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Cyber-actualités : Si Aramco avait utilisé notre technologie Antidrone… ; honeypots pour arrêter les malwares qui s’en prennent à l’IoT !

Bonjour les amis !

Nous avons récemment entendu une Cyber-histoire du côté obscur qui était plus que surprenante. Vous en avez certainement entendu parler puisqu’elle a fait la une des journaux du monde entier. Il s’agit de l’attaque de drones sur Aramco, en Arabie Saoudite, qui a empêché la production de millions de barils de pétrole par jour et a engendré des dégâts qui s’élèvent à plusieurs centaines de millions de dollars.

Malheureusement, je crains que ce ne soit que le début. Vous vous souvenez de ces drones qui ont bloqué l’aéroport de Heathrow (ou bien de Gatwick) il y a quelque temps ? Les choses suivent leurs cours. Il y en aura d’autres, c’est indéniable. Les houthis ont revendiqué l’attaque mais l’Arabie Saoudite et les États-Unis accusent l’Iran. L’Iran nie toute responsabilité. En d’autres termes, toujours le même bras de fer au Moyen-Orient. Ce n’est pas le sujet de notre article puisque nous ne parlons pas de géopolitique, vous aviez oublié ? Non, moi tout ce que je veux dire c’est que pendant que certains continuent à se montrer du doigt nous avons mis au point une solution qui arrête les attaques de drones, comme celle d’Aramco. Mesdames et messieurs, j’ai l’honneur de vous présenter… notre nouvelle technologie Antidrone !

Comment fonctionne-t-elle ?

Le dispositif calcule les coordonnées de l’objet en mouvement et le réseau neuronal détermine s’il s’agit d’un drone. Si la présence d’un drone est confirmée, alors il bloque la connexion entre l’appareil et la télécommande. Par conséquent, le drone retourne à sa base ou atterrit là où il se trouve lorsqu’il est intercepté dans le ciel. Ce système est fixe ou mobile et peut, par exemple, être installé sur un véhicule mobile.

Notre technologie Antidrone cherche avant tout à protéger les infrastructures particulièrement importantes, les aéroports, les objets industriels et bien d’autres propriétés. L’incident qui a eu lieu à Aramco montre que cette technologie est plus que nécessaire et urgente pour éviter d’autres situations similaires. De plus, les choses ne vont pas se calmer : en 2018, le marché mondial des drones représentait 14 milliards de dollars et les prévisions disent qu’il pourrait s’élever à 43 milliards de dollars en 2024 !

Il est évident que le marché de la protection contre les drones malveillants va également se développer, et que cette croissance sera rapide. Pour le moment, notre technologie Antidrone est la seule du marché russe à pouvoir détecter ces objets grâce à la vidéo et à un réseau neuronal, et est la première dans le monde à utiliser un balayage laser pour localiser les drones.

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Si j’avais reçu un dollar chaque fois que l’on m’a posé cette question au cours de ces 30 dernières années…

Bonjour les amis !

Savez-vous quelle est la question que l’on me pose le plus souvent lorsque je donne une interview ou une conférence de presse ?

La première fois qu’elle m’a été posée, c’était dans les années 90. Rapidement, elle est devenue la question redoutée qui m’a toujours donné envie de lever les yeux au ciel, tentation à laquelle j’ai résisté :). Après quelques années, j’ai décidé d’accepter le caractère inévitable de cette question et j’ai commencé à improviser et à ajouter des détails à mes réponses. Aujourd’hui encore, bien que mes réponses aient été publiées et diffusées à maintes reprises dans tous les médias à travers le monde, on me la pose encore et encore, inlassablement. Dernièrement, toutefois, c’est comme si la boucle était bouclée : lorsque l’on me pose cette question, j’aime me rappeler ces jours-ci !

En suis-je venu à bout ?

La question est : « Quel est le premier virus que vous avez découvert ? » et toutes les questions en rapport avec ce sujet, comme par exemple quand l’ai-je détecté, comment ai-je nettoyé l’ordinateur qui avait été infecté, etc.

Il s’agit d’une question très importante puisque si ce virus n’avait pas infecté mon ordinateur à cette époque, je n’aurais peut-être pas changé radicalement de carrière ; je n’aurais peut-être pas créé le meilleur antivirus au monde ; je n’aurais peut-être pas fondé une des plus grandes entreprises privées de cybersécurité et plus encore. Il est donc évident que ce virus a joué un rôle fatidique et a été un des premiers signes avant-coureurs  de ce qui allait suivre : des milliards de « descendants » puis, plus tard, la cybercriminalité, la guerre cybernétique, le cyber-espionnage ainsi que tous les cybercriminels du monde entier qui se cachent derrière tout cela.

Enfin… vous voulez peut-être savoir quelle est la réponse, non ?

Ce virus s’appelait Cascade.

Mais pourquoi toute cette nostalgie autour de ce virus tout à coup ? En lire plus :Si j’avais reçu un dollar chaque fois que l’on m’a posé cette question au cours de ces 30 dernières années…

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Cyber-histoires du côté obscur : hypocrisie informatique, œil pour Mirai et dent pour dent, le GCHQ vous surveille et éloignez-vous de BlueKeep.

Bonjour les amis !

Commençons par les bonnes nouvelles…

« La plus testée, la plus récompensée » encore une fois.

AV-Comparatives, laboratoire reconnu de tests indépendants, a récemment publié les résultats de son étude annuelle. L’entreprise a interrogé plus de 3000 personnes dans le monde entier vers fin 2018. Une des 19 questions était la suivante : Quelle solution de sécurité anti-malware utilisez-vous principalement sur votre ordinateur de bureau ? Devinez quelle marque figure parmi les premières en Europe, Asie et Amérique du Sud/Centrale ? Oui : K ! Nous occupons la seconde place en Amérique du Nord mais je suis convaincu que cette situation n’est que temporaire. De plus, nous avons été choisis en Europe comme la solution de sécurité la plus souvent installée sur les smartphones. Nous occupons aussi la première place de la liste des entreprises que les utilisateurs demandent le plus souvent d’essayer, tant au niveau personnel que professionnel. Génial ! Nous adorons passer des tests et vous savez pourquoi ! D’ailleurs vous pouvez obtenir plus de renseignements sur les tests indépendants et les commentaires qui parlent de nos produits.

« Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. » Matthieu 7:5.

En mai, nous avons à nouveau découvert une porte dérobée qui offre des caractéristiques très utiles pour faire de l’espionnage. Quels dispositifs technologiques sont affectés par cette porte dérobée ? Les russes ? Les chinois ? En réalité, il s’agit (à nouveau) de Cisco. Y-a-t ‘il eu une tempête médiatique ? Cette histoire a-t-elle fait la une pendant des semaines ? De nombreux articles sur les menaces en matière de sécurité nationale ont-ils été publiés ? A-t-il été question d’interdire les appareils de Cisco en dehors des États-Unis ? Quoi ? Vous n’en avez pas entendu parler ? Pourtant tout cela a eu lieu pendant que Huawei se faisait lyncher internationalement alors qu’il n’y avait pas de porte dérobée ni de preuve irréfutable.

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Cyber-histoires du côté obscur – version SAS 2019.

Bonjour à tous !

Je vous présente donc le dernier article de la série des cyber-actualités que je publie de temps à autre ; je parle bien sûr des mises à jour cyber-histoires du côté obscur. Je vais donc vous parler de certaines des interventions auxquelles j’ai pu assister lors de notre rencontre annuelle Security Analyst Summit qui s’est tenue à Singapour le mois dernier.

Chaque édition du SAS se distingue par les présentations faites par les experts. Contrairement à d’autres conférences géopolitiquement correctes, ici les analystes prennent la parole pour partager leurs découvertes au sujet de n’importe quelle menace informatique, peu importe d’où elle vient, et ils le font par principe. Après tout, un malware est un malware, et les utilisateurs doivent s’en protéger quelles que soient les intentions de ceux qui le présentent. N’oubliez pas l’effet boomerang.

Si certains médias n’hésitent pas à raconter des mensonges sur nous afin de répliquer à cette position de principe, alors qu’il en soit ainsi. Ils ne s’en prennent pas seulement à nos principes puisque nous mettons en pratique ce que nous prêchons. Nous sommes en tête lorsqu’il s’agit du nombre d’opérations de cyber espionnage résolues. Nous n’envisageons pas d’adopter une attitude différente au détriment de nos utilisateurs.

Voici un résumé des recherches les plus intéressantes que certains experts ont présentées lors du SAS. Il s’agit des histoires les plus captivantes, choquantes et effrayantes qui vont vous laisser bouche-bée.

 

  1. TajMahal

L’an dernier, nous avons mentionné une attaque qui s’en était prise à une organisation diplomatique en Asie centrale. Il n’est pas surprenant de voir que les cybercriminels soient intéressés par ce genre d’institution. Les systèmes d’informations des ambassades, consulats et missions diplomatiques ont toujours intéressé d’autres états et leurs agences d’espionnage, ou n’importe quelle personne ayant de mauvaises intentions ainsi que les connaissances techniques et les moyens financiers suffisants. Oui, nous avons déjà lu un roman d’espionnage. Il y a toutefois quelque chose de nouveau : ils ont construit un vrai  » TajMahal  » pour les attaques. Il s’agit d’une plateforme APT avec un grand nombre de plug-ins utilisés pour toutes sortes de scénarios d’attaque grâce à divers outils. Nous n’avions encore jamais vu autant de plug-ins dans une plateforme APT.

La plateforme se divise en deux : Tokyo et Yokohama. La première est la porte dérobée principale, qui permet également de transmettre le programme malveillant. Yokohama a de nombreuses fonctionnalités : vol de cookies, interception de documents en attente d’impression, enregistrement des appels VoIP (y compris WhatsApp et FaceTime), captures d’écran, et bien d’autres choses. L’opération TajMahal est active depuis au moins cinq ans. Sa complexité nous laisse croire qu’elle a été conçue pour s’en prendre à plus d’une personne. Il ne nous reste plus qu’à découvrir qui sont les victimes.

Vous pouvez obtenir plus de renseignements sur cette APT géante ici.

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Cyber-histoires du côté obscur, et d’autres positives.

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, j’ai quelques informations surprenantes à partager avec vous en matière de cybersécurité. J’ai d’abord quelques histoires assez inquiétantes, puisqu’il s’agit de menaces qui proviennent d’un petit appareil omniprésent et indispensable pour certaines personnes, ne serait-ce que pour quelques minutes, puisqu’ils le prennent même pour aller aux toilettes ou pour dormir. Les autres informations sont assez positives et encourageantes, et parlent de femmes qui vont de succès en succès en informatique. Parfait, approfondissons d’abord les aspects les plus inquiétants…

Ne soyez pas victime d’Asacub

Actuellement, les personnes ont tendance à confier de nombreux renseignements à leur smartphone (fiable ?) : données bancaires, documents personnels et professionnels importants, messages (qui contiennent souvent des données très personnelles qu’il vaut mieux garder à l’abri des regards indiscrets), et autres. Mais je suis certain que je ne vous apprends rien de nouveau, et que vous faites peut-être partie de ces personnes. Si tel est le cas, alors vous devez lire attentivement cet article…

Une forte hausse a été détectée fin août dans la prolifération du cheval de Troie Asacub qui touche Android, et qui exploite cette faiblesse singulièrement humaine : la curiosité. Le cheval de Troie envoie un message qui contient le texte suivant : « Salut John : tu devrais avoir honte ! [lien] », ou « John, Pete vous a envoyé un MMS : [lien] ». John est un peu perplexe mais curieux comme une belette. Il se demande quelle pourrait bien être cette photo, clique sur le lien, et télécharge (de bon cœur) une application… qui arrive discrètement à accéder à tout son répertoire, et commence à envoyer des messages similaires à ses contacts.

Mais cet habile malware ne s’arrête pas là. Il peut, par exemple, lire les messages que vous recevez, et envoyer le contenu aux pirates informatiques qui exécutent le malware ; ou encore envoyer des messages avec un contenu spécifique à un numéro donné. Cette capacité à intercepter et envoyer des messages permet, entre autres, aux auteurs du cheval de Troie de se transférer des fonds à l’aide de la carte bancaire de la victime, si elle est numériquement connectée au numéro de téléphone. Comme si cela n’était pas suffisant, il existe un bonus pour les victimes : la facture élevée de l’opérateur mobile pour avoir envoyé tous ces messages.

Comment vous protéger d’un malware mobile si redoutable ?

Voici quelques conseils :

  • Ne cliquez pas sur les liens suspects ;
  • Vérifiez minutieusement quels droits l’application que vous avez téléchargée essaie d’obtenir (microphone, appareil photo, position, …) ;
  • L’étape la plus importante et la plus simple : installez une solution de confiance sur votre smartphone Android.

Android ? Hmmm. Je peux déjà entendre votre soupir de soulagement :  » Aaaahhh, Dieu merci, j’ai un iPhone !  »

Que les amoureux d’Apple ne se réjouissent pas trop vite ! Nous avons aussi quelques liens pour vous. Ne vous inquiétez pas, en toute honnêteté vous pouvez suivre ces liens :

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Cyberprévisions : 2017.

Les Homo Sapiens sont ainsi : nous sommes constamment (même imprudemment) en train de nous tourner vers l’avenir pour essayer de trouver ce qu’il pourrait nous réserver. Plusieurs disent que nous devrions tous vivre au jour le jour (après tout, on ne sait pas de quoi demain est fait), cependant cela ne marche pas pour tout le monde, et la plupart d’entre nous ont besoin de faire au moins quelques plans pour le futur.

Il existe néanmoins différentes approches de regarder devant soi.

Il y a des croyances au destin, des suppositions pures, des superstitions quant au fait de lancer une pièce de monnaie etc. Il n’y a pas non plus de croyances concernant l’avenir. Il existe toutefois une approche scientifique bien supérieure. C’est un peu la spiritualité orientale, celle de ne pas être tout à fait dans le présent, mais à la place d’analyser avec soin le présent – pour être en mesure de prédire l’avenir le plus précisément possible. Et c’est exactement ce qui est fait pour prédire le cyberfutur ; en particulier, la sécurité du cyberfutur. Et c’est ce qu’on fait, peu à peu chaque jour, mais aussi largement, profondément et surtout, joyeusement, chaque année, lorsque nous réunissons l’élite mondiale de la cybersécurité lors d’une assemblée d’une semaine dans une station balnéaire tropicale, cette assemblée que nous appelons le Security Analyst Summit (SAS) :

Oups, mauvaise vidéo. Voici la bonne… :

Ah non, celle-ci :

Je ne sais pas très bien comment cela se fait, mais chaque année, le SAS ne cesse de s’améliorer. Je m’explique, ça a toujours été grâce à l’Équipe internationale de recherche et d’analyse (GReAT), et elle ne cesse de se développer : plus d’experts, une meilleure qualité de contenu, de meilleures idées plus nombreuses, plus lisses, plus cools, avec toujours plus d’exclusivités mondiales et de matériel exclusif.

Et c’est de ce matériel exclusif dont je parlerai dans cet article de blog. Plus particulièrement de mon top 5 des présentations favorites du SAS 2017. Je ne dis pas que les autres n’étaient pas bonne ou sans plus, c’est juste que je n’y étais pas présent, par conséquent je n’ai pas pu toutes les voir dans la mesure où elles avaient lieu simultanément dans différentes salles. De plus, chacun a ses goûts ; eh bien, voici un guide pour les miens !…

C’est parti !…

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StoneDrill : Nous avons découvert un nouveau malware puissant nettoyeur de disque dur, et c’est du sérieux.

Si vous êtes un lecteur régulier de mon blog, vous connaîtrez sûrement notre Équipe internationale de recherche et d’analyse (GReAT), 40 excellents experts éparpillés à travers le monde, spécialisés dans la protection de nos clients contre les cybermenaces les plus sophistiquées. Ces experts aiment comparer leur travail à de la paléontologie : en explorant le web dans ses moindres recoins, à l’affût des « os  » des « cybermonstres ». Certains pourraient considérer cela comme une approche désuète : qui y’a-t-il d’aussi spécial à propos de l’analyse des os des « créatures » découlant d’un passé lointain lorsque la protection de vos réseaux contre les monstres qui sont vivants s’avère être une clé ? Eh bien, voici une récente histoire qui prouve que parfois vous ne trouverez pas les monstres vivants d’aujourd’hui sans vous pencher sur les anciens….

Certains d’entre vous sauront ce que sont les soi-disant nettoyeurs de disque dur, un type de malware qui, une fois installé sur un PC infecté, efface complétement toutes les données, nettoyant entièrement les données de l’ordinateur de l’utilisateur, en n’épargnant aucune pièce du hardware. Le nettoyeur de disque dur le plus connu (et horrible) est Shamoon, un malware qui a beaucoup fait parler de lui au Moyen Orient en détruisant des données sur plus de 30 000 appareils de la plus grande compagnie pétrolière au monde, Saudi Aramco, et en frappant également un autre géant énergétique, Rasgas. Imaginez : + de 30 000 pièces d’hardware inexploitables dans la plus grande compagnie pétrolière au monde…

Shamoon, Shamoon 2.0, StoneDrill, Newsbeef. Ces nettoyeurs de disque dur se répandent à travers le monde

Curieusement, depuis sa campagne dévastatrice contre l’entreprise saoudienne, en 2012, on a peu entendu parler de Shamoon, jusqu’à qu’il fasse son retour en 2016 comme étant Shamoon 2.0, avec plusieurs nouvelles vagues d’attaques, une fois de plus au Moyen-Orient.

Depuis que les nouvelles vagues des attaques de Shamoon ont commencé, nous avons réglé nos capteurs afin de découvrir le plus de versions de malwares possibles (parce que, soyons réalistes, nous voulons qu’AUCUN de nos clients ne soit victime d’un malware tel que Shamoon, jamais). Et nous avons réussi à trouver plusieurs versions, hourra ! Mais ensemble et contre toute attente, nous avons pris dans nos filets un type de malware nettoyeur de disque dur complètement nouveau, que nous avons appelé StoneDrill.

La base du code de StoneDrill est différente de celle de Shamoon, et c’est la raison pour laquelle nous pensons qu’il s’agit d’une famille de malware complétement différente, elle utilise aussi certaines techniques de prévention et de détection avancées, ce que Shamoon ne fait pas. Il s’agit donc d’un nouvel acteur, cela ne fait aucun doute. Et un des éléments les plus inhabituels (et inquiétants) que nous avons appris au sujet de ce malware est qu’à la différence de Shamoon, StoneDrill ne limite pas le champ de ses victimes à l’Arabie Saoudite ou à d’autres pays voisins. Jusqu’à présent, nous n’avons trouvé deux cibles de ce malware, dont l’une d’entre elles est basée en Europe.

Pourquoi cela est-il préoccupant ? Parce que cette découverte indique que certains acteurs malveillants armés de cyber outils dévastateurs tâtent le terrain dans des régions où auparavant des acteurs de ce type étaient rarement intéressés.

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Infecter un ami, redémarrer des Boeing, boucher des trous sans authentification et plus encore.

Bonjour mes amis !

Voici mon nouvel article de la série « Uh-oh Cyber-Actualités« , celle où je vous tiens au courant de tout ce qui se passe de terriblement fragile et d’effrayant dans le monde numérique.

Depuis le dernier « Uh-oh », beaucoup d’actualités se sont accumulées et nécessitent votre attention. Oui, le flux de « Uh-oh » est passé de simples gouttes de ruisseau de montagne aux chutes du Niagara. Et ce flux ne cesse de s’accélérer…

En tant que vétéran de la cyberdéfense, je peux vous dire que par le passé, on parlait des cataclysmes à l’échelle planétaire pendant six mois. Tandis qu’aujourd’hui, le flux des messages est comme du saumon pendant la période du frai : surchargé ! Inutile de dire que les nouvelles de nos jours vont tellement vite, qu’on pourrait les comparer à des attaques par déni de service. « J’ai appris l’autre jour le piratage de Mega-Corporation X où tout a été volé, même le hamster du patron a été emporté par un drone ! »…

Qu’importe, puisque le nombre de cyber scandales a augmenté rapidement, par conséquent le nombre de scandales aussi. Auparavant, il y en avait trois ou quatre par blog. Aujourd’hui : sept !

Vous avez préparé le popcorn/le café/la bière ? C’est parti…

1) Infecter un ami et débloquer ses fichiers gratuitement.

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Bref aperçu des attaques par déni de service.

C’est donc arrivé : l’abréviation « DDoS » a fait son entrée dans le lexique, à tel point que le mot attaque par déni de service n’est pas écrit dans son intégralité dans les journaux d’intérêt général. Eh bien en réalité, certains ne connaissent pas encore ce que cette abréviation signifie, mais tout le monde sait qu’une attaque par déni de service est très néfaste pour un large panel de cibles, avec quelque chose d’important qui soudainement ne fonctionne pas, avec des employés qui se tournent les pouces dès que le réseau plante, les téléphones du support technique qui n’arrêtent pas de sonner, et des clients mécontents qui se plaignent tout le temps. Qui plus est, tout le monde sait qu’une attaque par déni de service est accomplie par des cybercriminels malveillants, mystérieux et inconnus.

Les attaques par déni de service ont évolué très rapidement, on en parlera à la suite de cet article. Elles se sont développées de façon encore plus malveillante et sont devenues techniquement plus avancées, de temps en temps elles adoptent des méthodes d’attaques complétement différentes : elles s’en prennent à de toutes nouvelles cibles, et battent de nouveaux records du monde en s’imposant comme les attaques par déni de service les plus néfastes jamais connues. Le monde dans lequel les attaques DDos se sont imposées a également évolué très rapidement. Tout devient connecté, jusqu’à l’évier de la cuisine, le nombre d’appareils « intelligents » de toutes sortes connectés à Internet dépasse désormais de loin le nombre des bons vieux ordinateurs portables et de bureau.

Le résultat de ces deux évolutions fonctionnant en parallèle (les attaques par déni de service ainsi que le paysage numérique dans lequel elles demeurent) a contribué à faire la une des médias : les botnets constitués de caméras IP et les routers Wi-Fi domestiques battant des records de taille d’attaques par déni de service (Mirai), et des attaques DDos massives contre des banques russes.

Si auparavant les botnets étaient composés d’ordinateurs zombies, ils seront bientôt faits de réfrigérateurs, d’aspirateurs, de sèche-linges et de machines à café zombies.

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L’Internet des objets nuisibles.

Au début des années 2000, je montais sur scène et faisais des prophéties sur le paysage informatique du futur, comme je le fais encore aujourd’hui. A l’époque, j’avais averti qu’un jour votre frigo enverrait un spam à votre micro-onde, et qu’ensemble ils s’en prendraient par le biais d’une attaque par déni de service à votre cafetière. Non, vraiment.

A l’époque, le public fronçait les sourcils, ricanait, applaudissait, et parfois se penchait sur la question d’une telle déclaration d’un « professeur fou ». Mais dans l’ensemble, mon syndrome de Cassandre avait davantage été pris pour une blague, dans la mesure où les cybermenaces de l’époque n’étaient pas autant prises au sérieux. Le « professeur fou » en savait trop…

…Rien qu’à y regarder les journaux d’aujourd’hui…

N’importe quel foyer de nos jours (qu’importe son ancienneté) est équipé de dispositifs « intelligents ». Certains en ont peu (téléphone, télé…), d’autres des tonnes, y compris des caméras IP, des réfrigérateurs, des fours micro-ondes, des machines à café, des thermostats, des fers à repasser, des machines à laver, des sèche-linges, des bracelets de fitness, et plus encore. Certaines maisons ont même été conçues de nos jours avec des dispositifs intelligents déjà inclus dans les caractéristiques techniques. Et tous ces dispositifs intelligents se connectent au Wi-Fi des foyers pour aider à inventer le gigantesque, autonome (et très vulnérable) Internet des Objets, dont la taille dépasse déjà celle de l’Internet traditionnel, que l’on connaît si bien depuis le début des années 90.

Tout connecter à Internet, jusqu’à votre cuisine, est fait pour une raison, bien sûr. Etre capable de contrôler à distance tous vos appareils électroménagers peut s’avérer pratique (pour certains). C’est aussi assez tendance. De quelle façon cet Internet des Objets a-t-il évolué au point que mon syndrome de Cassandre devienne réalité ?

SourceSource

Quelques faits récents :

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