pas été fusionnée avec l'Aquitaine et le Limousin en 2015[61],[N 16]. Le quotidien La Nouvelle République indique que la région bouclait depuis plusieurs années son budget en reportant une partie de ses dépenses sur l'année suivante, une pratique qui avait été précédemment condamnée par la chambre régionale des comptes[61]. L'audit relève également que l'épargne de l'ancienne région est nulle et que sa dette s'élève à 450 millions d'euros[61]. Sur cette somme, le montant d'emprunts structurés est de 200 millions d'euros, dont 56 millions d'euros sont estimés « à très haut risque » et 46 millions « à risque »[62]. Ségolène Royal dénonce un règlement de comptes politique et invoque un problème informatique venant de la région Aquitaine[61].

Écologie[modifier | modifier le code]

Pour la période 2009-2012, elle lance, avec la Banque européenne d'investissement, le « Plan énergie solaire », de plus de 400 millions d’euros d’investissements[63]. Les principales priorités de ce plan sont le développement de la production d’énergie renouvelable avec l’installation de 650 000 m2 de panneaux photovoltaïques, le renforcement de l’autonomie énergétique des territoires, la création de 1 000 emplois sur l’ensemble du territoire régional et la réduction des gaz à effet de serre. En 2009, Ségolène Royal inaugure le lycée Kyoto, qui est le premier établissement scolaire d'Europe à fonctionner exclusivement avec des énergies renouvelables, et non avec des énergies fossiles[N 17],[64],[65].

Sujets de société[modifier | modifier le code]

En 2009, face à la recrudescence des grossesses non désirées de jeunes femmes et aux difficultés d'accès au planning familial en zones périphériques, Ségolène Royal met en place le « Pass-contraception », permettant un accès gratuit à une consultation chez un gynécologue, une sage-femme ainsi qu'à la pilule. Le gouvernement d'alors s'y oppose mais la mesure est mise en œuvre[66].

Démission[modifier | modifier le code]

Ségolène Royal démissionne de son mandat de présidente du conseil régional de Poitou-Charentes le , après son entrée au gouvernement Valls[67].

Élection présidentielle de 2007[modifier | modifier le code]

En 2006, le Parti socialiste organise une primaire pour choisir un candidat à l'élection présidentielle de 2007. Ségolène Royal déclare sa candidature, tout comme Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Les sondages la placent rapidement en position de favorite de cette primaire, ainsi qu'en vue de l'élection présidentielle[68],[69]. Le , au premier tour de scrutin, Ségolène Royal obtient 60,65 % des voix, contre 20,69 % pour Dominique Strauss-Kahn et 18,66 % pour Laurent Fabius. Elle est ainsi désignée candidate du Parti socialiste[70]. Ségolène Royal constitue son équipe de campagne autour de Jean-Louis Bianco et François Rebsamen, tous deux codirecteurs de campagne, et désigne Dominique Bertinotti comme sa mandataire financière. Après plusieurs « débats participatifs », organisés sur Internet pour recueillir des suggestions dans la population, elle présente son pacte présidentiel le , à Villepinte[71].

Ségolène Royal lors d'une réunion publique (, halle Georges-Carpentier de Paris).

Alors qu’un certain nombre de responsables socialistes se montrent réticents à l’idée de la soutenir, le journaliste politique Alain Duhamel qualifie sa campagne de « psychédélique ». Il écrit après l’élection : « Elle a créé aussi bien avec ses militants qu'avec une partie des Français un lien incroyable à base de psychologie et de volonté de participation : c'était une forme de civisme, de scoutisme, de générosité de quartier[72]. »

Plusieurs de ses prises de position déroutent au sein de la gauche[73],[74]. C’est notamment le cas lorsqu’elle exprime sa nostalgie du service militaire, prône la mise en place de « lieux d’encadrement à dimension militaire », lorsqu’elle fait part de son souhait que tous les Français disposent d’un drapeau de la France chez eux ou souligne son attachement à La Marseillaise[25],[75]. Lors de ses interventions, plusieurs de ses « gaffes » suscitent des sarcasmes[76] : en voyage en Chine, elle complimente la justice chinoise malgré le fait que celle-ci soit souvent critiquée pour ses violations des droits de la défense[77], déclare que « qui va sur la Grande Muraille conquiert la bravitude » (au lieu de « bravoure »)[78] et affirme qu'en France, « une femme sur trois meurt sous les coups de son conjoint » (au lieu d'une femme tous les trois jours)[79]. Dans un enregistrement téléphonique diffusé pendant la campagne, elle discute de l'indépendance de la Corse et déclare dans un rire que « Tous les Français ne seraient pas contre », ce qui provoque des remous[80].

Au moment où la fin de la phase « participative » de sa campagne et la présentation de son programme suscitent des critiques, Ségolène Royal connaît un important recul dans les sondages : les études réalisées par TNS Sofres indiquent ainsi que les intentions de vote en sa faveur au premier tour passent de 34 % au moment de sa désignation comme candidate PS à 26 % en [81],[82]. Elle doit alors faire face à la montée dans les sondages du candidat centriste François Bayrou, qui est un temps en passe de la dépasser[83].

Ségolène Royal se qualifie finalement pour le second tour de l'élection présidentielle en arrivant en deuxième position, le , avec un score de 25,87 % des suffrages exprimés[84]. Dans l’entre-deux tours, elle tente un rapprochement avec François Bayrou[85],[86]. Elle est battue à l’issue du second tour en recueillant 46,94 % des suffrages, face à Nicolas Sarkozy, qui obtient 53,06 %[84]. Au soir de sa défaite, elle promet à ses partisans de les mener « vers d'autres victoires »[87].

Congrès de Reims de 2008[modifier | modifier le code]

Le , elle annonce sa candidature au poste de premier secrétaire du Parti socialiste, avant de la mettre entre parenthèses le 15 septembre, en proposant « que chacun mette au frigidaire les questions de candidature »[88],[89]. Lors du vote des militants socialistes pour le congrès de Reims, le , la motion dont elle est signataire arrive en tête avec 29,1 % des suffrages, devant celles de Bertrand Delanoë (25,2 %), de Martine Aubry (24,3 %) et de Benoît Hamon (18,5 %).

Alors que le congrès peine à dégager une synthèse, elle confirme sa candidature au poste de premier secrétaire et arrive en tête du premier tour de l'élection du premier secrétaire du PS, le , avec 42,4 % des votes des adhérents, devant Martine Aubry (34,7 %) et Benoît Hamon (22,8 %), qui appelle à voter pour cette dernière[90],[91]. Le lendemain, Martine Aubry est donnée gagnante avec 50,02 % et 42 voix d’avance sur Ségolène Royal. Contestant la régularité du scrutin alors que ses partisans sont également accusés de fraude, elle réclame un nouveau vote[92]. Le , le conseil national valide l'élection de Martine Aubry avec 102 voix de plus que sa rivale (soit 50,04 % des suffrages contre 49,96 %). Ségolène Royal renonce à toute action judiciaire et prend acte de ce résultat[93].

Début 2009, ses partisans créent, au sein du PS, le courant L'Espoir à gauche, tandis que son association de soutien Désirs d'avenir reste en fonctionnement et finance certains de ses déplacements dans le pays[94]. Parallèlement, Pierre Bergé crée l'Association des amis de Ségolène Royal pour lui permettre d'occuper pour une somme symbolique des locaux au cœur du 6e arrondissement de Paris[95].

Primaire socialiste de 2011[modifier | modifier le code]

Ségolène Royal entourée de Guillaume Garot et de Najat Vallaud-Belkacem, lors de la Fête de la fraternité, en septembre 2009, à Montpellier.

Dans l'opposition à Nicolas Sarkozy, elle signe l'« Appel du 14 février [2008] pour une vigilance républicaine » lancé par l'hebdomadaire Marianne[96]. En , en déplacement au Sénégal, elle demande « pardon » pour certaines paroles du discours de Dakar, prononcé par Nicolas Sarkozy en 2007. Une semaine plus tard, elle présente à nouveau ses excuses pour des propos désobligeants sur José Luis Rodríguez Zapatero attribués à Nicolas Sarkozy par Libération. L'UMP critique ses déclarations, tandis que peu de personnalités au PS lui apportent leur soutien[97]. En , elle est nommée par Martine Aubry vice-présidente de l'Internationale socialiste[98].

Le , Ségolène Royal annonce sa candidature à la primaire citoyenne de 2011 en vue de la désignation du candidat PS à l'élection présidentielle de 2012[99]. Dans les mois qui suivent, les intentions de vote en sa faveur restent inférieures à celles de la plupart de ses concurrents potentiels (Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry, François Hollande)[100]. Les médias estiment que son aura ne cesse de décroître depuis 2007, ses prises de position ne rencontrant plus guère d'écho[101],[102]. Prenant en exemple la composition de ses listes aux élections régionales de 2010 en Poitou-Charentes, elle appelle à un large rassemblement allant de l'extrême gauche à la « droite gaulliste »[103].

Créditée de 11 à 13 % des voix dans les sondages et régulièrement annoncée en troisième position de cette primaire, Ségolène Royal n'arrive finalement que quatrième, le , derrière Arnaud Montebourg, Martine Aubry et François Hollande. Avec 6,95 % des voix, elle est ainsi éliminée au premier tour. Dans l'entre-deux tours, elle apporte son soutien à François Hollande, afin d'« amplifier le résultat du premier tour »[104].

Après la primaire, Ségolène Royal fait campagne pour François Hollande. Son premier déplacement de campagne se tient dans les « quartiers populaires » de Marseille, où elle a réalisé de bons scores en 2007. Elle participe ensuite à un meeting à Rennes aux côtés de son ancien compagnon. Elle définit ainsi son rôle : « parler simple et faire de la pédagogie » et aider à « la participation à la campagne et le vote à gauche d'une partie de l'électorat tenté par le FN »[105]. En , elle est nommée secrétaire nationale du Parti socialiste chargée des mobilisations citoyennes, une fonction qu'elle occupe jusqu'en [106].

Élections législatives de 2012[modifier | modifier le code]

Ségolène Royal en 2012.

En vue des élections législatives de 2012, elle souhaite briguer un nouveau mandat dans sa deuxième circonscription des Deux-Sèvres. Néanmoins, sa suppléante devenue députée, Delphine Batho, ne souhaite pas se retirer à son profit[72].

Ségolène Royal choisit alors de s’implanter dans la première circonscription de la Charente-Maritime, où le député socialiste sortant, Maxime Bono, ne se représente pas. Sa candidature est validée par le bureau national du Parti socialiste, mais contestée par plusieurs responsables locaux, parmi lesquels le premier secrétaire fédéral du PS en Charente-Maritime, Olivier Falorni, qui dénonce un parachutage et décide de se présenter en candidat dissident[107]. Pendant la campagne, Ségolène Royal annonce sa volonté de devenir présidente de l'Assemblée nationale en cas d'élection[108]. Dans l'entre-deux tours, alors que le président François Hollande lui apporte son soutien, la compagne de celui-ci, Valérie Trierweiler, encourage publiquement son concurrent, Olivier Falorni[109]. Celui-ci l'emporte face à Ségolène Royal avec 62,97 % des voix[110].

Le , elle est nommée, par François Hollande, administratrice de la Banque publique d'investissement (BPI), fonction qu'elle exerce bénévolement[111]. Elle devient vice-présidente et porte-parole de la BPI[112]. Sa nomination au sein de cet organisme de financement suscite notamment les critiques de l'opposition, qui dénonce un manque de légitimité, en particulier au vu de ses investissements dans le groupe Heuliez[113].

Ministre des gouvernements Valls et Cazeneuve[modifier | modifier le code]

Nomination[modifier | modifier le code]

Le , elle est nommée ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie. Elle annonce son objectif de faire voter la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (votée l'été 2015[114]) visant notamment à réduire la part du nucléaire dans la production énergétique à 50 % en 2025 (conformément à un des engagements de François Hollande)[115].

Lors du remaniement du 11 février 2016, François Hollande lui propose dans un premier temps le portefeuille de ministre des Affaires étrangères, mais il confie finalement cette fonction à l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault[116]. Le ministère de Ségolène Royal est alors rebaptisé « ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer » et est élargi aux Relations internationales sur le climat. Elle préside dès lors la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques (COP21), Laurent Fabius ayant quitté le gouvernement pour prendre la présidence du Conseil constitutionnel.

Mesures portées[modifier | modifier le code]

Adoptée sous l’égide de Ségolène Royal, la loi de transition énergétique du 17 août 2015 sanctuarise le principe d’ouverture à la concurrence des barrages hydroélectriques[117].

En 2015, elle s'excuse après avoir appelé au boycott de la pâte à tartiner Nutella, fabriquée par Ferrero, qu'elle accuse de contribuer fortement à la déforestation en Asie par un recours massif à l'huile de palme[118],[119]. L'année suivante, en 2016, elle essaie de faire aligner la fiscalité de l'huile de palme sur celle de l'huile d'olive. Cette initiative suscite deux crises diplomatiques, le gouvernement italien menaçant de fermer l'usine Ferrero de Rouen et le gouvernement indonésien (premier producteur mondial) annonçant qu'un Français emprisonné dans le pays serait exécuté si la fiscalité sur l'huile palme augmentait. La ministre dénonce alors un « chantage » et un « bluff odieux », mais doit finalement s'incliner. Dans son livre Ce que je peux enfin vous dire (2018), elle mentionne à travers cet épisode le poids des groupes d'intérêt dans le pouvoir politique. Elle affirme avoir cependant réussi à dissuader le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, de renouveler l'autorisation de mise sur le marché du glyphosate et souligne l'influence des lobbys de pesticides au sein des institutions européennes[N 18],[120].

À la suite des attentats du 13 novembre 2015, en tant que ministre des Transports, elle fait installer des portiques de sécurité à la gare de Paris-Nord pour contrôler les bagages des voyageurs au départ dans les trains Thalys, en direction de l'Allemagne, la Belgique et des Pays-Bas. Les voyageurs eux-mêmes ne sont en revanche pas contrôlés[121].

Au début de l’année 2016, elle promet d’ici à 2020 la mise en place de 1 000 km de routes couvertes de panneaux solaires photovoltaïques. En décembre 2016, elle inaugure ainsi la plus grande route solaire du monde, d’une longueur d’un kilomètre, dans l’Orne. Cependant, Le Monde relève trois ans plus tard que l’expérience n’a pas été poursuivie, le seul kilomètre réalisé ayant coûté cinq millions d'euros, avec un rendement d'installation bien inférieur à celui annoncé et une dégradation de l’infrastructure plus importante que prévue[122],[123].

Élections de 2017[modifier | modifier le code]

Ségolène Royal et John Kerry, secrétaire d'État des États-Unis, en 2016.

En , elle annonce qu'elle ne sera pas candidate aux élections législatives de . Le mois suivant, elle annonce qu’elle se porte candidate à la fonction d’administratrice du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ; cependant, sa candidature est écartée en au profit de celle d'Achim Steiner, diplomate allemand jusqu'ici directeur général du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE)[124].

Durant la campagne présidentielle de 2017, elle montre un temps des signes de ralliement à Emmanuel Macron mais ne prend finalement pas position[125],[126]. Après l’élection à l’Élysée d’Emmanuel Macron, alors que l’hypothèse de sa reconduction dans ses fonctions ministérielles est évoquée, elle est remplacée par Nicolas Hulot. Elle affirme que le chef de l’État lui a confié ne pas pouvoir la maintenir en poste « compte tenu des équilibres politiques », et déclare qu’elle « [mettra ses] compétences au service du combat climatique et au service de ce gouvernement »[127]. Aux élections législatives de 2017, elle indique avoir voté dans la deuxième circonscription des Deux-Sèvres pour la candidate La République en marche face à son ancienne proche Delphine Batho[128].

Ambassadrice pour les pôles arctique et antarctique[modifier | modifier le code]

En , Ségolène Royal accepte de succéder à Michel Rocard (mort en ) au poste d'ambassadrice chargée des négociations internationales relatives aux pôles arctique et antarctique[129],[130]. Elle prend ses fonctions le [131]. Elle siège également au conseil de l'Arctique et doit gérer les nouveaux enjeux qui confrontent les pôles[132].

Alors que le Parti socialiste — dont elle n’est plus membre[133] — atteint des scores historiquement bas, elle apparaît fin 2018 comme un recours possible pour la gauche en vue des élections européennes de 2019 et de l’élection présidentielle de 2022[134],[135]. Dans le même temps, dans son ouvrage Ce que je peux enfin vous dire, Ségolène Royal critique Emmanuel Macron et François Hollande, à qui elle reproche notamment ses hausses d’impôts, la loi travail et la réforme territoriale[134]. En , sa proposition de s'associer à la liste d'Europe Écologie Les Verts pour les élections européennes de 2019 est rejetée par Yannick Jadot[136] ; les médias soulignent alors ses divergences avec les écologistes sur la question de la taxe sur les carburants dans le contexte du mouvement des Gilets jaunes[137]. Elle renonce finalement à se présenter au scrutin[138].

Ségolène Royal rencontrant le Premier ministre de Finlande, Antti Rinne, en 2019.

Deux ans après sa nomination comme ambassadrice, les médias révèlent qu’elle n’a jamais assisté à une réunion du Conseil de l'Arctique, contrairement à ses déclarations publiques[139]. Elle est d'autre part soupçonnée d’utiliser son rôle d’ambassadrice à des fins personnelles (déplacements en province, promotion de son livre, de sa fondation, etc.)[140],[141]. Une enquête préliminaire est ouverte dans ce cadre à la fin de l'année 2019 par le Parquet national financier[142]. L’enquête confiée à la brigade de répression de la délinquance économique est classée sans suite en juin 2021[143].

Au début de l'année 2020, elle se montre très critique envers l'exécutif, notamment sur le projet de réforme des retraites, dénonçant « l'orgueil et l'obstination du pouvoir » sur ce sujet et déclarant : « J'ai voté pour Emmanuel Macron mais je n'ai pas voté pour avoir l'effondrement du système social, l'abandon de l'hôpital public, la misère des agriculteurs, les services publics sans arrêt menacés, l'appel à la privatisation des retraites »[72],[144]. Alors que le gouvernement lui rappelle son devoir de réserve, elle lance l'association « Désirs de France, avenir de la planète » et envisage de se porter candidate à l'élection présidentielle de 2022 afin de proposer une « troisième voie » entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen[145]. Le 24 janvier 2020, elle est démise en Conseil des ministres de ses fonctions d'ambassadrice[146]. Après plusieurs mois de vacance, alors que le périmètre du poste est modifié pour inclure également les enjeux maritimes, le diplomate de carrière Olivier Poivre d'Arvor succède à Ségolène Royal[147].

Défaite aux élections sénatoriales de 2021[modifier | modifier le code]

Alors qu’elle maintient la possibilité d'une candidature en 2022, un sondage réalisé par l’IFOP en la crédite de 5 % des voix en cas de candidature à l’élection présidentielle, la plaçant derrière Yannick Jadot (Europe Écologie Les Verts, 8 %) et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise, 10 %)[148].

En , elle annonce son intention de conduire une liste « qui transcende les clivages droite-gauche » aux élections sénatoriales de suivant pour les Français établis hors de France[149],[150]. Alors qu’elle avait naguère contesté l'utilité de la chambre haute, qu'elle était historiquement implantée dans les Deux-Sèvres et qu’elle envisage de se présenter à l'élection présidentielle de 2022, elle voit aussitôt son « parachutage » être critiqué par des représentants des socialistes des Français de l’étranger[151]. Elle précise qu’elle entend siéger en tant qu’apparentée au groupe socialiste du Sénat[150], puis reprend sa carte au Parti socialiste à l’été 2021[152]. Cependant, au début du mois de , la jugeant trop à droite et lui reprochant d’avoir pris pour colistier un ancien proche de François Fillon, le PS lui préfère Yan Chantrel comme tête de liste[153],[154].

Ségolène Royal décide alors de se maintenir en dissidente, avec comme numéro deux Mehdi Benlahcen, socialiste et président du groupe solidarité et écologie à l'Assemblée des Français de l'étranger[155]. Lors du vote du , sa liste arrive en huitième position sur dix listes en présence, avec seulement 2,1 % des suffrages exprimés, ce qui ne lui permet pas d'être élue, au contraire de Yan Chantrel[156]. À l’annonce des résultats, elle fait part de sa déception et critique « la stratégie de la division » du Parti socialiste[72]. Elle annonce alors souhaiter transformer son association Désirs de France en « un parti politique, basé autour de trois thématiques : protection du modèle social, crise démocratique et urgence écologiste »[154].

Élections de 2022[modifier | modifier le code]

Estimant que Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise, « fait la meilleure campagne », elle lui apporte en son soutien, considérant qu'il s'agit du « vote utile à gauche ». Cette prise de position est critiquée par Anne Hidalgo, candidate du Parti socialiste, qui la considère comme « choquante »[157]. Au lendemain du premier tour, l'ancienne ministre critique les candidatures à gauche, notamment celles de Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Yannick Jadot et les accuse d'être responsables de la défaite du candidat insoumis[158]. À la suite de la réélection d'Emmanuel Macron, elle se dit favorable à une « recomposition » de la gauche autour de Jean-Luc Mélenchon, en vue des élections législatives[159],[160]. Durant la campagne des législatives, elle s'indigne de la campagne de décrédibilisation dont font l'objet la gauche et Mélenchon, et souligne le fait que les mêmes qualificatifs attribués à l'extrême droite sont attribués à Mélenchon[161].

Le 10 juin, elle apporte son soutien à la Nouvelle Union populaire écologique et sociale.

Prises de position[modifier | modifier le code]

Violence à la télévision[modifier | modifier le code]

En 1989, Ségolène Royal entame un mouvement contre la violence à la télévision française à destination des enfants, dont l'archétype serait l’animation japonaise, qu’elle qualifie de « nulle, médiocre et laide ». Sa critique vise aussi les programmes de télévision produits aux États-Unis et diffusés à heure de grande audience sans mention particulière de leur caractère violent ou pornographique.

De façon plus générale, elle critique le rôle néfaste de la télévision sur la santé somatique (dyslexie), psychique (cognition), sociale (illettrisme, relations), affective et civique des enfants. Elle dénonce, en France[162] et en Belgique[163] notamment, une course à l'audimat de la télévision, dans le cadre de sa privatisation. À ce sujet, elle publie l’ouvrage Le Ras-le-bol des bébés zappeurs, dans lequel elle écrit : « Quand un enfant âgé de quatre à sept ans passe 820 heures par an à l'école, il en passe 1000 devant la télévision. Et il faudrait se soumettre à l'idée que la télévision n'a aucune influence ? Et il faudrait accepter qu'elle soit privatisée sans contraintes et sans règles, c'est-à-dire que certains s'enrichissent, sans exiger de contrepartie pour ceux qui la regardent ? »[164].

Ségolène Royal conserve en 2007 la même opinion sur la production japonaise[N 19],[165]. Longtemps accusée d'avoir « tué » le manga japonais en France[166], la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes affirme s’être attaquée avant tout aux importants contrats signés par exemple entre TF1 et la société AB Productions[167], dans le cadre de son émission-phare le Club Dorothée, s'en prenant vigoureusement à ceux qu'elle appelait dans son ouvrage les « marchands d'images »[164].

Lors de l'épisode 71 de l'émission Pas de pitié pour les croissants, Ariane, co-animatrice de l'émission, jettera dans une poubelle le livre de Ségolène Royal[168],[169], ce que justifiera Dorothée elle-même en 1992[170].

Démocratie participative[modifier | modifier le code]

En 2004, Ségolène Royal met en place un système présenté comme de démocratie participative ainsi qu’un budget lycéen « participatif » dans la région Poitou-Charentes[171],[172].

Elle développe ces concepts et ajoute celui de jury citoyen dans l'ouvrage Maintenant : Ségolène Royal répond à Marie-Françoise Colombani : « Une réalité à laquelle je crois profondément : les gens sont de bons connaisseurs de ce qu'ils vivent, ils ont une vraie capacité d'expertise de leurs difficultés et des résultats des politiques publiques »[173].

Lors de l'élection présidentielle de 2007, elle organise, avec son association Désirs d'avenir, 5 000 débats « participatifs » afin d'ajouter des idées au programme du PS et pour rédiger son « pacte présidentiel »[174].

Dans Ce que je peux enfin vous dire (2018), critiquant la verticalité du pouvoir exercé selon elle par le président Emmanuel Macron, elle propose démocratie participative et co-construction[175].

Métissage de la France[modifier | modifier le code]

Le 25 septembre 2006, invitée de l'« Assemblée des banlieues » à Bondy, Ségolène Royal déclare : « Il est temps que la France arrête de parler en ce qui concerne tous ses enfants et tous ses jeunes de Français de souche, comme s'il y en avait de branchages et de feuillages. […] Je veux que dans la France d'aujourd'hui, le métissage au lieu de fermer ses portes ouvre des portes. […] Les choses auront changé lorsque l'on ne verra même plus les différences, qu'on ne parlera même plus de la diversité des origines »[176].

Lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007, le 26 janvier, Ségolène Royal lance un slogan qu'elle reprend par la suite à plusieurs reprises, notamment lors d'une rencontre avec le poète et homme politique français Aimé Césaire : elle promet d'être « la Présidente de la France métissée »[177] ; elle appelle à un « regard lucide sur l’histoire coloniale de la France », s'opposant à la loi de 2005 qui soulignait le rôle positif de la colonisation[178].

Dans un chapitre de Si la gauche veut des idées, coécrit en 2008 avec le sociologue français Alain Touraine, elle affirme : « Jusqu'à quand parlera-t-on de deuxième, troisième génération voire quatrième génération pour certains alors qu'on ne le fait jamais pour ceux dont les parents sont originaires d'Europe ? »[179]. « La France métissée qui nous fera tous avancer » est à nouveau mise en avant dans Lettre à tous les résignés et indignés qui veulent des solutions (2011)[180]. Elle affiche ce slogan volontariste dans le cadre de la lutte contre le Front national, des actes racistes mais aussi des communautarismes[181].

En 2020, dans Résilience française, Sauvons notre modèle social[182], elle s’inquiète de l'incapacité des gouvernants à comprendre que « le sentiment d'appartenance nationale doit sans cesse être réinventé » et de ce que « la question religieuse n'est toujours pas apaisée »[183]. Elle définit la laïcité comme « pas de communautarisme, aucune discrimination ». D'après elle, « la montée des communautarismes et l'entre-soi social sont des conséquences de ce repli sur soi et de l'effondrement de tout ce qui fonde le ciment national »[184].

Économie[modifier | modifier le code]

Ségolène Royal a plusieurs fois exprimé sa volonté d'appliquer une politique économique keynésienne et a plusieurs fois critiqué la « logique boursière »[185]. Elle déclare adhérer à certaines idées de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair (réinvestissement dans les services publics, lutte contre le chômage des jeunes et prise en charge des jeunes diplômés), ce qui lui vaut l'étiquette de « blairiste »[186].

À la tête de la région Poitou-Charentes, elle s’affiche en opposante aux gestions libérales fondées sur l'austérité budgétaire[187],[188]. Elle met en avant sa politique d'investissement, et notamment sa prise de participation régionale au capital d'Heuliez[189], en appelant notamment à l'État[190] et aux grandes villes, souhaitant être encouragée par une production de masse des constructeurs automobiles français[191].

Écologie[modifier | modifier le code]

Ségolène Royal, Bruno Léchevin et Marc Mortureux en 2016.

En 1992, invitée de L'Heure de vérité[192] comme ministre de l'Environnement, Ségolène Royal déclare que « l'environnement, c'est aussi un humanisme » et de préciser : « ce qui me préoccupe ce sont les inégalités devant l’environnement, c’est comme cela que j’ai choisi mes priorités ». Elle estime appartenir à la social-écologie.

En 2009, elle se déclare hostile à la contribution climat-énergie alors que le bureau national du PS annonce son accord avec le principe d'une taxe carbone[193],[194]. Elle considère la taxe carbone comme « injuste » car taxant des Français qui n'ont accès ni aux transports en commun ni aux véhicules propres. Elle affirme que la taxe carbone n'est pas une fiscalité écologique car elle ne permettrait pas « aux gens de changer de comportement »[195]. Critiquée par Les Verts, elle rappelle avoir émis des réserves sur la taxe carbone lors de sa campagne présidentielle de 2007[196].

En 2011, elle se prononce pour un arrêt de la construction du réacteur nucléaire de troisième génération EPR de Flamanville[197] et propose « un moratoire et la réouverture de l'enquête publique » sur la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes[198]. En octobre 2014, alors que sa mise en place avait été repoussée à début 2015, Ségolène Royal met fin à l'écotaxe[199]. Elle revient également sur l'interdiction des feux de cheminée en Île-de-France[200]. Elle s’oppose en 2016 aux avis défavorable émis contre les répartiteurs de frais de chauffage[N 20].

En mai 2017, elle annonce sa volonté de créer une entreprise dans le domaine de la croissance verte, ainsi qu'un groupe de réflexion sur les questions climatiques du nom de son dernier livre, Manifeste pour une justice climatique. Elle dit avoir déjà déposé les statuts pour la création d'une association[201]. Elle défend les technologies françaises dans le domaine de la croissance verte de haute technologie et dénonce en 2019, au Canada, les « lobbys de l’automobile et du pétrole »[202].

Dans le contexte du mouvement des Gilets jaunes, en 2018, elle appelle Emmanuel Macron à annuler la réforme de hausse des taxes sur les carburants[203].

Lors de l'occupation d'un centre commercial parisien par quelques centaines de militants en octobre 2019, Ségolène Royal qualifie l'association écologiste Extinction Rebellion de « groupe violent » et appelle à ce qu'il soit « réprimé très rapidement »[204].

En 2020, dans son ouvrage Résilience française : sauvons notre modèle social, elle se déclare favorable à un « Pacte Vert » (ou Green New Deal), « projet le plus enthousiasmant pour rénover notre façon d'envisager l'avenir »[182],[205]. Elle soutient ainsi l’idée d’investissements massifs dans la croissance verte et digitale visant à créer de nouveaux emplois non délocalisables liés à l'écologie[206].

Féminisme[modifier | modifier le code]

Pendant la campagne pour l’élection présidentielle de 2007, elle affirme vouloir faire de la défense des femmes sa première priorité, déclarant : « la première loi qui sera déposée sur le bureau de l'Assemblée nationale si je suis élue sera une loi contre la violence faite aux femmes[207] ». Auparavant, elle avait critiqué la pornographie, la publicité et le port du string, affirmant en 2003 : « Aux yeux des garçons, le string réduit les jeunes filles à leur postérieur […] Après, on s'étonne que les adolescentes soient victimes d'attouchements ou de violences sexuelles.[208] »

Mariage homosexuel[modifier | modifier le code]

Le 25 mai 2013, Ségolène Royal affirme que si elle avait été présidente de la République, elle n'aurait pas fait voter le mariage homosexuel en France. Elle rappelle que le mariage homosexuel n'était pas dans son programme présidentiel de 2007 et exprime sa préférence pour une union civile[209].

Cuba[modifier | modifier le code]

Début décembre 2016, alors qu'elle représente le gouvernement français à l'enterrement de l'ancien chef d’État cubain Fidel Castro, elle élude la question de la censure et les accusations de violations des droits de l'homme portées à l'encontre de ce dernier[210]. À l’actif du régime castriste, elle voit « un pays insulaire qui protège son patrimoine, qui interdit les prédateurs, qui a réussi aussi à faire en sorte qu'il y ait une propreté, une sécurité vraiment remarquables, que l'on n'atteint pas dans beaucoup de pays qui donnent aujourd'hui des leçons de droits de l'homme »[211]. Une polémique est déclenchée en France à la suite de ces propos, notamment sur la question de l'existence à Cuba de prisonniers politiques et de liste de prisonniers politiques, qui selon elle n’existe pas à Cuba[212],[213],[214]. Ses déclarations suscitent notamment l'indignation de l'écrivain cubain Jacobo Machover, exilé en France, qui reproche à la ministre socialiste d'être « complètement aveugle ou fanatisée »[215].

Crimes de guerre russes en Ukraine[modifier | modifier le code]

Le , Ségolène Royal exprime publiquement ses doutes sur l'existence de plusieurs crimes de guerre commis par la Russie au cours de la guerre russo-ukrainienne. Dénonçant « une propagande de guerre par la peur » émanant du président ukrainien Volodymyr Zelensky, elle remet en cause la véracité du massacre de Boutcha et du bombardement de la maternité de Marioupol. Ses propos provoquent l'indignation de plusieurs responsables politiques, notamment d’Olivier Faure, premier secrétaire du PS, ainsi que de Raphaël Glucksmann (mouvement Place publique) et de Nathalie Loiseau, députée européenne[216]. Le lendemain, le collectif Stand With Ukraine annonce un dépôt de plainte contre Ségolène Royal, à la suite de ses déclarations[217]. Le , l'ambassadeur d'Ukraine en France invite Ségolène Royal à venir sur place pour « tout voir de ses propres yeux »[218]. À la suite de ses propos controversés comparant le bombardement de l'hôpital pour enfants et maternité de Marioupol avec l'Affaire des couveuses au Koweït et malgré ses excuses ultérieures[219], elle est écartée des ondes par Marc-Olivier Fogiel[220]étant considérée comme pro-russophone, voire une icône à la suite de ses propos repris par la propagande russe[221],[222]et jugés complotistes d'après Conspiracy Watch[223].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Au gouvernement[modifier | modifier le code]

À l’Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

  •  : députée de la 2e circonscription des Deux-Sèvres
  •  : députée de la 2e circonscription des Deux-Sèvres
  •  : députée de la 2e circonscription des Deux-Sèvres

Au niveau local[modifier | modifier le code]

  • 1983-1986 : conseillère municipale de Trouville-sur-Mer (Calvados)
  •  : conseillère municipale de Melle (Deux-Sèvres)
  •  : conseillère régionale de Poitou-Charentes (démissionne pour entrer dans le gouvernement Bérégovoy)
  •  : conseillère générale des Deux-Sèvres
  •  : conseillère municipale de Niort (Deux-Sèvres)
  •  : présidente du conseil régional de Poitou-Charentes (démissionne à la suite de son entrée dans le gouvernement Valls)

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

Synthèse des résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élection présidentielle[modifier | modifier le code]

Année Parti 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
2007[225] PS 9 500 112 25,87 2e 16 790 440 46,94 2e Battue

Primaires présidentielles[modifier | modifier le code]

Année Parti 1er tour
Voix % Rang
2006[90] PS 108 807 60,65 1re
2011[90] 184 091 6,95 4e

Élection au premier secrétariat du PS[modifier | modifier le code]

Année Congrès 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
[90] Reims 57 424 42,45 1re 67 349 49,96 2e Battue

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour Issue
% Rang % Rang
1988[226] PS 2e des Deux-Sèvres 38,42 2e 50,57 1re Élue
1993[226] 42,40 1re 53,44
1997[226] 49,11 61,82
2002[226] 46,21 55,05
2012[226] 1re de la Charente-Maritime 32,03 37,02 2e Battue

Élections sénatoriales[modifier | modifier le code]

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.

Année Parti Circonscription Voix % Rang Sièges obtenus
2021[156] DVG Français établis hors de France 11 2,07 8e
0  /  6

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.

Année Liste Région 1er tour 2d tour Sièges obtenus
% Rang % Rang
2004[227] PS Poitou-Charentes 46,29 1re 55,10 1re
37  /  55
2010[228] 38,98 60,61
39  /  55

Élections cantonales[modifier | modifier le code]

Année Parti Canton 1er tour 2d tour Issue
% Rang % Rang
1992[229] PS La Mothe-Saint-Héray 43,50 1re 51,04 1re Élue
1998[230] 43,73 2e 48,38 2e Battue

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.

Année Liste Commune 1er tour 2d tour Sièges obtenus
% Rang % Rang
1995[231] PS Niort 32,29 1re 32,09 3e
7  /  45

Décorations[modifier | modifier le code]

Généalogie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages de Ségolène Royal[modifier | modifier le code]

  • Le Printemps des grands-parents : la nouvelle alliance des âges, Cogite-R. Laffont, Paris, 1987 (ISBN 2-221-05314-1) ; (France Loisirs, 1988) (ISBN 2-7242-3948-2) ; (Presses pocket, 1989) (ISBN 2-266-02730-1). (Broché) (ISBN 978-2221053140)
  • Le Ras-le-bol des bébés zappeurs, R. Laffont, Paris, 1989 (ISBN 2-221-05826-7) (ISBN 978-2221058268). Note : La couverture porte en plus : « Télé-massacre, l'overdose ? »
    Sujet(s) : Télévision et enfants, Violence télévision. Au-delà de la dénonciation du système, cet ouvrage est un appel aux gestionnaires de chaînes de télévision pour que ce moyen de communication social soit mieux utilisé.
  • Pays, paysans, paysages, R. Laffont, Paris, 1993 (ISBN 2-221-07046-1). (Broché) (ISBN 978-2221070468)
    Sujet(s) : Environnement Protection, Politique de l'environnement, Développement rural. Les efforts faits en France par la ministre Ségolène Royal dans la lutte pour la protection de l'environnement.
  • France. Assemblée nationale (1958-…), Commission des affaires étrangères, Rapport d'information sur les suites de la Conférence de Rio (Assemblée nationale, 1994) présenté par M. Roland Nungesser et Mme Ségolène Royal (ISBN 2-11-087788-X).
  • La Vérité d'une femme, Stock, Paris, 1996 (ISBN 2-234-04648-3). (ISBN 978-2234046481)
    Une étude sur des problèmes sociaux contemporains et sur des solutions à apporter selon l'auteure; exemples : le désordre politique et une morale de l'action ; le désordre du chômage et la valorisation du travail ; le désordre de l'environnement et les métiers pour protéger la vie, etc.
  • Désirs d'avenir, Flammarion, Paris, 2006 (ISBN 978-2080688057).
    Ségolène Royal revient sur sa carrière politique, ses sept années de chargée de mission à l'Élysée pendant la présidence de François Mitterrand. Elle propose une réflexion sur le pouvoir politique et son exercice.
  • Parler du patrimoine roman : enjeux, démarches et mises en œuvre : actes de la première université d'automne des professionnels de la médiation du patrimoine, abbaye royale de Saint-Jean d'Angely, 17-19 octobre 2005 / [organisée par la Région Poitou-Charentes et le Centre de culture européenne] ; sous la direction de Ségolène Royal, L'Harmattan, Paris, 2006 (ISBN 978-2296015838)
  • Maintenant, Hachettes littératures, Paris, 2007 (sous la dir. de Marie-Françoise Colombani), Hachette Littérature et Flammarion (ISBN 978-2012372467).
    Dans ce livre d'entretien avec Marie-Françoise Colombani — le titre est une référence au Ici et maintenant de François Mitterrand sorti sur fond de campagne présidentielle victorieuse en 1981 —, Ségolène Royal détaille son projet « pour changer la France » et se livre à quelques confidences sur sa vie de couple et de mère. Elle y développe notamment les concepts de « démocratie participative » et d'« ordre juste » qui sont au cœur de sa campagne.
  • Les Droits de l'Enfant, Dalloz, Paris, 2007 (ISBN 978-2247072590).
    Ouvrage de vulgarisation juridique sur l'enfance et ses droits.
  • Ma plus belle histoire, c'est vous, B. Grasset, Paris, 2007 (ISBN 978-2246736110).
    Elle revient sur sa campagne présidentielle, sa défaite, et elle annonce notamment avoir proposé un poste de Premier ministre à François Bayrou au cas où elle serait élue.
  • Si la gauche veut des idées, B. Grasset, Paris, 2008. Avec Alain Touraine (ISBN 978-2246744917).
  • Femme debout, Denoël, Paris, 2009. Entretiens avec Françoise Degois, alors journaliste à France Inter (ISBN 978-2207260982).
  • Lettre à tous les résignés et aux indignés qui veulent des solutions, Plon, Paris, 2011 (ISBN 978-2259210553).
  • Cette belle idée du courage[234], B. Grasset, Paris, 2013, (ISBN 978-2246804598).
  • Manifeste pour la justice climatique, Plon, 2017, (ISBN 978-2259259422).
  • Ce que je peux enfin vous dire, Fayard, 2018, (ISBN 978-2213706023).
  • Résilience française : sauvons notre modèle social, L'Observatoire, 2020.

Ouvrages sur Ségolène Royal[modifier | modifier le code]

  • Cécile Amar et Didier Hassoux, Ségolène et François, Paris, Prive, (ISBN 2350760022).
  • Daniel Bernard, Madame Royal, Paris, Jacob-Duvernet, (ISBN 2847240918).
  • Marie Malouines et Carl Meeus, La madone et le culbuto, ou, L'inlassable ambition de Ségolène Royal et François Hollande, Paris, Fayard, (ISBN 9782213623542)
  • Cassandre, La prétendante : Le livre qui la révèle, Paris, P. Rey, (ISBN 2848760745)
    Sujet : critique de Ségolène Royal par un(e) proche écrivant sous un pseudo. Il révèle que Ségolène Royal aurait plagié en 1996 les 10 commandements de Bernard Poignant, proche de Lionel Jospin[6] [7] [8].
  • Philippe Alexandre, Les éléphants malades de la peste, Paris, Albin Michel, (ISBN 9782226172693)
  • Maurice Séveno, Ségolène à la plage, Paris, Méditions Coprah, (ISBN 9782912187178)
  • Marie-Monique Robin, L'école du soupçon : les dérives de la lutte contre la pédophilie, Paris, La Découverte, (ISBN 9782707146755)
  • François Moulin, Ségolène Royal, un destin français, Strasbourg, La Nuée bleue, (ISBN 9782716502450)
  • Evelyne Pathouot, Ségolène Royal, ombre & lumière : témoignage, Paris, Michalon, (ISBN 2841863948)
  • Éric Besson, Qui connaît madame Royal? : entretien avec Claude Askolovitch, Paris, Grasset, (ISBN 2246726514)
  • Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, La Femme fatale, Paris, Albin Michel, (ISBN 9782226179296)
  • Guillaume Bachelay, Désert d’avenir : le Parti socialiste 1983-2007, L'Encyclopédie du socialisme, 2007
  • Jacques Mazeau, Merci Madame Royal, Éditions Hors commerce
  • Marie-Noëlle Lienemann, Au revoir Royal, Librairie académique Perrin
  • Lionel Jospin, L'Impasse, Éditions Flammarion, 2007
  • Claude Fouchier, Ségolène, l'électron libre, chroniques picto-charentaises, comment elle gouverne la région Poitou-Charentes, [Éditions Anne Carrière], 2006
  • Patrick Menucci, Ma candidate, récit du directeur adjoint de campagne présidentielle de Ségolène Royal, [Éditions Albin Michel], 2007
  • François Rebsamen, De François à Ségolène, entretien avec Philippe Alexandre, récit du codirecteur de campagne présidentielle de Ségolène Royal, [Édition Fayard], 2007
  • Aymeric Mantoux et Benoist Simmat, Ségolène Royal : la dame aux deux visages, Paris, L'Archipel, (ISBN 9782841878666)
  • Christine Courcol et Thierry Masure, Ségolène Royal : les coulisses d'une défaite, Paris, Archipel, (ISBN 9782841879588)
  • Jean-François Macaire et Ségolène Royal (postface), En route pour le vrai changement : Elle la fait en région, Albi, un Autre reg'art, (ISBN 978-2-916534-88-6 et 2-916534-88-1)
  • E. R. Éleuthère, De quoi Ségolène Royal est-elle le nom ? : introduction au ségolénisme, Cergy, ILV éd, (ISBN 9782352094562)
  • Evelyne Pathouot, Au-dessus des lois : mes douze années de procédure contre Ségolène Royal, Paris, Éditions Michalon, (ISBN 9782841865567)
  • Anna Cabana et Anne Rosencher, Entre deux feux, Grasset, 2012 (ISBN 978-224-680287-7)
  • Sylvain Courage, L'ex, Paris, Éditions du Moment, (ISBN 9782354171629)
  • Robert Belleret, Ségolène Royal L'Espérance empêchée in Portraits sur le vif, Amazon éditeur, avril 2014
  • Patrick Guilloton, La princesse Royal, éditions du Cherche Midi, 2016.
  • Wicem Gindrey (Marianne-Ségolène Gindrey) L'écologie c'est le social, édition Lulu.com , 2015

Documentaires[modifier | modifier le code]

  • Gérard Miller et Anaïs Feuillette, Ségolène Royal, la femme qui n'était pas un homme, Deux cafés l'addition - Morgane Production, diffusé le sur France 3.
  • Katsuhiro Harada, Ségolène Royal : la femme qui n'était pas Devil, Les douces pommes de Breizh - Françoise Production, diffusé le 02 avril 2017 sur France Culture.

Fictions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Sous Pierre Bérégovoy, elle est seulement ministre de l'Environnement. Sous Manuel Valls, l'intitulé du ministère est « Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie » jusqu'au remaniement du 11 février 2016, date à laquelle s'ajoutent à ses attributions les négociations internationales sur le climat et notamment le suivi de l'accord issu de la COP21.
  2. Attribution aux Personnes handicapées ajoutée en 2001.
  3. Sur une base militaire où son père était affecté.
  4. Ouakam est une des communes d'arrondissement de la ville de Dakar.
  5. Prononciation en français de France retranscrite phonémiquement selon la norme API. Voir aussi Wikipédia:API pour le tableau API complet en français.
  6. Son second prénom est son prénom usuel.
  7. Florian Royal (18911975) : polytechnicien (promotion 1912), officier de la Légion d'honneur.
  8. Ségolène Royal dira de celui-ci : « Mon père m'a toujours fait sentir que nous étions, mes sœurs et moi, des êtres inférieurs ». Cf. « Ségo, Sarko : qui choisir ? ».
  9. Article 97 du décret no 91-1197 du 27 novembre 1991.
  10. Création d'une direction de l'eau au sein du ministère, lancement des schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), augmentation du budget des agences de l'eau et réforme de la police des eaux (coordination interministérielle de la gestion de l'eau).
  11. Loi de juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs. Elle fait voter également la loi de juin 1998 contre le bizutage et soutient des campagnes de sensibilisation contre le racket.
  12. L’une porte sur « la prévention des violences faites aux femmes » et l'autre sur « la lutte contre l’utilisation marchande et dégradante du corps humain dans la publicité ».
  13. Ceux-ci se voient garantir plus de 90 % de leur salaire net antérieur pour une durée maximale de 18 mois (à la condition qu'ils s'engagent dans une formation professionnelle qualifiante).
  14. Ségolène Royal refuse le terme d'« augmentation d'impôts » car le vote intervenait en 2012, à quelques semaines du vote du budget, et il ne pouvait s'agir d'impôts sur 2013. Pourtant, la mesure, dont l'effet était au 1er novembre 2012, court encore plusieurs années après. Cf. « Conseil régional: Royal interdit d'augmenter les impôts et de taxer l'essence », sur charentelibre.fr (consulté le ).
  15. Selon Ségolène Royal, cette hausse des frais de personnels s'explique en partie par le fait que, pendant la période 2006-2008, le personnel de l'État travaillant dans les lycées sont devenus des agents régionaux. Cf. « Comment Ségolène Royal gère les finances de Poitou-Charentes », Le Point, 20 janvier 2010.
  16. Le vice-président de la commission des Finances, le socialiste Florent Boudié, note « une gestion absolument pas maîtrisée », « une sous-budgétisation », « des dépenses qui ne sont pas inscrites au budget en fonction de la réalité des besoins ». Cf. Poitou-Charentes : un audit pointe la situation "alarmante" de l'ex-région, lepoint.fr, 7 avril 2016.
  17. Il possède notamment des toitures végétalisées qui renforcent son isolation, un système de récupération des eaux pluviales, une cuve pour stocker la chaleur, l'énergie solaire fournie par des panneaux photovoltaïques, l'utilisation du bois, des éclairages et équipements à faible consommation.
  18. Elle indique que les lobbys des pesticides « ont infiltré les commissions européennes d'experts », certains parmi eux étant selon elle « payés par les firmes » impliquées sur le sujet.
  19. Mizuho Fukushima, dirigeante du Parti social-démocrate japonais, qu'elle a rencontrée le , a expliqué que Ségolène Royal l'avait interrogée sur la condition des femmes au Japon et avait considéré que le problème pourrait venir de l'impact des mangas et des dessins animés japonais « dans lesquels des femmes sont torturées » et note que même au sein du gouvernement japonais, certains craignaient un refroidissement des relations franco-japonaises en cas d'élection de Ségolène Royal à l'élection présidentielle de 2007.
  20. Elle déclare : « L’individualisation des frais de chauffage se fera. Il est inacceptable que les gens n’aient pas le droit de connaître ce qu’ils consomment. Maîtriser sa consommation d’énergie est un élément majeur de la citoyenneté énergétique et de la baisse de la consommation d’énergie ». Cf. Laetitia Van Eeckhout, « Chauffage collectif : la facture individuelle va s’imposer », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. a et b « Fichier des personnes decedees »
  3. Jacques Royal, chevalier de la Légion d'honneur, a aussi été adjoint au maire de Chamagne (Vosges).
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  38. Voir le décret relatif à ses attributions.
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    « L'auteur de souligner la progression du racisme : "En France même, le rapport de la Commission des droits de l'homme rendu public en mars 1996 s'inquiète de la "banalisation des actes xénophobes", qui traduit un sentiment relatif d'impunité chez ceux qui "cassent du bougnoule" du Noir [...]." Et en même temps la crainte d'une montée des communautarismes : "La politique doit être capable de proposer une communauté de destins, une humanité universelle qui s'oppose au rejet des autres. Un projet de solidarité qui s'oppose au repli sur le communautarisme, donc aux conflits de proximité". »

  182. a et b Ségolène Royal, Résilience française. Sauvons notre modèle social., Paris, Editions de l'Observatoire, , 254 p. (ISBN 979-10-329-0851-8)
  183. Idem, p. 210.
  184. Ibid. p. 65.
  185. article de L'express, 27 avril 2007.
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  187. « L'Heure de vérité : Ségolène Royal : Décembre 1994, Ségolène Royal, députée PS, ancienne ministre de l'Environnement est l'invitée de L'heure de vérité. Alain Duhamel l'interroge sur la candidature alors envisagée de Jacques Delors à l'élection présidentielle de mai 1995. Jean-Marie Colombani, la questionne sur les différences entre la gauche et la droite ainsi que sur l'avenir de ce clivage... », Ségolène Royal y déclare qu'il faut en finir avec une vision uniquement financière ou boursière de l'emploi et revendique la création d'une nouvelle valeur-travail utilitaire, qualitative et sociale par l'Etat. Ce qui débouchera notamment sur la création des Emplois-Jeunes par le gouvernement du Premier Ministre Lionel Jospin par la Loi n° 97-940 du 16 octobre 1997 relatif au développement d'activités pour l'emploi des jeunes (J.O. du 17.10.97)., sur https://www.ina.fr/, Ina, (consulté le )
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    « « L'Etat a débloqué trois milliards d'euros pour soutenir le Groupe Renault. L'Etat a le devoir d'exiger en contrepartie un partenariat entre Renault et Heuliez", poursuit la présidente de la région Poitou-Charentes pour qui "il serait inconcevable, au moment où le président des États-Unis engage une forte politique de développement de véhicules électriques que nous ne puissions consolider l'avance que nous avons en la matière en France. » »

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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