Skip to main

En moyenne, les jeunes Français reçoivent leur premier smartphone personnel à 9 ans et 9 mois. Ces nouvelles générations ultra connectées bénéficient des possibilités sans fin qu’offre Internet, s’exposant de manière considérable aux dérives associées au développement du Web. Parmi elles, la cyberaddiction, les répercussions sur les activités de la vie réelle, ou encore l’exposition à des contenus non appropriés voire au cyber harcèlement.

Alors qu’au moins 6 enfants sur 10 ont été confrontés à des images violentes ou pornographiques avant la fin du collège, 1 parent sur 4 ne saurait pas comment aider le sien en cas de cyberharcèlement [1].

Quelques chiffres forts de l’étude menée en 2021 :

  • Plus de 8 parents sur 10 sont préoccupés par l’utilisation que fait ou pourrait faire leur enfant d’Internet
  • 59% des parents d’élèves scolarisés du CP à la 3ème admettent que leur enfant a déjà été exposé à des images violentes, choquantes ou pornographiques
  • 25% des parents se sentent mal informés des dangers d’Internet pour leur enfant ; la même proportion ne saurait pas comment l’aider dans le cas où il serait victime ou coupable de cyberharcèlement
  • Seul un parent sur deux a installé un logiciel de contrôle parental sur l’ordinateur personnel (50%) ou le smartphone (47%) de son enfant 
  • 21% des parents d’enfants à l’école élémentaire reconnaissent qu’il a un compte sur un réseau social, alors que l’âge minimal pour s’y inscrire est de 13 ans

Le constat est sans appel. L’accès massif au web et aux réseaux sociaux est devenu la norme pour les plus jeunes, 94% des parents ayant un enfant scolarisé du CP à la 3ème déclarent qu’il a accès à Internet, et ce en très grande majorité depuis un appareil personnel (74%). Cette ouverture sur le monde est une chance formidable lorsqu’elle s’accompagne de bonnes pratiques. Hélas, elles sont souvent loin d’être faciles à imposer… Et beaucoup de parents se sentent rapidement démunis. 

La surexposition s’accompagne aussi de l’augmentation du risque de cyber harcèlement : 21% des parents de collégiens savent que leur enfant ou un de ses camarades a déjà été harcelé en ligne, et 4% que leur enfant en a été victime (1 sur 25, soit un par classe en moyenne). Parmi ces jeunes, 24 % sont inscrits sur au moins un réseau social et ce sont les filles qui sont davantage confrontées à ce phénomène (25% contre 19% pour les garçons). Et se pose également la question de l’enfant « bourreau », puisque 10% des parents ont déjà été convoqués à l’école car leur enfant a pris part à l’humiliation d’un autre. 

Alors que les jeunes générations sont particulièrement connectées, il parait aujourd’hui indispensable qu’elles soient aussi sensibilisées aux bonnes pratiques du numérique, pour leur santé, leur sécurité mais également pour qu’ils deviennent des utilisateurs numériques avertis et responsables, pour un avenir numérique plus sûr.

Ø  Dans le cadre du mois européen de la cyberécurité, Kaspersky rappelle ainsi quelques conseils et bonnes pratiques pour aborder la question de la cybersécurité avec les plus jeunes.

Les conseils de Kaspersky aux parents pour une bonne hygiène numérique des enfants :

  • Établir des règles à la maison et s’y tenir ! Il est essentiel que les enfants aient conscience que leur temps d’écran est limité, que le smartphone est par exemple interdit à table ou pendant les devoirs, que les parents ont un droit de regard sur les contenus postés sans être trop intrusif, etc. Un défi plus difficile qu’il n’y paraît. Une récente étude européenne montre que 68% des parents ne parviennent pas à suivre les règles qu’ils imposent à leurs enfants à la maison. 
  • Utiliser des logiciels de contrôle parental comme Kaspersky Safe Kids sur l’ensemble des appareils numériques auxquels l’enfant a accès (ordinateur familial, ordinateur et smartphone personnel de l’enfant). 
  • Ouvrir le dialogue et communiquer avec son enfant en s’intéressant à ses activités en ligne, à ses centres d’intérêts, aux influenceurs qu’il suit par exemple. Pour mieux comprendre les centres d’intérêt des enfants en ligne, Kaspersky publie des rapports trimestriels. A l’été 2022 par exemple, la série Stranger Things, le mème Big Floppa et le jeu vidéo Roblox ont été particulièrement populaires. Et si vous en discutiez avec vos enfants ?
  • Ne pas hésiter à utiliser des outils ludiques pour échanger autour des dangers d’Internet en réalisant des quiz en ligne par exemple, comme le propose Kaspersky sur son site Internet dédié aux bons gestes numériques ou comme le proposera cybermalveillance.gouv.fr, à partir du 24/10.  
  • Sensibiliser sur le fait que les actions en ligne ont des répercussions dans la vie réelle. Une insulte, une menace en ligne peut avoir des conséquences dévastatrices pour celui qui en est la cible, et entraîner une condamnation pour son auteur dans la « vie réelle ». 
  •  Kaspersky a développé avec Skill-Cup une formation à la fois pour les enfants, les parents ou quiconque utilise Internet et souhaite étendre ses connaissances en matière de risques cyber.
  • Suivre les recommandations du CSA et des réseaux en matière d’âge requis pour accéder à un contenu. Pour rappel, selon les règles d’utilisation des réseaux sociaux tels que Twitter ou Instagram par exemple, l’inscription n’est pas autorisée pour les enfants de moins de 13 ans. De même, des séries comme Squid Game sont interdites aux moins de 16 ans. Les règles sont établies pour des raisons précises et il peut être important de les suivre afin d’éviter de confronter certaines sensibilités à des contenus non adaptés (directement ou indirectement via les camarades d’école par exemple). 

Quelques ressources autour de la sensibilisation des plus jeunes au numérique

  • Le podcast Cyber Pop autour de la lutte contre le cyber-harcèlement.
  • Le Privacy Checker de Kaspersky, pour vérifier la confidentialité des réseaux sociaux, la robustesse des mots de passe, etc.
  • Le Cyber Guide Familles, développé par le GIP ACYMA (cybermalveillance.gouv.fr) pour aborder la cybersécurité en famille et développer de bonnes pratiques.

Et les technologies ?

Pour répondre aux demandes et aux besoins réels des utilisateurs du numérique, Kaspersky a lancé en septembre 2022 une nouvelle gamme de solutions à destination du grand public complètement repensée. La nouvelle ligne de produits simplifiée comprend trois formules : Kaspersky Standard, Kaspersky Plus et Kaspersky Premium. Ces nouvelles formules peuvent être utilisés sur toutes les plateformes sans distinction, et chacun d'entre elles offre une protection pour différents types d'appareils sous Windows, Mac, iOS et Android.

Les modifications apportées à nos produits facilitent leur utilisation à tous les égards et notamment dans les domaines clés de la prévention (toutes les menaces dangereuses sont bloquées automatiquement et les utilisateurs en sont directement notifiés), du suivi (les utilisateurs sont informés des menaces et des actions potentiellement susceptibles de causer des dommages, et peuvent à cet égard actionner certains paramètres pour prévenir toute interruption de leur expérience numérique) et de la sensibilisation (les utilisateurs sont sensibilisés aux enjeux de la cybersécurité, grâce aux renseignements sur les menaces mis à leur disposition s’ils désirent en savoir plus).

En complément, Kaspersky propose aussi une solution de contrôle parental primée (Kaspersky Safe Kids), pour permettre d’accompagner les usages du numérique des enfants, notamment en :

·         bloquant l’accès aux contenus inappropriés ou dangereux.

·         définissant une limite de temps d’utilisation pour chaque enfant et appareil.

·         localisant les enfants grâce au suivi GPS.

·         alertant les parents lorsque les enfants sont sortis de la zone sécurisée prédéfinie.

Le numérique est un terrain d’opportunités, à condition d’avoir quelques bonnes pratiques et règles de sécurité. En plus des outils, les échanges sont cruciaux pour que parents et enfants puissent utiliser le numérique en toute confiance, et en toute sécurité.



[1] Étude commanditée par Kaspersky France et réalisée par IFOP via un questionnaire auto-administré en ligne entre le 17 et 22 septembre 2021 en France auprès de 960 parents d’enfants scolarisés à l’école élémentaire ou au collège.  

 

#Cybermois : Une première thématique capitale : la cybersécurité des enfants, une priorité présente et future

Le Cybermoi/s, ou mois européen de la cybersécurité, a pour but d’aborder à plusieurs voix les défis de la transition numérique. À la fois porteur d’innovation et de croissance, le numérique engendre aussi certains risques pour ses utilisateurs : des professionnels aux particuliers en passant par les administrations publiques. En tant qu’acteur de premier plan dans le domaine de la cybersécurité, Kaspersky entend bien transmettre le plus de connaissances possibles sur le sujet au cours de ce mois de sensibilisation. De nombreuses ressources sont mises à disposition par l’expert en cybersécurité, notamment grâce aux travaux des chercheurs du GReAT tout au long de l’année. Kaspersky proposera une thématique par semaine pour passer au crible les pratiques de cybersécurité actuelles et faire évoluer les habitudes vers un monde numérique plus sain et plus sûr.
Kaspersky Logo