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Présenté par SQM.

POLITICO Playbook Paris

Par PAULINE DE SAINT REMY et CLEA CAULCUTT

PRÉSENTÉ PAR

SQM

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Bonjour à toutes et à tous, bon réveil, nous sommes lundi 27 juin 2022.

AU PALAIS

FEU VERT POUR BORNE. Samedi soir, depuis le château d’Elmau en Bavière, à la veille d’un G7 dont on vous parle plus bas, Emmanuel Macron a fait savoir via une interview à l’AFP convoquée à la dernière minute qu’il avait “décidé de confirmer [sa] confiance à Elisabeth Borne”. Depuis le milieu de semaine dernière, la Première ministre, censée prononcer son discours de politique générale dans huit jours exactement, s’est “bougé le popotin”, dans les mots d’un proche du chef de l’Etat. Objectifs : se faire enfin connaître des Français — à coups d’interviews à Paris Match ou de confidences sur LCI — et tenter de s’imposer comme cheffe de la majorité présidentielle, en garnissant son agenda de rendez-vous politiques. Bref, “elle s’est accrochée, elle a montré qu’elle en a envie, aux parlementaires et au président”, résumait le même.

Omettre des horloges. De l’aveu d’un conseiller de l’Elysée, il s’agissait aussi samedi de clore la séquence de l’ultimatum lancé par le président, mercredi dernier, lorsqu’il a donné 48 heures aux forces politiques d’opposition pour dire dans quelle mesure elles étaient prêtes à l’aider à “bâtir des compromis”. 72 heures après, à l’AFP toujours, après avoir constaté que les “partis de gouvernement” ne parlaient pas d’une seule voix, Emmanuel Macron a d’ailleurs officiellement “donné mandat” à sa Première ministre pour “explorer avec les groupes de l’Assemblée nationale (…) le degré de coopération auquel ils sont prêts”. Soit exactement ce qu’elle s’était attelée à faire dès le soir du second tour. Mais cette fois, “formellement et précisément”, s’il vous plaît.

Chasseurs de têtes. Ainsi la locataire de la rue de Varenne commencera-t-elle aujourd’hui à recevoir les chefs de file des formations politiques représentées à l’Assemblée. Pendant ce temps, le travail des soutiers de l’Elysée, de Matignon et du ministère de Relations avec le Parlement se poursuit en coulisses. Ils s’attellent à identifier un par un les députés de droite comme de gauche qui ont commandé une carafe d’eau avec leur pichet de vin, et qui seraient donc prêts à voter la confiance au gouvernement ou le budget — ou, plus vraisemblablement, à s’abstenir.

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MERCATO DE MI-SAISON. Là n’est pas le seul item sur la to-do list de la Première ministre en ce début de semaine : Emmanuel Macron a aussi annoncé samedi soir lui avoir demandé de lui “soumettre des propositions pour la formation d’un nouveau gouvernement d’action au service de la France”. La nouvelle saison des pronostics à deux euros et autres listes gouvernementales dégotées par le cousin d’un ami qui connaît est donc officiellement ouverte.

Rappelons, à ce sujet, que la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, sa collègue de la Transition écologique Amélie de Montchalin, et la secrétaire d’Etat à la Mer, Justine Benin, devront quitter leur poste après avoir été battues aux législatives, bien qu’on leur ait demandé de rester provisoirement. Le ministère du Logement attend également d’être occupé, sans oublier le portefeuille ô combien sensible des Outre-Mer. Lâché au bout d’un mois par Yaël Braun-Pivet, qui briguera demain la présidence de l’Assemblée, il est revenu à Elisabeth Borne, dans l’attente d’une nomination.

Le cas Abad. Faudra-t-il aussi profiter du renouvellement de l’équipe gouvernementale pour exfiltrer Damien Abad ? La question du maintien du ministre en charge des Solidarités se posera bien, en tout cas, nous confiait hier un conseiller élyséen, bientôt quinze jours après la révélation par Mediapart d’une nouvelle accusation de tentative de viol à l’encontre de l’ex-président du groupe LR à l’Assemblée. Et ce, bien que l’Elysée ait campé jusqu’à présent sur sa position de respect du principe de la présomption d’innocence. “Je ne vois pas comment Borne n’en fait pas un point dur, il lui faut quelques scalps”, commentait en écho une conseillère de la majorité jointe nuitamment par Playbook. “Au-delà même des affaires, il prend une grosse place, mais politiquement, il ne rapporte plus rien…” Autant dire que le sort de la secrétaire d’Etat à la Francophonie, Chrysoula Zacharopoulou, visée par des plaintes pour viol dans le cadre de sa pratique gynécologique, sera lui aussi forcément discuté.

DES NOUVELLES DE LA NOUVELLE MÉTHODE. Sur le fond, samedi, le chef de l’Etat n’a que très peu tendu de perches à ses futurs soutiens potentiels, expliquant que la “base [des] discussions sera le projet présidentiel, qui pourra être amendé ou être enrichi”. De même, lors d’un échange informel avec la presse, à Elmau dimanche, le président a en encore insisté sur le fait qu’il y a, malgré tout, “une majorité relative, et donc (…) un programme et un projet”. Arrivé en bras de chemise, le président, qui ne se prête que peu souvent à l’exercice et qui, d’après un participant joint par Playbook, a tâché de la jouer aussi amical et fringant que possible, a tout de même évoqué à plusieurs reprises des “accords” possibles, et répété en outre que “le compromis, c’est pas l’abandon de l’ambition”.

Sur le banc. Emmanuel Macron a exclu le RN et la France insoumise des “formations de gouvernement” avec qui la majorité espérait toper. “Leurs idées ne sont pas conformes aux principes de la République, sur la laïcité et sur beaucoup d’autres choses”, a-t-il expliqué à propos de l’ancien Front national, ajoutant ne pas placer pour sa part un “signe égal” entre les deux “extrêmes”, mais que “LFI, qui est d’une gauche radicale, a des ambiguïtés sur ces sujets”. Il note, toutefois, sans autre commentaire, que “LFI et le RN ont dit qu’ils regarderaient texte pas texte et qu’ils n’excluaient pas de voter des articles ou des textes”.

La fixette mercenaires. Si le plan présidentiel de sortie de crise se précise légèrement — à noter qu’Emmanuel Macron a redit ce week-end son intention d’installer son Conseil national de la refondation (CNR) — il ne convainc pas encore pleinement dans les rangs de la majorité, où la communication de l’exécutif, notamment, interroge. “Il faut arrêter de chercher des réponses institutionnelles marquées, alors qu’il n’y aura pas de majorité fixe, c’est évident ! On trouvera jamais 30 mercenaires prêts à nous soutenir”, soupirait ainsi un marcheur issu de LR, joint par Playbook hier soir. “Il faut vraiment ne jamais avoir foutu les pieds à l’Assemblée pour croire que les mecs vont s’engager pour des textes maintenant… La seule solution, c’est le pur pragmatisme. Texte par texte. C’est l’empirisme macronien. Et ça tombe bien : il adore ça. C’est chez le PR que ça va se passer!”

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DIPLO FOCUS

LA REUNION DES PUISSANTS. Les chefs d’État et de gouvernement du G7 se retrouvent aujourd’hui au château d’Elmau pour une deuxième journée de marathon diplomatique, avec l’Ukraine au cœur des discussions. L’invité le plus attendu, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, s’adressera aux dirigeants en visio et appellera sans surprise les puissances occidentales à redoubler leurs efforts pour soutenir son pays. Dans son intervention quotidienne de samedi, Zelensky, visiblement tendu et fatigué, a demandé plus de livraisons d’armes, plus de sanctions, et a confié que les Ukrainiens rentraient dans une “phase difficile” de la guerre, “spirituellement, émotionnellement”, sans savoir combien de temps les affrontements allaient encore durer.

L’or et le sang. Une première réponse des Occidentaux est arrivée avant même le démarrage officiel du sommet dimanche, avec l’annonce par le président américain Joe Biden de l’interdiction des importations d’or russe, “une exportation majeure qui rapporte des dizaines de milliards de dollars à la Russie”, selon ses mots sur Twitter. Quatre pays, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et le Canada sont à l’origine de cette initiative.

Des ventres vides. La sécurité alimentaire sera l’autre grand sujet que les dirigeants du G7 aborderont aujourd’hui, avec l’idée d’empêcher que la guerre en Ukraine provoque des famines dans les pays les plus pauvres du monde, notamment en Afrique. Des millions de tonnes de céréales sont bloqués en Ukraine à cause du blocus russe sur la mer Noire. Les chefs d’Etat devraient évoquer l’augmentation de la production dans d’autres régions du monde ainsi que des solutions pour faire sortir le blé ukrainien.

DIRECT G7. Nos collègues de POLITICO se mobilisent pour vous faire suivre le G7 en direct. N’hésitez pas à parcourir notre live-blog (en anglais) consacré au sommet dès ce matin. Pour la compréhension orale, c’est sur un Twitter Space ici dès 18h30.

MÉSENTENTE CORDIALE. Boris Johnson qui s’apprête à prendre Emmanuel Macron, en mode afterwork, dans ses bras : voilà une séquence photographique bien préparée, prévue pour “revitaliser et réchauffer la relation”, selon un conseiller de l’Elysée auprès de Reuters. Disons-le carrément : leurs sourires joviaux en marge de leur entretien bilatéral devaient symboliser la réconciliation franco-britannique, un après la fameuse “guerre des saucisses”, ainsi que l’a qualifiée la presse d’outre-Manche. Ce conflit charcutier avait éclaté après un tête-à-tête entre les deux hommes au sommet du G7, il y a un an de cela. Hier, on a parlé ni de “Brexit” ni de “protocole nord-irlandais”.

Une discussion, deux versions. Le président français, lui, est ressorti de l’entretien pour l’échange off the record dont Playbook vous parlait plus haut. L’ambiance était “bonne”, a débriefé Macron, “toujours bonne quand il s’agit de discussions bilatérales” avec BoJo, a-t-il tenu à ajouter. D’après lui, l’un et l’autre ont affirmé leur volonté de “se coordonner” sur l’Ukraine avec “la conviction” qu’ils avaient “la même vision”. Mais c’est un autre son de cloche qui est sorti côté britannique. Selon le porte-parole de Downing Street, Johnson aurait mis en garde le président contre “toute tentative de régler le conflit maintenant” en Ukraine, qui n’entraînerait qu’une “instabilité durable” et qui donnerait à Vladimir Poutine “le droit de manipuler les pays souverains et les marchés internationaux à perpétuité”.

Une déclaration démentie fermement par l’Elysée : “Non, le Premier ministre n’a ‘pas mis en garde’ le président”, a pianoté une conseillère sur une boucle WhatsApp réservée à la presse internationale. BoJo et Emmanuel Macron n’auraient eu qu’une “discussion” où le président “a réaffirmé avec force sa détermination à soutenir l’Ukraine”, à en croire la même. Le spin britannique, de son côté, permet à Johnson de se positionner en homme dur, en sous-entendant une faiblesse de la part de la France. Ceci alors que les nombreuses conversations téléphoniques entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, ainsi que les déclarations du président français sur une possible “humiliation” de la Russie qu’il conviendrait d’éviter, ont alimenté les suspicions sur le fait que le chef de l’Etat chercherait à négocier un compromis de sortie de crise entre l’Ukraine et la Russie. Lors de son voyage à Kiev récemment, le président français s’est défendu avec force sur ces points, en affirmant que c’était à l’Ukraine seule de décider de faire ou non des concessions territoriales.

Point CPE. Si l’affaire a quelque peu agité le Sunday roast de nos confrères londoniens, Emmanuel Macron a malgré tout fait preuve de générosité (ou d’indifférence), tweetant une photo de lui avec Johnson sur le thème de sa proposition de Communauté politique européenne, à propos de laquelle il assure que son homologue a manifesté un véritable “enthousiasme”, et qui pourrait à terme devenir une piste d’atterrissage pour la Grande-Bretagne post-Brexit.

L’AUTRE MENACE. Les dirigeants du G7 ont également annoncé dimanche un plan de 600 milliards de dollars visant à contrer les efforts de la Chine pour étendre son influence sur les économies émergentes via des investissements massifs. Le sujet de la Chine, dont la montée en puissance suscite des inquiétudes, est un sujet délicat, car les Occidentaux ne veulent pas la mettre sur le même plan que la Russie. Le mot “Chine” n’a par ailleurs jamais été prononcé lors de la prise de parole de Joe Biden, même si la cible de ce programme de développement est évidente. “Lorsque les démocraties feront tout ce que nous pouvons offrir”, elles “triompheront des autocraties”, a déclaré le président américain.

Le contenu du plan. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué que l’objectif était de présenter au monde une “puissante impulsion d’investissement pour montrer à nos partenaires du monde en développement qu’ils ont le choix”. Les Etats-Unis devraient le financer à hauteur de 200 milliards d’euros, en complément des 300 milliards déjà annoncés par l’Union européenne, auxquels s’ajouteront les contributions des autres membres du G7. Pour en savoir plus sur la genèse de cette contre-offensive, née en 2021, jetez-vous sur l’article de nos collègues Jonathan Lemire et Karl Mathiesen (en anglais).

L’ironie du rotor. Karl, notre collègue spécialisé dans les questions d’environnement, s’est d’ailleurs fait embarquer par surprise dans un hélicoptère afin de se rendre à un point presse sur le plan d’investissement — qui, par ailleurs, se veut vert comme la forêt bavaroise. Le gain de temps fut absolument nul comparé au trajet de bus initialement prévu, puisqu’avant d’embarquer, un soldat allemand a déroulé les consignes de sécurité, et que Karl et ses compagnons de vols ont dû attendre que des vans les emmènent à l’héliport. Retrouvez ici le récit de notre ami qui a explosé son bilan carbone à l’insu de son plein gré.

À L’AGENDA

Emmanuel Macron est toujours à Elmau (Allemagne) pour le sommet du G7. De 10 heures à midi, il participe à une session de travail sur les conflits dans le monde. A midi, le sommet accueille les délégations des Etats partenaires et des organisations internationales invitées. De 12h30 à 14 heures, déjeuner de travail consacré à l’investissement pour un meilleur avenir (climat, énergie, santé), suivi d’une photo de groupe. A 15h30, le président participe à une session de travail sur la résilience collective (sécurité alimentaire, égalité f/h). Départ des délégations d’organisations internationales. Session culturelle et dîner social à partir de 18h30. 

Sénat : la délégation aux droits des femmes se rend dans la Vienne à l’invitation du sénateur Bruno Belin, de la Présidente et des co-rapporteurs du rapport “Femmes et ruralité : en finir avec les zones blanches de l’égalité” afin de présenter le rapport aux élus du département et aux acteurs de terrain. 

A noter : réunion du conseil municipal de Grenoble. Alain Carignon, ancien maire de la ville et élu d’opposition, devrait demander la démission d’Eric Piolle via une question orale présentée au conseil.

MATINALES

7h30. Public Sénat : Bernard Jomier, sénateur PS de Paris, vice-président de la commission des affaires sociales. 

7h40. France 2 : Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’AN … RTL : Isabelle Rome, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances … France Culture : Ludovic Vigogne, journaliste politique à L’Opinion. RMC : Patrice Geoffron, économiste.

7h45. Radio J : Matthieu Orphelin, ancien député,  pour son livre “A quand l’écologie en grand”. 

7h50. France Inter : Caroline Fourest, essayiste, journaliste … France Info : Laurent Jacobelli, député de Moselle, porte-parole du RN. 

8h10. France 2 : Michel Lejoyeux, professeur en psychiatrie et addictologie.

8h15. Europe 1 : Olivier Marleix, président du groupe LR à l’AN … CNEWS : Fabien Roussel, secrétaire national du PCF … Sud Radio : Prisca Thévenot, députée des Hauts de Seine… Radio Classique : Bernard-Henri Lévy, philosophe … BFM Business : Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs. 

8h20. France Inter : Jean-François Copé, maire LR de Meaux … RFI : Jérôme Guedj, député NUPES-PS de l’Essonne. 

8h30. France Info : Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur … BFMTV/RMC : Bruno Le Maire, ministre de l’Économie … LCI : Julien Bayou, secrétaire national EELV.

CARNET

Nouveaux cas quotidiens de COVID-19 (moyenne sur sept jours) : 54 241.

DANS LE JORF : Amin Mansouri a quitté le cabinet d’Isabelle Rome le 13 juin, où il était directeur adjoint de cabinet. Il est remplacé par Samira Jemai à partir du 21 juin. Laetitia Pierrat est nommée conseillère communication et presse au cabinet de Catherine Colonna à partir du 20 juin. Clémence Lenoir est nommée conseillère en charge de la macroéconomie au cabinet de Bruno Le Maire à partir du 20 juin. 

ANNIVERSAIRES : Robert Therry, ancien député … notre collègue Jakob Hanke Vela, co-auteur de Brussels Playbook. 

Un grand merci à : notre éditeur Jules Darmanin, Julie Tomiche pour la veille et Grace Stranger pour la mise en ligne.

**A message from SQM : SQM, l'un des leaders mondiaux du lithium, soutient la campagne "Race to Zero” en développant une production durable de lithium pour alimenter les véhicules électriques nécessaires à la transition « Net Zero ». Dans le cadre de cette campagne, SQM s'est engagée à réduire les émissions de CO2 de toutes ses activités conformément à l'Accord de Paris. L'entreprise a commencé à développer des procédures pour décarboniser ses itinéraires logistiques, avec la mise en place du premier camion électrique à fort tonnage. Cela permettra à l'exploitation minière de réduire ses émissions de CO2 de 3 840 tonnes par an. L'engagement de SQM envers les objectifs de développement durable de l'ONU et ses efforts de conservation des ressources lui ont valu d’être mentionnée dans le Sustainability Yearbook 2022 de S&P, une publication prestigieuse qui distingue plus de 700 des meilleures entreprises du monde en matière de gestion ESG. Plus d'informations ici.**

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