La prochaine réunion de l’association aura lieu le mardi 23 novembre 2021 à partir de 19h30.
Pour rappel, ces réunions sont ouvertes à toutes personnes, adhérentes ou pas, qui s’intéressent à la vie de l’association.
Elle aura lieu en ligne sur mumble : https://mumble.chapril.org/
Les personnes non familières avec Mumble peuvent lire la documentation disponible ici et se présenter à la réunion 1/4 d’heure avant l’heure annoncé pour tester.
Suite à la migration du cœur de réseau d’Absolight, des perturbations ont lieu sur le réseau.
Le 1er décembre 2021, Rézine animera une conférence: "De la nécessité d'un accès Internet associatif" à Pont-en-royans dans le cadre de la "Faites du numérique" organisée par l'association "Les Tracols".
Nous parlerons du fonctionnement d'internet, des enjeux politiques autour du réseau, de vie privée, de neutralité du net ... Venez nombreux !
Pour en savoir plus retrouvez le programme de la Faites du numérique.
Rézine
ILOTH fait son AG !
Venez participer à l’assemblée générale ordinaire de l’association ce samedi 13 novembre 2021 à 18 heures en visio-conférence, à l’adresse internet suivante : https://allo.bim.land/iloth-ago2021
L’AG suivra l’ordre du jour suivant :
Toutes les personnes intéressées, membres ou non, peuvent y assister.
La visio-conférence sera filmée, pour permettre au plus grand nombre de pouvoir la revisionner.
Associativement,
L’équipe ILOTH
Les PSL à La Villette reprennent le samedi 6 novembre, et Franciliens.net y sera présent ! Nous aurons plaisir à accueillir de nouveau les curieux·ses des Fournisseurs d’Accès Internet associatifs, à discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet !
RDV entre 14 et 18 h au Carrefour numérique, à la Cité des Sciences et de l’Industrie (étage −1), 30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris, Métro Porte de la Villette
Si vous voulez participer au before et/ou à l’after, toutes les infos sont ici :
La prochaine réunion de l’association aura lieu le mercredi 20 octobre 2021 à 19h30.
Pour rappel, ces réunions sont ouvertes à toutes personnes, adhérentes ou pas, qui s’intéressent à la vie de l’association.
Elle aura lieu en ligne sur mumble : https://mumble.chapril.org/
Les personnes non familières avec Mumble peuvent lire la documentation disponible ici et se présenter à la réunion 1/4 d’heure avant l’heure annoncé pour tester.
À mercredi !
Pour ceux qui n’ont pas tout suivi aux épisodes précédents, dans le monde de la fibre, il y a plusieurs étages. Sans rentrer trop dans les détails et les différentes variantes, on trouve :
On va simplifier un peu pour ne pas être trop long : l’opérateur d’infrastructure est chargé de gérer le réseau qui est construit par le propriétaire financeur et qui va des nœuds centraux jusque dans des boites situées à proximité immédiate de l’ensemble des habitations d’une zone géographique donnée. Pour vous donner une idée, ce genre de nœuds, on va en trouver une centaine dans l’Yonne.
Avant cette partie, c’est soit le FAI qui se débrouille (cas des gros FAI), soit l’opérateur d’infrastructure qui propose un service de transport des données pour permettre au FAI de ne pas avoir à se disperser et partager l’investissement nécessaire en matériel (cas des petits FAI)
Et après cette partie, c’est la foire : les gros FAI s’occupent eux même d’amener la fibre chez les gens et les petits demandent généralement à l’opérateur d’infrastructure de s’en occuper (chez SCANI, on ne fait rien comme tout le monde, et bien qu’étant un petit, on aimerai pouvoir s’occuper des raccordements nous même)
Pour les fournisseurs d’accès, on distingue deux grandes façons de raccorder les utilisateurs finaux :
Pour la petite histoire, on dit « activé » parce que c’est l’opérateur d’infrastructure qui s’occupe de mettre le laser au bout de la fibre, par opposition à « passif » ou l’opérateur d’infrastructure livre des fibres sans rien au bout et le FAI met son propre laser dedans.
La première solution permet au FAI de payer moins cher la location mensuelle des lignes à l’opérateur d’infrastructure, en contrepartie de quoi il doit effectuer de lourds investissements pour amener son réseau jusqu’aux nœuds de raccordement principaux. C’est le choix qui est généralement fait par les grands opérateurs nationaux.
La seconde solution coûte plus cher chaque mois au FAI pour louer chaque ligne, puisque c’est l’opérateur d’infrastructure qui s’occupe de centraliser le trafic, mais les investissements de démarrage sont bien moins élevés. C’est le choix qui est naturellement fait par les opérateurs de plus petite envergure.
Une variante de la première solution existe qui permet aux fournisseurs d’accès de réduire encore le coût de location payé aux opérateurs d’infrastructure en participant à l’investissement de construction du réseau en réservant au moins 5% des lignes d’un réseau fibre. On aurait bien tenté cette voie chez SCANI, mais la « maille de co-investissement » (la zone géographique minimale sur laquelle il faut payer 5% des lignes) c’est, dans le cas de BFCFibre, la région entière, et dans le cas d’Yconik, le département entier.
Pour vous donner une idée, voici les tarifs hors taxe payé par les FAI aux opérateurs d’infrastructure qu’on constate en général pour la location mensuelle d’une ligne fibre :
Oui mais non, vous voyez bien, avec les prix ci-dessus, qu’en vendant un abonnement internet à 30 € TTC, une fois payé 19 € HT (donc 22.80 € TTC) à l’opérateur d’infrastructure, il ne reste qu’un peu plus de 7 € par abonné et par mois pour financer tout le fonctionnement du FAI. Ça fait pas lourd
Mais là ou ça devient vraiment (pas) rigolo, c’est que les propriétaires et les opérateurs d’infrastructure ne proposent pas toujours de lignes activées. C’est le cas par exemple des réseaux d’Orange sur Sens et Auxerre (choix d’Orange) et du réseau BFCFibre dans l’Yonne (choix du département). A contrario, le réseau Yconik propose ces lignes activées.
Un projet de loi avait été proposé à l’assemblée nationale il y a quelques temps, imposant l’obligation de proposer des offres activées sur les réseaux financés par nos impôts. Peine perdue.
SCANI est donc, via le Projet Racine, entrain de déployer un réseau permettant d’exploiter les lignes passives de BFCFibre sur la zone de Joigny (130.000 € d’investissement), au risque qu’un jour BFCFibre propose une offre activée, ce qui rendrait l’amortissement de l’investissement bien moins évident. Si vous voulez aider, ça se passe par ici : https://www.scani.fr/racine.
Ailleurs, dans les zones gérées par Orange, c’est juste impossible pour un opérateur de notre envergure. Nous n’allons donc même pas essayer (sauf si un gagnant du loto ne sait pas quoi faire de son gain, bien entendu)
Dans le reste de l’Yonne, sur toutes les zones couvertes par Yconik, SCANI loue des lignes activées.
Enfin, SCANI voudrait bien louer des lignes activées, notamment à Sergines et Champigny ou le réseau est réputé disponible à l’heure ou ce billet est écrit. Mais quand on demande le déploiement d’une ligne, l’ordinateur répond invariablement « pas de créneau disponible ».
Eh bien c’est tout simple : Pour qu’un opérateur d’infrastructure (ici Yconik) puisse livrer une ligne activée à un fournisseur d’accès, il faut que le réseau soit complet entre l’utilisateur final (à Sergines par exemple) et l’endroit ou est livré le trafic (dans notre cas, un bâtiment situé à Saint Denis en banlieue nord de Paris). Et c’est là que ça coince : Yconik a construit le réseau entre le nœud de raccordement principal de Sergines et l’ensemble des rues du secteur … Mais la construction entre Paris et Sergines n’est pas terminée.
On se retrouve donc avec une belle distorsion de concurrence : les gros opérateurs, non contents de bénéficier d’un avantage financier sur la location des lignes chaque mois (on leur pardonnera, ils investissent lourdement pour avoir cette possibilité), se retrouvent en pôle position pour raccorder les utilisateurs finaux, puisqu’ils ont eux-même construit les morceaux manquants entre leur réseau et le nœud de raccordement de l’opérateur d’infrastructure. Les plus petits doivent attendre.
Et pourtant, un « gel commercial » est prévu : une fois le réseau réputé « terminé », les FAIs sont prévenus (nous l’avons été) et ont 3 mois pour préparer les choses avec les futurs raccordés avant que le top-départ soit donné pour aller effectivement connecter les utilisateurs finaux. Le top départ a été donné en septembre pour Sergines et … nous ne pouvons pas raccorder.
L’histoire ne dit pas si c’est un retard de construction volontaire ou pas, ni si le cas se reproduit à chaque nouveau réseau fibre construit, mais le résultat est là : les gros sont encore une fois avantagés, puisqu’ils « raflent » le marché (on compte déjà quelques 150 raccordements en cours ou déjà réalisés par Orange sur les zones Yconik ouvertes dans le nord du département), pendant que les petits attendent de pouvoir travailler et doivent tenter d’expliquer pourquoi Orange peut alors qu’eux ne peuvent pas.
De notre côté, en tout cas, tout est prêt, on attends juste de pouvoir réserver des créneaux dans le planning d’Yconik pour raccorder nos membres, ou qu’Yconik nous autorise à effectuer nous-même les raccordements (ce qui fera peut être l’objet d’un prochain article)
Après une année de césure consacrée à la méditation transcendantale sur le sens de nos actions numériques, les membres de Franciliens se sont réunis ce soir, plus déterminés que jamais à continuer de fournir un accès à Internet neutre et de qualité, de promouvoir un monde numérique éthique et décentralisé.
Suivez notre actualité ici et sur les réseaux pour connaître les (très) prochaines réunions et autre événements qui seront l’occasion de nous rencontrer.
Le compte-rendu de cette réunion de rentrée
En cette troisième semaine de septembre 2021, les premiers câbles du projet Racine Joigny sont en cours d’installation.
Le projet rempli trois objectifs principaux :
Il a été découpé en trois phases :
L’ensemble du projet est encore loin d’être financé (7370 € sur un objectif global de 130000 €), les phases suivantes sont donc encore en sursis. La coopérative compte sur la participation de l’ensemble de ses membres et d’éventuels généreux participants … Pour devenir membre de SCANI ou, si vous l’être déjà, pour participer, ça se passe sur https://cooperateurs.scani.fr/ !
L’avancée du déploiement de la fibre dans notre département est l’occasion, chez SCANI, de se poser beaucoup de questions. La première d’entre elle, chacun des membres sera amené à se la poser tôt ou tard. Voici donc quelques pistes de réflexions et quelques éléments.
Depuis 2012, le modèle économique de SCANI est simple : on ramène notre réseau au plus proche possible de l’endroit ou une (ou plusieurs) personne(s) souhaite(nt) obtenir une connexion SCANI et on termine le trajet en installant nos antennes. Par la suite, si d’autres connexions arrivent, il faut agrandir le tuyau qui « ramène notre réseau ».
Mais c’est quoi, au juste, « ramener le réseau SCANI » ? Comment ça se fait concrètement ?
Eh bien c’est très variable. Au début de la vie d’un nouveau secteur du réseau, il n’y a pas beaucoup de membres, donc pas beaucoup d’argent. On s’appuie donc sur des connexions qui ne coûtent pas trop cher à mettre en place et suffisent pour le faible nombre de gens présents sur place :
Parfois, on utilise plusieurs méthodes en même temps, soit pour équilibrer la charge du réseau, soit pour basculer les communications en cas de panne.
Dans les secteurs plus peuplés, on va recourir à des connexions fibre permettant de communiquer directement avec notre coeur de réseau parisien à très (très) haut débit. C’est par exemple le cas à Joigny, Migennes, Sens, Auxerre, Avallon et … Grandchamp (qui a évolué en quelques années d’un tout petit secteur raccordé en radio à Taingy à un secteur disposant de sa propre arrivée fibre).
Il faut noter que les fibres dont on parle ici ne sont pas celles qui sont en cours de déploiement. Si le câble est le même, le fonctionnement technique (et surtout le prix) n’ont rien à voir. Il s’agit ici de fibres dédiées (aussi nommées parfois « FTTO »)
Vous l’aurez compris, jusqu’à présent, les coûts de l’infrastructure de SCANI étaient surtout composés d’achat de matériel radio, de temps de travail pour l’installer et le maintenir, et de location de fibres dédiées payées à prix d’or.
Demain, le FTTH change la donne. Plutôt que de payer 1200 € HT une fibre dédiée qui alimentera un secteur radio rassemblant 70 membres, SCANI devra financer la fibre qui arrive chez ces 70 membres pour un tarif unitaire légèrement inférieur à 20 € HT.
Si on fait le calcul, ça revient à peu de choses près au même, mais la réalité à la peau dure :
Par ailleurs, si la fibre règle le problème des lignes aDSL trop longues en amenant un meilleur débit, elle souffre d’une fragilité accrue de l’infrastructure et, comme tout réseaux, de pannes ayant diverses origines. Même si on sait qu’il se développera moins vite, pas question donc, pour SCANI, d’abandonner son réseau radio qui représente une très bonne alternative en cas de panne de la fibre.
On se dirige vers 2 grandes possibilités pour chacun des membres de SCANI :
Ceux qui, par besoin ou par envie (ou les deux), veulent la fibre pourront la commander auprès de SCANI.
Il avait été évoqué le choix d’un tarif de 42 € TTC / mois, mais après de nombreuses discussions, les actifs en ont conclu qu’il n’était pas forcément souhaitable de contraindre à un tarif plus cher au motif qu’on obtient plus de débit, il semble donc qu’on se dirige vers un tarif minimal identique (30 € TTC / mois) avec la possibilité, pour ceux qui le souhaitent, de payer un montant complémentaire choisi afin d’amortir le surcoût supporté par la coopérative pendant la transition. Tout l’art de l’opération étant de faire en sorte que SCANI conserve sa stabilité financière en payant le temps qu’il faudra à la fois les fibres FTTH chez chacun et les fibres FTTO de collecte générale.
L’installation radio déjà en place sera conservée, permettant au membre concerné de toujours avoir une connexion en cas de panne de la fibre.
Pour ceux qui ne peuvent ou ne souhaitent pas s’équiper de la fibre, il y aura tout de même du changement. En effet, ceux qui, parmi les membres, choisiront la fibre, permettront au voisinage de voir leur débit augmenter, parfois d’un facteur 10 ou 20 (bien évidemment pour le même tarif qu’aujourd’hui, avec également la possibilité d’un règlement complémentaire pour ceux qui le souhaitent).
Même en déployant tous nos efforts depuis 10 ans, il reste encore beaucoup d’endroits dans l’Yonne ou SCANI n’a pas réussi à amener des connexions. Le déploiement de la fibre permettra de relier immédiatement les personnes dont les domiciles sont éligibles. Et là aussi, on pourra y adjoindre un morceau de réseau radio afin de desservir le voisinage.
Chemin faisant, il sera fortement probable d’avoir la possibilité d’interconnecter chacun de ces nouveaux petits secteurs afin d’améliorer la fiabilité globale du réseau.
Il faut distinguer le raccordement d’une maison non équipée et les frais de mise en service généraux d’une connexion.
Plusieurs options s’offraient à nous en ce qui concerne les raccordements :
Compte tenu de la durée généralement longue des abonnements chez SCANI, nous avons choisi la seconde option.
Les frais de mise en service sont, quant à eux, de 50 € HT et le matériel que SCANI va confier à ses membres représente un coût moyen de 20 € HT donnant donc un global de mise en service de 204 € TTC. Nous n’avons pas encore déterminé quelle part de cette somme sera demandée à chacun pour établir la connexion fibre.
Nous avons plein de cordes à notre arc :
Et puis, malgré toutes les promesses, on se questionne très sérieusement sur la réalité de la fin des zones blanches
En allant voir sur le site d’Yconik lorsque l’information y sera disponible (qui gère le seul réseau fibre auquel SCANI a accès) ou bien en vous rendant sur cette page ou on tient à jour la liste des communes éligibles avec les dates de mise en service.
Ça y est ! Nous sommes contents de pouvoir enfin être en mesure de fournir un nouveau service: de l'accès Internet fibre aux particuliers (FTTH) situés en nouvelle Aquitaine. C'est une nouvelle étape pour Aquilenet, le collectif réuni autour de l'activité de fournisseur d'accès Internet associatif en Aquitaine, en activité depuis 2010.
Fournir un accès Internet via fibre optique et ce directement (pas par le biais d'un VPN), a été un long combat et c'est en grande partie le fruit du travail initié par le groupe fibre de notre fédération.
Comment ça marche ? En gros la France est divisée en deux zones: les zones AMII qui sont celles à forte densité où les opérateurs Télécom sont présents car le marché est lucratif. Et le reste où ils ne sont pas très intéressés car ce sont des zones peu peuplées. Sur ces dernières zones le secteur public a créé des délégations de service public (DSP) pour cofinancer le déploiement de la fibre avec l'opérateur qui a remporté le marché, une carte montre la répartition du territoire ici. Il a aussi fallu que ces opérateurs fournissent des portes de collectes, point de livraison des connections des foyers fibrés en FTTH pour que nous puissions nous y raccorder et fournir de l'accès Internet, ce qui est le centre de notre activité.
Nous sommes en train de finaliser nos interfaces de test d'éligibilité qui est un sujet complexe qui touche les base de données d'adresse qui peuvent être propriétaire et payantes et est un problème encore plus large sur lequel nous reviendrons.
Nous avons cette semaine (18/10/21) ouvert notre première ligne et réglé divers problèmes techniques et vous pouvez déjà nous poser des questions via nos différents canaux de contact et devenir nos premiers abonnés fibre.
Toutes les informations sont sur https://www.aquilenet.fr/services/fibre/
Des informations complémentaires sont disponibles sur le wiki de notre fédération.
Enfin cette porte de collecte va permettre à d'autres fournisseurs d'accès Internet de notre fédération de pouvoir donner accès à de la fibre pour les particuliers et nous espérons aussi bientôt pourvoir fournir de la fibre dans les grandes villes avec l'opérateur Kosk, c'est un autre chantier en cours, à suivre !
C’est le dernier arrivé dans le paysage de notre département. Le réseau Yconik a démarré par le nord, sur les communes de Villemanoche, Champigny et Vinneuf (voir image ci-dessus qui représente les câbles qui ont déjà été posés et testés)
Les premières prises seront raccordables à Villemanoche en septembre. Mais au fait, quelles sont les étapes de tout ce bazar ?
Il s’agit, dans le cas du réseau Yconik, de grosses armoires faisant en gros la taille d’une petite remorque de camion qui sont posées à des endroits stratégiques et vont recevoir l’ensemble des connexions fibre de la zone. On parle de NRO (noeuds de raccordement optique). On en comptera 59 sur le réseau Yconik avec le « zonage » suivant (oui, il nous en manque quelques uns sur la carte dans le centre Yonne) :
Une fois ces gros noeuds de raccordement installés et connectés les uns aux autres, on avance d’un cran dans le déploiement et on peut poser les « points de mutualisation » (on dit « PM »). Ce sont de petites armoires qui regroupe un minimum de 300 connexions fibre (parfois plus dans les zones dense) et qui disposent d’un nombre réduit de fibre entre eux et le NRO. Ce sont dans ces armoires que les fibres qui viennent du NRO sont « partagées » entre plusieurs utilisateurs, jusqu’à 128 logements sur une même fibre.
Voici par exemple, au sein d’un même NRO, les zones couvertes par les différents PM qui y sont raccordés :
On voit sur cette carte le NRO desservant 4 PMs (ainsi que la zone voisine en haut à droite avec deux PM).
Une fois ces PMs alimentés en fibre optique, il faut encore aller jusqu’au plus près des habitations installer les points de branchements qui permettront ensuite d’amener chez chacun un câble fibre optique. On parle de PBO (points de branchement optique). Il s’agit souvent de petites boites blanches installées sur les poteaux (lorsque le réseau est aérien), ou noires dans les chambres prévues à cet effet (souvent sous les trottoirs ou les rues).
Sur le réseau Yconik, les PBO sont prévus pour desservir 2 à 6 logements, on imagine donc assez facilement le nombre de ces petites boites qui vont être installées.
Une fois qu’elles sont en place, les opérateurs reçoivent une notification qu’une adresse sera prochainement disponible et il faut patienter trois mois avant de pouvoir lancer la construction finale chez les abonnés.
Ici, à Villemanoche, le gros des logements sont raccordables début septembre prochain à l’exception d’une quelques uns qui le seront prochainement.
Touché !
Eh oui, il ne suffit pas de raccorder votre logement à un PBO, lui même raccordé à un PM, lui même raccordé à un NRO. Internet ne « pousse » pas dans les NRO.
Ceux-ci sont raccordés au réseau de l’opérateur exploitant (ici Altitude Infrastructure) qui va transporter dans les deux sens le trafic jusqu’à Paris (ou d’autres endroits ou le réseau internet est très dense) afin de permettre aux opérateurs (comme SCANI par exemple) de le récupérer pour l’amener jusqu’à Internet.
Les opérations d’interconnexion entre SCANI et Yconik ont été effectuées la semaine dernière et les derniers tests sont en cours.
Ça ne sera pas pour tout le monde tout de suite, mais si vous souhaitez vous fibrer avec SCANI Prenez contact, on vous tiendra informés de l’évolution du déploiement
(Port du masque conseillé)
Lors de cet atelier, des bénévoles d'Alsace Réseau Neutre, votre Fournisseur d'Accès à Internet associatif et local, vous proposent différents parcours pour reprendre le contrôle sur vos données numériques en vous accompagnant dans l'adoption de solutions alternatives.
Les parcours au choix :
- Configurer votre navigateur
- Découvrir / installer Linux
- Auto-hébergement YunoHost
- Découvrir LineageOS ( ... libérez votre Smartphone)
(L'inscription est fortement recommandée pour nous permettre de préparer nos événements au mieux : contact [at] arn-fai.net )
Découvrez et rejoingnez le réseau de la Ğ1 !
L’association HACKSTUB, en partenariat avec Alsace Réseau Neutre, propose une rencontre « Monnaie-Libre » dans le cadre de sa programmation « Hack Ver Alli » - (hack pour tous) - le vendredi 30 juillet.
C’est une bonne occasion de découvrir la « Monnaie-Libre » June, d’établir des contacts et d’obtenir aussi des certifications pour devenir membre ! …
Chacun.e peut amener un petit quelque chose à se partager (boire ou manger)
(/!\ - Merci de vous inscrire via ce formulaire, afin de faciliter l’organisation !)
Comme vous en avez peut-être entendu parler, l’assemblée générale de LDN (Lorraine Data Network) s’est déroulée début juin. Au cours de cette AG, comme depuis maintenant 3 ans, nous avons évoqué les difficultés à maintenir l’association à flot avec un nombre réduit de personnes actives.
L’éloignement géographique des bénévoles, le temps consacré à d’autres structures, et la difficulté de recruter en local, font que LDN est en état de sommeil depuis quelques années.
Lors de cette AG, nous avons voté d’utiliser l’énergie restante pour aider nos adhérent⋅e⋅s à migrer vers d’autres fournisseurs militants et ainsi s’arrêter proprement avant de rencontrer de potentiels soucis d’argent, de matériel ou autre ; une fois cette transition terminée, nous convoquerons une AGE afin d’envisager la dissolution de l’association LDN.
LDN, c’est 10 ans de chouettes combats, de conférences, d’amitiés, d’entraide et de coopérations avec d’autres associations (voir la timeline). Nous sommes fiers de nous retirer pour permettre à d’autres initiatives plus dynamiques d’émerger librement.
Les bénévoles de LDN
(Port du masque obligatoire)
Lors de cet atelier, des bénévoles d'Alsace Réseau Neutre, votre Fournisseur d'Accès à Internet associatif et local, vous proposent différents parcours pour reprendre le contrôle sur vos données numériques en vous accompagnant dans l'adoption de solutions alternatives.
Les parcours au choix :
- Configurer votre navigateur
- Découvrir / installer Linux
- Auto-hébergement YunoHost
- Découvrir LineageOS
(Inscription auprès de l'école Michaël)
(Port du masque obligatoire)
De l'économie de l'attention, à l'obsolescence programmée, à l'heure où les algorithmes sont lois et où ils transforment nos sociétés, comment, en tant que parents et en tant qu'école, guider les jeunes à travers le dédale du numérique vers des pratiques positives ? Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
(Port du masque obligatoire)
(L'inscription est fortement recommandée pour nous permettre de préparer nos événements au mieux : contact [at] arn-fai.net )
Rendez-vous du 06/06/2021 au 07/06/2021, de 20:00 à 00:00 :
L’Assemblée Générale Ordinaire (AGO) 2020 se tiendra le dimanche 6 juin 2021, de 20h à minuit, uniquement en ligne.
Tous les adhérent⋅e⋅s (et les curieuses/curieux) y sont convié⋅e⋅s et sont invité⋅e⋅s à participer. Même si cette AGO se fera en ligne, merci de confirmer la participation (ou non) via le lien suivant :
https://framadate.org/AzjFWSAv78jk2VqB
Si vous ne pouvez pas participer à l’AGO, vous êtes fortement invité⋅e⋅s à donner procuration à un⋅e autre adhérent⋅e, en respectant les contraintes définies lors de la dernière Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) :
Ordre du jour AGO :
Seuls les adhérent⋅es à jour de cotisation pourront participer aux votes.
Pad et participation à distance :
https://pad.globenet.org/ag-ldn-2020
Rendez-vous le 02/06/2021, de 20:30 à 23:59 :
L’association se réunissait physiquement une fois par mois sur Nancy, pour discuter de toutes les avancées sur les différents projets.
Avec le couvre-feu/covid/confinement/conditions d’accueil à la MJC, ça ne sera pas possible.
Cependant, la réunion aura bien lieu à partir de 20h30, uniquement en ligne.
Toutes les informations sont disponible sur le pad de la réunion :
Dans la vie d’une collectivité territoriale, dans le cas précis de cet article, ici à Joigny, il faut faire des choix qui, bien souvent, se résument à placer l’argent du contribuable à tel ou tel endroit pour assurer telle ou telle dépense. Le monde étant ce qu’il est, une dépense est toujours faite au détriment d’une autre qui ne sera pas faite ou repoussée car elle a été jugée moins urgente.
Si on peut voir assez facilement une route se dégrader petit à petit et juger, au bout d’un moment, qu’il faut VRAIMENT y faire quelque chose, dans les domaines des réseaux et, plus généralement, de l’informatique, c’est moins progressif.
Un ordinateur de bureau peut se mettre à ramer, signe qu’il faudra probablement le changer, mais il peut aussi soudainement tomber en panne, un peu comme si des milliers de nids de poules se creusaient dans une route en une seule nuit, la rendant totalement inutilisable le lendemain. Quand c’est un simple poste de travail, c’est uniquement ennuyeux pour la personne qui travaille dessus. Quand ça touche un organe essentiel du réseau, c’est plus handicapant.
De fait, ce qui se passe très souvent, c’est que « tant que ça marche, on n’y touche pas », principalement parce qu’il y a plus urgent à faire avec l’argent public. Et c’est ainsi qu’on crée les conditions idéale du crash en plein vol.
Les péripéties du mois de mars dans l’informatique communale à Joigny ont été particulièrement épiques.
Le 10 mars, les 4 centres d’hébergement de l’entreprise OVH situés à Strasbourg ont subit une coupure suite à un incendie. L’un des 4 a été totalement détruit. On se dit naïvement « oui, bon, un datacenter qui brûle, c’est chiant, mais y’en a d’autres, c’est pas grave ». Que nenni. De nombreux sites et services ont été interrompus suite à cet accident industriel. Du site web de l’office de tourisme de Trouville-sur-Mer (totalement détruit) à la plateforme nationale de gestion des marchés publics (interrompue plusieurs jours) en passant par … le serveur en charge de la gestion des emails de la communauté de commune du Jovinien.
Le prestataire utilisé par la CCJ a heureusement assez vite réagi, a remis le serveur mail en route, mais un bazar incroyable a été mis dans les emails, les données ayant dû être restaurés à partir de sauvegardes quelque peu … éparpillées .. de ce que nous avons pu comprendre.
Eh oui, « le cloud », qu’on nous vend comme la sécurité ultime de nos données, ce n’est jamais que l’ordinateur de quelqu’un d’autre … et un ordinateur, ça tombe en panne, ça casse … ça brûle. Évidemment, il y a des moyens de dupliquer les données sur plusieurs ordinateurs à la fois pour réduire les risques, mais … c’est plus cher, beaucoup plus cher, et ça crée souvent une complexité telle qu’il en découle plus de panne dues à des erreurs humaines que de pannes techniques.
Mais cet incident n’était pas le plus important de la série. Quelques jours plus tard, une seconde tuile tombe sur notre mairie. Un beau matin, plus de téléphone. Encore la faute au cloud ? Eh non, pas cette fois.
Cette fois, c’est un ordinateur, installé là il y a des années, probablement par un prestataire qui n’existe plus, a tout simplement cessé de fonctionner. Mais pas n’importe quel ordinateur. C’est un combo PABX/IPBX de marque Mitel :
Oui, ça ne ressemble pas vraiment à un ordinateur. Et pourtant, il y a de la mémoire, un processeur et un disque dur … qui a rendu l’âme.
Que faisait cet ordinateur dans la mairie ? Quel est le rôle de l’IPBX ? Il concentrait la totalité du trafic téléphonique de la mairie, du centre d’action social, des services techniques, le standard COVID, etc. Et non, il n’y avait pas de deuxième IPBX « pour prendre le relais ».
Une seconde tuile ne venant jamais seule, c’est à peu près au même moment, par une étrangeté qui n’a pas encore trouvé d’explication, la connexion qui servait à ramener toutes ces lignes de téléphone à la mairie a été … supprimée par le prestataire.
Sentant venir la galère pour Gaël, notre nouveau directeur informatique communal, et Philippe, son précieux aide de camp, SCANI a mis ses talents volontaires bénévoles à disposition de la mairie. La première question était de savoir quelle solution allait permettre de remettre en service rapidement au moins les choses urgentes (standard COVID et standard Mairie)
Trois grandes familles de possibilités s’offraient à nous :
C’est cette troisième voie qui a été choisie, la plus rapide et également la plus économique. On s’est en prime payé le luxe d’utiliser un logiciel libre (Asterisk) pour faire fonctionner la solution. Mais il ne suffisait pas d’installer ce logiciel sur une machine virtuelle pour que tout retombe en marche comme par magie.
Il fallait commencer par le configurer. Nous y avons entré les informations des 70 postes (utilisateur, numéro de poste, mot de passe du poste, …), puis il a fallu faire la correspondance entre les numéros de téléphone et les postes et enfin s’assurer que les communications entraient et sortaient bien de la machine virtuelle.
Et c’est après que ça a commencé à devenir pas drôle. Les 70 postes téléphoniques « MITEL » étaient en « mode MITEL ». Pour discuter avec notre nouveau serveur de téléphonie, il fallait qu’ils sachent parler un langage universel fait pour ça : le SIP.
Et convaincre un téléphone MITEL de parler SIP, eh ben, ça prends dans le meilleur des cas une demi heure et parfois jusqu’à 2 heures de boulot. Ce qui explique (en partie, il y a d’autres soucis qu’on ne va pas s’amuser à détailler ici) le temps qu’il faut pour rétablir l’ensemble (tout n’est pas encore terminé à l’heure de publication de cet article).
Au passage, la décision a été prise de remplacer l’ensemble des postes par du matériel plus moderne et compatibles avec les standards industriels actuel (gage de pérennité). Le summum de l’histoire étant que certains agents communaux (parmi ceux qui ont eu la chance d’avoir un nouveau téléphone, tous ne sont pas encore arrivés) ont tout de suite pris en main ce nouvel outil et l’ont eux même configuré, preuve qu’on peut ne pas être informaticien mais s’en sortir très bien quand même … quand on a le bon matériel et un peu de curiosité
Tant que nous étions en formation serrée 2 agents de la ville + 2 SCANI, on a pris le temps de faire le tour de tout ce qui était à revoir en matière de réseau et de serveurs et on a profité de tout ce chambardement et de la galère générale pour changer intégralement le cœur du réseau de la mairie, opération qui se planifie généralement des semaines à l’avance et s’effectue hors des heures ouvrées, mais « tant qu’on était dans la panade » et puisque la coopérative avait quasiment tout le matériel nécessaire en stock, c’était l’occasion.
Ce nouveau cœur de réseau a été mis en place la semaine dernière. Il permet de simplifier grandement les configurations de la sécurité du réseau et va permettre de remplacer de nombreux anciens câbles par de la fibre optique pour améliorer les performances du réseau interne et, plus tard dans l’année, de raccorder l’ensemble des bâtiments publics au réseau fibre public en cours de déploiement.
Nous avons également saisi l’occasion pour donner quelques idées d’outils permettant de mieux suivre le réseau interne et détecter les problèmes avant qu’ils ne deviennent handicapants pour les utilisateurs.
Cette première expérimentation de coopération serrée avec une collectivité, qui plus est en pleine urgence critique, nous conforte dans l’idée que SCANI pourrait servir de réservoir de compétences pour l’ensemble des petites et moyennes communes du département, un peu comme un « service informatique en timeshare » .. Mais nous ne saurions imaginer ce type d’offre comme ce que font déjà de nombreux prestataires informatique dans le département (et, en plus ça, ne serait pas très loyal vis à vis d’eux).
La coopération étant au cœur de nos actions, il est nécessaire, si des communes souhaitent se lancer dans l’aventure, qu’elles s’assurent qu’au moins une personne dans la commune (agent, élu ou autre) sera volontaire pour être formé et prendre les choses en main, tout en ayant l’esprit tranquille en pouvant se reposer sur la coopérative en cas de besoin ponctuels ou plus récurrents.
Rendez-vous le 07/04/2021, de 20:30 à 23:59 :
L’association se réunissait physiquement une fois par mois sur Nancy, pour discuter de toutes les avancées sur les différents projets.
Avec le couvre-feu/covid/confinement/conditions d’accueil à la MJC, ça ne sera pas possible.
Cependant, la réunion aura bien lieu à partir de 20h30, uniquement en ligne.
Toutes les informations sont disponible sur le pad de la réunion :
Cher public,
Après plusieurs mois de préparation des JdLL 2021 à la Maison Pour Tous des Rancy, compte tenu de la situation sanitaire, c’est avec regret que nous vous annonçons l’annulation de l’événement qui devait se tenir les 3 et 4 avril. Nous avions conscience des risques mais nous avons voulu y croire jusqu’au bout.
Contrairement à l’année dernière, l’annulation était envisageable et nous avons donc réfléchi à des alternatives. L’organisation d’un évènement en ligne a été très vite exclue, le comité d’organisation ne s’y reconnaissant pas. À quoi ressembleraient les JdLL sans les innombrables discussions dans les couloirs, à la sortie d’une conférence, ou autour de la buvette ? Que seraient les JdLL sans le village associatif ? Comment récupérer des autocollants pour son ordinateur portable pendant une conférence en ligne ? Les JdLL ne se résument pas à une succession d’interventions dans un planning bien fourni, les échanges humains nous semblent essentiels.
Pas de JdLL cette année encore mais nous souhaitons qu’elles ne disparaissent pas complètement comme l’édition 2020.C’est pourquoi un espace d’expression sera mis en place sur le site web des JdLL : le week-end du 3 et 4 avril, vous pourrez assister à des visioconférences et consulter des ressources documentaires proposées par les intervenant.es motivé.es à faire vivre cette édition !
Nous ne prendrons pas part à l’organisation de celles-ci et nous laisserons totalement libre choix aux conférenciers et conférencières quant au jour et à l’heure de leur présentation.Dès le vendredi 2 avril 2021 vous trouverez le planning et les ressources des intervenants sur jdll.org.
Nous tenons à vous remercier de l’intérêt que vous portez à notre évènement et aux logiciels libres en général.
À très vite en sur notre site et à bientôt pour les JdLL 2022 !
Prenez soin de vous !
Librement,
Le comité d’organisation des JdLL 2021
Le groupe Transmission a travaillé ces derniers mois sur les transcriptions du cycle de conférences "Qu’est-ce qu’Internet ?" de Benjamin Bayart à Sciences-Po. Ce travail est désormais achevé, et publié sur la page Best Of (page où sont regroupées les conférences, vidéos et documentaires les plus emblématiques autour des problématiques chères à la Fédération FDN).
Liens directs vers les trois pages associées :
Rendez-vous le 03/03/2021, de 20:30 à 23:59 :
L’association se réunissait physiquement une fois par mois sur Nancy, pour discuter de toutes les avancées sur les différents projets.
Avec le couvre-feu/covid/confinement/conditions d’accueil à la MJC, ça ne sera pas possible.
Cependant, la réunion aura bien lieu à partir de 20h30, uniquement en ligne.
Toutes les informations sont disponible sur le pad de la réunion :
L'assemblée générale est le moment de l'année le plus propice à nous rassembler et échanger sur l'année écoulée et les engagements futurs.
Cette année a été spéciale, et l'AG va l'être tout autant. Nous aurions aimé organiser une journée chaleureuse pour les 10 ans de FAImaison (2011-2021 !), nous retrouver enfin tous et toutes ensemble sur place pour prendre des nouvelles, construire des projets communs puis papoter autour d'un verre après l'AG.
Nous avons fixé la date du samedi 20 mars après-midi en espérant que le confinement serait derrière nous, malheureusement le temps passe et on sent bien que même en mars la recontre physique pour toutes et tous les membres ne sera pas une option.
Nous maintenons notre rendez-vous annuel malgré tout, et ferons le maximum pour le rendre chaleureux malgré la distance. Ce sera toujours un plaisir de nous retrouver, et nous espérons fédérer un grand nombre de membres.
Une salle est réservée de 13h à 17h, mais limitée à 15 personnes. Ce sera donc un mix en physique/à distance via Big Blue Button BBB que nous proposons exceptionnellement cette année, avec vote à distance sur une solution sécurisée.
Comme toujours, l'AG est ouverte à tous les membres, mais seules les personnes à jour de cotisation pourront voter.
Pour simplifier le travail des bénévoles et éviter la lourdeur des vérifications en direct pendant l'AG, nous aimerions vérifier en amont les adhésions des participantes et participants. Merci donc de signaler si vous comptez participer à l'AG du 20 mars, en précisant bien si vous souhaiteriez assister sur place ou à distance ! Pour cela, envoyez un mail au bureau avant le dimanche 7 mars 2021, dernier délai pour que nous ayons le temps de traiter vos réponses.
Venez nombreux·ses pour souffler les bougies !
Sont disponible au format PDF :
Nous avions croisé Marine lors de l’édition 2020 du salon Primevère, juste avant le confinement. Suite à cette rencontre, une interview abordant les sujets qui nous sont chers, comme par exemple la neutralité du net, a été réalisée. Vous pouvez retrouver le podcast ici :)
Comme ça fait du bien et qu'il n'y en a pas beaucoup, la Fédération FDN vous propose de revenir sur deux bonnes nouvelles de 2020 :
1) La Cour de Justice de l'Union européenne condamne le "zero rating" et consolide la neutralité du net qui nous est si chère.
Le zero-rating c'est le fait de ne pas facturer les données consommées pour un site particulier en raison, par exemple, d'un accord commercial entre l'opérateur et le propriétaire du site en question.
Par exemple si, avec votre abonnement 4G, vous avez accès en illimité à YouTube, mais si par contre, dès que vous vous connectez à un service de vidéos comme PeerTube, cela vous est decompté de votre forfait, on voit bien qu'il y a un service favorisé par rapport à l'autre.
En effet, de telles offres groupées sont de nature à amplifier l’utilisation des applications et des services privilégiés et, corrélativement, à raréfier l’utilisation des autres applications et des autres services disponibles, compte tenu des mesures par lesquelles le fournisseur de services d’accès à Internet rend cette dernière utilisation techniquement plus difficile, voire impossible. En outre, plus le nombre de clients qui concluent de tels accords est important, plus l’incidence cumulée de ces accords est susceptible, compte tenu de son ampleur, d’engendrer une limitation importante de l’exercice des droits des utilisateurs finals, voire de porter atteinte à l’essence même de ces droits.
Source : https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2020-09/cp20010...
Voir aussi à ce propos l'article de Julien Lausson sur Numerama.
Autres liens sur le sujet en anglais :
2) L'IETF a publié la RFC 8890 (analysée par Stéphane Bortzmeyer ici) qui rappelle que l'Internet est avant tout pour les utilisatrices et utilisateurs finaux.
Cela va dans le sens de la charte de la Fédération FDN qui donne la possibilité aux abonné·e·s de garder le contrôle de leur accès et on fait en sorte qu'iels soient encouragé·e·s à prendre part à la construction de leur bout d'Internet.
C'est suffisamment rare pour qu'on relève quand l'Union Européenne défend la neutralité du net ou que l'IETF prend position politiquement pour défendre les intérêts des utilisateurs et utilisatrices !
Comme on rencontre de plus en plus de gens avec des tas de questions à propos de la fibre, et que parfois, on entends des absurdités, il est temps de constituer une petite foire aux questions !
Eh bien … ça dépends ! Si vous ne ressentez pas de ralentissement particulier ou ne pestez pas après une connexion qui ne va pas assez vite, vous n’avez probablement pas besoin de la fibre aujourd’hui. Attention, les usages évoluent, demain, ce sera peut être nécessaire.
Il faut également souligner que, même si dans la théorie la fibre va plus vite, la façon dont est fabriqué l’ensemble du réseau entre votre maison et internet a son importance aussi. Du temps de l’ADSL, le facteur limitant était la distance entre la maison et le central téléphonique. Avez la fibre, on s’affranchit du problème de distance, mais si le travail a été mal fait ou que l’opérateur ne dimensionne pas convenablement son réseau, vous pourrez vous retrouver avec un service encore moins bon que l’ADSL.
Il faut donc bien garder en tête que si aujourd’hui tous les opérateurs ADSL se tiennent dans un mouchoir de poche, demain, la fibre d’untel sera peut être bien plus performante que celle d’un autre.
On peut aussi souligner qu’hors activités spécifiques très minoritaires, l’utilisateur moyen normalement constitué ne perçoit aucune différence lorsque la connexion dépasse les 30Mbps.
Si personne n’es venu chez vous passer un nouveau câble entre votre maison et un boîtier de raccordement fibre un peu plus loin, non, vous n’avez pas la fibre. La prise située au bout de ce nouveau câble ressemble généralement à ça :
Vous avez peut-être par contre bénéficié d’une opération de « montée en débit » qui consiste simplement à rapprocher la fibre de chez vous, mais votre connexion est toujours en ADSL (25Mbps maximum), et, pour quelques très chanceux proches de l’armoire, VDSL (jusqu’à 70/80Mbps)
Notez que le fait qu’une opération de montée en débit ait eu lieu dans le secteur n’entraîne pas automatiquement pour vous le fait d’en bénéficier. En effet, il faut que votre opérateur demande explicitement à ce que votre ligne soit raccordée sur l’armoire de montée en débit, ce n’est pas automatique.
Il est aussi important de se souvenir que ces opérations sont très majoritairement financées par nos impôts au seul et unique bénéfice d’Orange qui améliore son réseau téléphonique historique et continue à nous le louer chaque mois sans pour autant l’entretenir.
On parle de « fibre optique ». Ça suppose donc de la lumière. Dans un câble fibre optique, on trouve donc principalement un conducteur de lumière. L’ancien réseau de communication est basé sur du métal (généralement du cuivre) qui conduit de l’électricité, le nouveau sur des tubes d’un alliage relativement proche du verre qui conduit de la lumière.
L’avantage, c’est que la lumière s’essouffle bien moins vite que le courant électrique sur de longues distances. Ça permet de transporter des quantités énormes d’information sur de très longues distances.
Si le câble qui contient la fibre est globalement aussi solide qu’un câble qui contient du cuivre, le problème principal, c’est qu’on ne peut pas utiliser un simple domino et un tournevis pour raccorder deux bouts de fibre ensemble. La partie qui conduit la lumière dans la fibre a un diamètre légèrement inférieur à 10μm, soit 0,01 millimètre. 5 à 10 fois plus fin qu’un cheveux, donc. On est contraint d’utiliser une machine avec des microscopes de précision pour aligner deux brins de fibre l’un en face de l’autre pour les souder ensemble au moyen d’un micro-arc électrique.
Quand tout est bien aligné et raccordé, il suffit de mettre un petit émetteur laser d’un côté et un récepteur de l’autre, et hop, on peut transmettre de l’information. Les distances standard du matériel disponible actuellement sont de 20, 40 et 80km. Attention, on ne met pas les yeux devant les prises : c’est indolore, mais ça brûle la rétine.
Non. Ou plus exactement, oui, mais elles restent enfermées dans la fibre. En effet, la lumière est une onde au même titre que la radio, elle a simplement une fréquence beaucoup plus élevée qui ne passe absolument pas à travers de la plupart des matériaux (sinon, vous pourriez voir à travers les murs).
Cette onde est un laser qui, s’il peut abîmer vos yeux si vous le regardez en face, est d’une puissance minime globalement proche des petits pointeurs avec lesquels on peut rendre un chat complètement fou à courir après le petit point rouge dans toute la maison.
Le principe est de ramener un nouveau câble (qui contient la fibre) dans votre logement. Traditionnellement, il va prendre le même chemin que le câble de téléphone mais ce n’est pas toujours possible.
Il est vivement conseillé de préparer cette intervention en amont : vous connaissez bien mieux votre maison que la personne qui viendra faire l’installation.
Première étape : déterminer d’ou vient la fibre. Si vous avez une ligne de téléphone aérienne qui vient d’un poteau dans la rue, la fibre arrivera par ce même chemin. Si vous habitez en appartement avec des goulottes dans les couloirs, ce sera par là.
Il faudra généralement faire un trou quelque part (ou en utiliser un déjà existant avec de la place dedans) pour faire rentrer le câble. Un trou de 6 à 8mm de diamètre est généralement suffisant. Un câble de fibre ne s’agrafe pas. S’il faut prévoir de longues distance dans votre logement, il finira probablement fixé à la colle chaude dans un angle de mur ou de plafond.
Sur une ligne de téléphone classique, il est relativement simple de prolonger le circuit : un câble, deux dominos, un tournevis et vous pouvez mettre une prise plus loin. Avec la fibre, une fois l’emplacement de la prise optique défini, c’est définitif. Il est par contre possible, depuis le petit boîtier (aussi nommé ONT) branché sur cette prise, de refaire partir un câble réseau pour installer sa box un peu plus loin.
La fibre règle principalement le problème de la distance entre vous et le central télécom qui, jusqu’à présent, pose des problèmes de débits. Mais même si ça se trouve, il est rare d’avoir une prise fibre sur un ordinateur.
De toute façon, l’immense majorité des usages d’internet aujourd’hui se passent sur des appareils mobiles. Il faut donc un routeur (une box, en somme) qui va convertir le signal optique en wifi et en bonne vieilles prises RJ45 qu’on trouve déjà derrière les box actuelles.
Ces routeurs sont encore cher. On trouve plus souvent de simples convertisseurs fibre <=> RJ45 (également nommés ONT) qui permettent ensuite de brancher n’importe quel type de box et donc n’importe quel appareil fonctionnant aujourd’hui avec une box classique (vieil ordinateur, …)
La fibre a vocation à remplacer les lignes téléphoniques classiques et nos bonnes vieilles prises T. Une fois qu’elle est arrivée, sur quoi allez-vous brancher votre téléphone ? Eh bien sur la box.
Et si vous ne voulez QUE le téléphone et pas internet, vous aurez tout de même une box, la même que pour internet, à ceci près que la partie internet sera désactivée.
Notez que SCANI ne propose pas d’offre incluant la téléphonie.
Inévitablement. Puisqu’il s’agit d’établir un nouveau réseau de A à Z, il faut bien le rentabiliser. On trouve aujourd’hui des offres d’appel autour de 20 € par mois les premiers temps, mais le prix moyen hors promotions constaté est plutôt situé entre 40 et 50 €.
L’opérateur qui va exploiter un réseau fibre paie la connexion entre votre maison et le central fibre du secteur entre 5 et 20 € par mois. Il doit ensuite raccorder tout ça à son propre réseau pour « mettre de l’internet dedans ».
On rentre ici dans des choix réglementaires et techniques idiots qui ont été fait il y a une grosse dizaine d’année. La fibre est déployée selon le principe « une maison » = « une fibre ». Impossible (ou très difficile) donc de se faire livrer plusieurs fibres pour pouvoir activer un nouvel opérateur avant de résilier le précédent.
Il faut y penser, car si le nouvel opérateur ne parvient pas à mettre en service mais a tout de même « écrasé » la ligne de l’ancien, vous vous retrouverez sans connexion.
L’avantage, c’est que si tout se passe bien, l’ancien opérateur est tout de suite au courant du fait qu’il a été remplacé et, s’il est un minimum honnête et que vous n’êtes plus engagé, la résiliation suivra d’elle même.
L’ensemble des communications publiques indiquent entre 2023 et 2025 pour une France 100% fibre. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient, voici l’état des infos dont nous disposons :
On voit donc qu’on n’est encore loin d’être arrivés. Les travaux n’ont été démarrés que pour un petit 30% de l’ensemble des locaux (maison, usines, immeubles, …) de l’Yonne. Les plannings sont entrain d’être affinés pour les 70% restants et ceux qui détiennent ces plannings sont très frileux à l’idée de les publier.
Si vous voulez conserver une ligne de téléphone ou de l’internet fixe, ce sera obligatoire à un moment ou un autre. Pour l’heure, il n’est simplement plus possible de commander une nouvelle ligne de téléphone « seule ». L’usage d’une box (même sans internet) est obligatoire, ce qui n’est pas sans poser des problèmes à plusieurs endroits ou les box ne fonctionnent pas ou très mal.
Il est certain qu’à un horizon 10 ou 20 ans, la question se posera sérieusement de stopper purement et simplement le réseau cuivre. Les quelques personnes non fibrées n’auront alors plus que la téléphonie mobile comme alternative pour communiquer avec le reste du monde.
C’est archi faux, et c’est même en théorie l’inverse : lorsqu’une zone est raccordable (c’est à dire que les opérateurs peuvent commencer à connecter des maisons au réseau), il y a un gel de 3 mois pour permettre à chaque opérateur de prévenir ses utilisateurs et faire un peu de planification.
Dans la réalité, Orange, lorsqu’il est chargé par les collectivités de déployer et d’entretenir le réseau fibre, va traîner la patte pendant de long mois sur les discussions et travaux préparatoires à l’arrivée d’autres opérateurs. On en veut pour preuve que ça fait bientôt 2 ans que SCANI a signifié son désir d’aller exploiter le réseau déployé par Orange à Migennes (et prochainement Joigny) et que nous n’avons eu les centaines de pages de contrats à signer que le … 5 février 2021.
Dans les zones ou c’est un autre opérateur qui est en charge des travaux, la situation est inversée, c’est généralement Orange qui traîne la patte pour venir exploiter le réseau. Certains mauvais esprits affirment que c’est pour que peu de gens ne s’y abonnent et que les collectivités finissent par conclure que l’opérateur en charge du déploiement est mauvais et qu’il faut le changer au profit … d’Orange. Ce cas de figure a tendance à disparaître, l’état ayant tapé à de multiples reprises sur la table pour contraindre les grands opérateurs à s’entendre et à partager les infrastructures en bonne intelligence.
Si l’activité de notre coopérative a démarré (en 2013) principalement pour traiter les manques de débit, et que la fibre est supposée tous les régler, nous avons d’autres cordes à notre arc.
D’abord, vous l’avez compris plus haut, tout le monde ne sera pas fibré tout de suite, et on reste persuadés que certains ne seront même jamais fibrés, notre réseau radio a donc encore de beaux jours devant lui sur sa mission d’origine.
Mais ensuite, l’immense majorité des fibres qui vont être déployées dans le département le sont sous la forme de « délégations de service public », comprendre par ce terme barbare que ce sont nos impôts qui financent le déploiement de la fibre. Dans ce cadre, l’opérateur désigné pour créer et entretenir cette infrastructure a l’obligation de l’ouvrir à tous les opérateurs, petits comme gros, nationaux comme locaux.
Ça n’a échappé à personne, la crise sanitaire débutée il y a un an a mis en évidence les problèmes que posent les divers niveaux de dépendance. Le numérique n’y fait pas exception … Que seriez-vous devenu sans internet pendant les confinements ? Quid de notre capacité à agir si on n’a aucune maîtrise du réseau qui nous connecte au reste du monde ? Que sait-on de ce que notre opérateur fait des données qu’on envoi et qu’on reçoit sur internet quotidiennement ?
Pour toutes ces raisons, SCANI poursuit son action avec :
La part revenant aux communes et communautés de commune se situe autour des 35 € en moyenne pour chacune des 172000 fibres qui seront théoriquement déployées à terme. En réalité, c’est plus complexe : 57000 lignes sont déployées par Orange pour un coût à la ligne d’une centaine d’euro, et 115000 sont déployées par Altitude Infrastructure pour un coût à la ligne de … 0 !
Cette par là du budget est celles de nos collectivités locales. Le département, la région, l’état et l’europe ont aussi mis des sous sur la table, de sorte que le coût moyen par ligne fibre doit se situer quelque part autour des 1000 €.
Comme expliqué ci-dessus, ce coût ne couvre que la partie située sur la voie publique du réseau. Il faut payer en plus pour le raccordement de chaque logement.
L’objectif de rester dans les 30 € / mois semble difficile à tenir. La coopérative tient à l’absence de durée d’engagement et à l’indépendance financière. Il est donc question de viser plus haut, probablement au chiffre (également symbolique pour ceux qui ont lu le guide du routard galactique) de 42 € / mois.
Cher. Voici nos estimations avec un tarif ramené à chaque logement (la réalité étant évidemment plus complexe : une grosse partie de ces montants sont une charge fixe quel que soit le nombre de bénéficiaires du réseau) :
Il faut donc compter 470 à 620 € de frais pour raccorder une maison à la fibre. Avec un abonnement réévalué à 42 € par mois, ça veut donc dire que la coopérative commence à renter dans ses investissements au bout de 12 à 18 mois et donc à dégager un peu de marge de manœuvre financière au bout de 2 à 3 ans.
A titre de comparaison, les investissements en matériel sur notre réseau radio actuel sont amortis en 3 à 5 mois et la marge de manœuvre financière arrive au bout de 6 à 10 mois ce qui a permis, ces 8 dernières années, de continuer à déployer le réseau sans jamais avoir à se dire « on va devoir attendre plusieurs semaines pour investir dans une nouvelle cargaison de matériel ».
Il existe de nombreuses manières de réduire l’impact de cette nouvelle charge financière, nous allons probablement les explorer toutes :
Rendez-vous le 03/02/2021, de 20:30 à 23:59 :
L’association se réunissait physiquement une fois par mois sur Nancy, pour discuter de toutes les avancées sur les différents projets.
Avec le couvre-feu/covid/confinement/conditions d’accueil à la MJC, ça ne sera pas possible.
Cependant, la réunion aura bien lieu à partir de 20h30, uniquement en ligne.
Toutes les informations sont disponible sur le pad de la réunion :
Le Mix'art Myrys est un haut lieu culturel autogéré de Toulouse où certains d'entre nous ont été et avec qui nous avons des échanges. Ce lieu héberge de nombreuses structures et rayonne dans le milieu de la culture et de l'art indépendant. Mix'art Myrys est aujourd'hui menacé de fermeture suite à une décision administrative !
Des exemples d'associations que nous connaissons bien, comme le Tetalab qui organisera les évènements du THSF un évènement majeur de la scène du hacking français.
Ou encore Tetaneutral, une des associations fondatrice de notre fédération de fournisseurs d'accès Internet associatifs (FFDN), elle a créé au Mix'art un centre d'hébergement associatif.
Comme le montre cette ancienne vidéo de l'émission Strip Tease de 2006, le projet Mix'Art est ancré à Toulouse depuis un moment !
APPEL A MONSTRATION
en soutien à MIXART MYRYS !
RENDEZ-VOUS CE DIMANCHE 24 JANVIER 14H à Arnaud Bernard en direction Francois Verdier pour réveiller vos monstres intérieurs.
Que les sculptures gigantesques, marionnettes, masques, ou maquillages, viennent parader à nos côtés! Venez paré.e.s de vos moyens d'expressions les plus délirants, pour revendiquer avec fierté nos écarts avec les normes de cette société !
Mercredi, le soutien que nous avons voulu apporter à cet acteur indispensable de la vie culturelle toulousaine a vite été dissout par une cohorte d'amendes onéreuses. Deux heures plus tard, la mairie impose la fermeture administrative de Mix'art Myrys. Face à une telle démonstration de pouvoirs, nous appelons à un rassemblement en ce dimanche 24 Janvier autour d'un cortège extravagant et indigné, joyeux et révolté. En tant que public, sympatisant.e.s ou ami.e.s, retrouvons nous pour apporter notre soutien, pour manifester notre colère quant à la condamnation de la culture, de la liberté et de la capacité à tout un chacun de penser, créer et construire ensemble.
Depuis plus de 25 ans Mix'art Myrys fait vibrer la ville de Toulouse. C'est un espace d'expérimentation humaine et collective, de démocratie directe et inclusive. Un projet artistique, politique et social. Le lieu s'est affirmé comme un laboratoire de recherche artistique, dans la création comme dans la diffusion et il ne cessera de prôner l'accès à la culture. De visibiliser celle qui est fragile, celle qui ne nourrit pas les élites, qui dérange et bouleverse, celle qui émeut sans rassurer ni endormir, ni égayer le paysage morne qui nous entoure aujourd'hui.
De quoi sera fait demain sans Mix'art Myrys ? De quoi sera fait Toulouse sans le lieux le plus emblématique de sa culture alternative ? Quel avenir veulent ils offrir à la métropole, quand tout ce qui n'est pas conventionnel est écrasé à coup de pelleteuse, viré par des politiques fasicantes et violemment balayé par la police. Le Pacifique, le Bleubleu, le DAL, maintenant Mix'Art... Que va t il rester de la ville "rose" ? Une Tour monstrueuse, des ramblas sans âme, des logements de luxe, des universités gérées par une compagnie d'autoroutes... Quel est ce tableau aseptisé que l'on nous impose sans la moindre considération ?
On peut se douter que le même sort attend les petits lieux, les bars et restaurants associatifs, les espaces culturels ; toutes les petites flammes qui naissent du cœur des personnes qui visent l'entraide, le partage, et choisissent la poésie malgré l'austérité d'un monde qui ne nous ressemble plus.
Le diagnostic est à déplorer. La crise n'est pas seulement sanitaire, elle est politique.
En ce dimanche 24, nous voulons déplacer l'énergie qui habite l'un des derniers lieux de culture autogéré, dans la rue, l'espace d'un temps. Pour y proclamer ensemble, la profonde conviction que l'expression est une liberté qui ne peut être évincée.
Retrouvons nous avec calme et dignité, joie et détermination, dans le respect de cette crise sanitaire qui ne cesse de nous étouffer.
EXIGEONS LA REPRISE DU DIALOGUE AVEC TOULOUSE METROPOLE
Nous, Mix’Art Myrys - collectif d’artistes autogéré, et Soutiens de Mix’Art Myrys, en tant qu’Artistes, Lieux culturels et artistiques, Citoyen.ne.s,
Demandons que les travaux de mise en conformité aux normes ERP dans le respect du projet (maîtrise d’usage) soient enfin réalisés par Toulouse Métropole (maîtrise d’ouvrage).
Que puisse être pérennisé cet espace d’expérimentation artistique, culturelle, démocratique, sociale et sociétale. Cet espace de liberté, de mutualisation, de coopération, d’autogestion.
Mise à jour du 25/01/2021:
Rendez-vous le 06/01/2021, de 20:30 à 23:59 :
L’association se réunissait physiquement une fois par mois sur Nancy, pour discuter de toutes les avancées sur les différents projets.
Avec le couvre-feu/covid/confinement/conditions d’accueil à la MJC, ça ne sera pas possible.
Cependant, la réunion aura bien lieu à partir de 20h30, uniquement en ligne.
Toutes les informations sont disponible sur le pad de la réunion :
FAImaison a choisi de s'associer à l'appel de la Quadrature du Net et 54 autres organisations pour s'opposer à la proposition de loi « sécurité globale » actuellement en discussion.
Une nouvelle fois, utilisant le contexte sécuritaire et sanitaire actuel, les libertés fondamentales sont attaquées. La disposition la plus relayée dans les médias concerne la liberté de manifester. Nous pensons qu'il s'agit d'une nouvelle étape de contrôle de la population, et que cela aura ensuite des conséquences sur les communications via Internet, notamment sur d'éventuelles interdictions de publier des images ou vidéos de manifestations sur Internet. Mais ce texte recèle d'autres atteintes aux libertés : caméras sur la voie publique, caméras portées par les forces de l'ordre, surveillance par les drones, extension des droits de la surveillance privée, etc.
N'hésitez pas à interpeller vos députés pour s'opposer à cette proposition de loi.
Vous pouvez consulter l'appel complet en vous rendant sur le site de La Quadrature du Net et le dossier législatif sur le site de l'assemblée nationale pour aller à la source des informations.
À l’occasion de quelques rencontres et réunions, nous avons enfin réussi à avancer avec BFC Fibre, filiale d’Orange, en charge du déploiement d’un gros tiers des prises de fibre optique non encore planifiées dans notre département (les 2 autres tiers étant confiées à la société Yconik, filiale d’Altitude infrastructure).
Afin de bien comprendre la suite, un petit rappel s’impose, pour expliquer la différence entre une offre passive et une offre activée sur les réseaux FTTH :
Notre petite coopérative aurait tout intérêt à souscrire à cette seconde offre. Même si elles sont généralement plus onéreuses par abonné (puisque l’opérateur qui la commercialise doit prendre à sa charge le matériel à déployer), elles restent toujours plus pertinentes lorsqu’on ne dispose pas de dizaines de milliers d’abonnés.
Point d’offre activée sur la part du réseau de l’Yonne qui est conçue et gérée par Orange. C’est un choix fait par le département, probablement dicté par un raisonnement financier : demander à Orange de proposer une offre activée sur le réseau coûte plus cher et ne va pas servir aux « gros opérateurs », elle ne présente donc que peu d’intérêt pour eux.
Là ou c’est rigolo, c’est que les 115000 dernières prises qui seront construites par Altitude Infrastructure avec 0€ d’argent public mobilisé disposeront de cette offre activée. Allez comprendre.
Nous voilà donc partis dans l’idée de recourir aux offres passives d’Orange, au moins pour ce qui concerne le Jovinien et le Migennois, secteurs qui concentrent le gros des membres de notre coopérative en centre-Yonne.
La décision est prise à l’été 2019 chez SCANI et, depuis ce jour, nous demandons donc à Orange de nous envoyer un contrat à signer pour pouvoir souscrire leurs offres passives … une base incontournable.
Hollaaaa ! Pas si vite. Pour travailler avec un OI (opérateur d’infrastructure), il faut être sur la liste R9.2. C’est un peu comme pour les soirées privées, si t’es pas sur la liste, tu rentre pas.
Là ou ça devient amusant, c’est que ça paraphrase totalement le sketch de Maxime. Pour être inscrit sur la liste R9.2, l’ARCEP (notre autorité de tutelle, aussi qualifiée de « gendarme des Télécoms ») demande qu’on apporte la preuve qu’on travaille avec un opérateur d’infrastructure. Mais c’est justement pour travailler avec un opérateur d’infrastructure qu’on a besoin d’être inscrits sur cette liste.
Bref, ça a pris quelques mois (12, en fait), mai on a fini, un beau matin, par apparaître sur la liste. Du coup, on s’attendait à avoir un contrat rapidement, mais notre dossier a dû mourir écrasé sous une pile.
Un élu, en plus de tout ce qu’il fait pour le territoire, c’est pratique, surtout quand y’en a un tas et qu’ils sont remontés comme des pendules.
Nous avons assisté à une réunion initiée par le département pour présenter l’état du déploiement de la fibre à l’ensemble des communautés de commune. A cette occasion, Orange s’est fait remonter les bretelles et a fini par assurer que « non non, pas de problème pour travailler avec SCANI ! ».
« Alors, attendez, d’abord on va vous présenter nos offres que vous vous rendiez bien compte de comment c’est compliqué ! »
Bon, on ne va pas être de mauvaise foi, la réunion du 16 décembre, bien que très tardive, était utile et on a appris des choses. Entre autre :
Ce n’est pas un scoop, mais on a à présent la certitude qu’Orange, et plus globalement l’ensemble du secteur, est organisé dans une sorte d’entre-soi d’où difficulté pour eux de s’adresser à un petit opérateur, ce qui explique, sans toute fois l’excuser, le temps depuis lequel SCANI se débat pour accéder à ces réseaux.
Nous avons également appris, qu’il était nécessaire de respecter les protocoles de communication « interop fibre » pour pouvoir commander des services à Orange. On aurait aimé avoir cette information à l’été 2019, mais l’important, c’est de finir par avoir tous les éléments. On nous a bien mis en garde sur la complexité de la chose. Nous avons bien répondu que nous maîtrisions nos outils et qu’effectuer des développements complémentaires ne posait pas de problème majeur.
Du coup, dès le weekend suivant (19 et 20 décembre) nous avons exploré cet univers inconnu mais (il faut le souligner) fort bien documenté et avons développé les primitives nécessaires pour ingérer les fichiers Interop dans notre système d’information.
Pour les curieux un peu technophiles, il s’agit majoritairement de flux d’informations au format CSV rassemblant l’ensemble des données FTTH, bâtiment par bâtiment et qui permet à tous les opérateurs, qu’ils soient d’infrastructure ou commerciaux, de travailler sur une base commune.
Voici ce que donne une vue cartographique « vite faite » des données récoltées pour la zone de Brienon :
Un petit zoom vers le milieu pointe déjà quelques manques dans le référencement qui risquent de créer de l’énervement chez les habitants concernés quand « la fibre sera disponible » :
Tant pis pour les gens qui habitent peut-être au milieu de la forêt …
L’histoire n’est pas terminée … ce lundi 21 décembre, nous apprenons (décidément, nous allons de découverte en découverte) qu’il faut également un « code interop », sorte d’identifiant d’opérateur, pour pouvoir communiquer avec les outils de commande d’Orange. Le code ARCEP et l’inscription sur la liste R9.2 ne sont manifestement pas suffisants … qu’à cela ne tienne, on va faire ce qu’il faut.
Nous n’avons toujours pas de contrat à signer mais on se rapproche du bout du tunnel dans lequel nous nous sommes engouffrés il y a plus de 18 mois.
Nous ferons, début 2021, une explication un peu plus détaillée sur les coûts de toute cette histoire et l’avenir de SCANI en matière de fibre.
Alors que le déploiement de la 5G suscite une large opposition populaire, La Quadrature du Net et la Fédération FDN des fournisseurs d’accès associatifs (FFDN) interpellent aujourd’hui les responsables publics français. L’enjeu ? Œuvrer à la démocratisation des politiques dans le secteur des télécoms. Comment ? En favorisant le développement de réseaux construits et gérés par et pour la population.
Télécharger les Lignes directrices pour le développement des réseaux communautaires.
L’année dernière, à peu près à la même époque, le département de l’Yonne bouclait un appel d’offre dit « Tranche 2 » consistant à désigner l’opérateur d’infrastructure qui serait en charge de la réalisation du réseau fibre optique supposé desservir l’ensemble des logements non prévu par la « Tranche 1 » (attribuée à Orange) et les grosses « zones AMII » qui étaient déjà en cours de déploiement (toujours par Orange, mais ce coup ci en fonds propres).
On parle de plus d’une centaine de milliers de bâtiments à connecter à un réseau tout neuf qu’il est nécessaire de créer de A à Z. On reviendra sur ce point et la différence entre raccordable et raccordé, car ce n’est pas anodin.
Le marché a été remporté par Altitude Infrastructure qui a proposé l’offre la moins chère : 0 €. En contre partie, ils s’arrogent la totalité des recette de ce nouveau réseau pendant 30 ans. Le deal est bien meilleur que celui passé avec Orange qui a coûté plusieurs millions d’euro pour deux fois moins de prises.
Que s’est-il passé depuis un an ? Une société adhoc a été crée, filiale d’Altitude, et se nomme Yconik. De multiples rendez-vous ont été pris pour préparer le terrain, planifier, définir les emplacements des principaux équipements de ce nouveau réseau, etc. Aucun travail de terrain (tirage de câble, installation d’armoires, …) n’a été entamé, et c’est assez logique : la préparation d’un réseau de cette envergure n’est pas à prendre à la légère et réclame du temps.
Le cahier des charges, pour ces « 115000 prises », c’était qu’il fallait que ce soit tout fini tout fini pour … 2023. Le mois dernier, lors d’une réunion organisée par le conseil départemental à l’attention de l’ensemble des EPCI, certains affirmaient même que ce serait terminé pour 2022. Après tout, c’est ce qui est écrit sur le contrat signé en début d’année avec Altitude Infrastructure.
Un avenant au contrat, dévoilé il y a peu, repousse l’échéance de 2 ans (Errata : la situation actuelle fait état de 6 mois. Voir en fin d’article). Chez SCANI, on ne va pas se pavaner en disant « on vous l’avait bien dit », par contre, on tient à souligner que repousser de deux ans un chantier qui n’a pas encore commencé (sur le terrain) au motif que les travaux ont pris du retard à cause de la crise sanitaire, c’est s’exposer à un nouveau report dans les années qui viennent. On nous dira probablement qu’on fabule encore, mais on fera tous ensemble les comptes en 2025, si vous le voulez bien.
Notre prévision reste la même, l’Yonne pourra envisager d’afficher un taux de disponibilité du très haut débit de 80% en 2035. Pas avant. Et nous parlons bien de « disponibilité », pas de « raccordement ».
On pensait que c’était bien saisi par tout le monde, mais une récente conversation avec un élu nous a prouvé que non, un petit rappel s’impose donc.
Les différents marchés de déploiement de la fibre dans l’Yonne concernent la mise à disposition d’une fibre au plus près des logements. Dans les immeubles, ce sera probablement dans la cave, voir sur le palier. Dans les rues pavillonnaires, ce sera dans les chambres souterraine ou sur les poteaux s’il en existe encore, dans les hameaux ce sera au centre, et pour les habitats dispersés ou isolés, ce sera le long de la départementale la plus proche sur un poteau. Si vous allez vous promener à Migennes vous trouverez peut être ce genre de choses.
La prestation commandée par les départements commence au NRO (le gros central téléphonique du coin) pour terminer dans cette boite. Entre les deux, des pelles et des pelles de câbles, des armoires, etc.
Et … c’est tout. Ce qui devait être terminé en 2022 ou 2023 et qui vient d’être repoussé à 2025, c’est la pose de ces boites et des fibres qui arrivent dedans.
Dans nos univers d’opérateur on parle de « ligne raccordable ». Il n’y aura pas 115000 prises FTTH dans l’Yonne en 2025. Il y aura (peut être) 115000 lignes de fibre optique qui termineront dans ces boites.
Après, il faudra créer les CCF (câblage client final) entre cette boite et les maisons alentour. Si la boite est sur un poteau, il faudra tirer un câble entre le poteau et la maison, faire un trou dans le mur, rentrer le câble, le coller (agrafes interdites) le long des murs et installer la prise au bout. 2 à 4h de boulot pour deux personnes.
Si la boite est souterraine, il faudra que le fourreau qui mène dans la maison ne soit pas bouché ni écrasé, il faudra percer la dalle de fondation pour faire remonter la fibre, la coller le long des murs et installer la prise au bout. Si le fourreau est bouché, il faudra défoncer le jardin ou la terrasse pour en passer un nouveau, probablement 2 à 3 jours de boulot.
Si la maison est isolée à 3km de la boite, il faudra tirer 3km de câble, en plus de tout le reste (trou, collage aux murs … enfin vous avez compris)
Combien de temps sera nécessaire pour équiper 115000 maisons de la sorte ? Allez, on va sortir notre boule de cristal. Soit 20% des installations qui posent problème et réclament 3 jours de travail, les 80% restants se passant bien (moyenne 3h à deux personnes).
On est donc rendu à 92000 x 6 heures + 23000 x 21 heures … allez, faisons un arrondi, un million d’heure de travail. En 5 ans, 47 semaines travaillées par ans, ça fait 4400 heures de travail à produire par jour. Il nous faut donc une armada de plus de 600 personnes qualifiées et sur le terrain 5 jours par semaine uniquement pour le câblage final. Il faut également l’encadrement qui va avec, les véhicules, les engins et la matière première.
Ceci bien entendu vient en complément des équipes qui déploient le réseau sur la voie publique, sachant que celles-ci doivent être passées avant, évidemment.
A titre de comparaison, la convention « Zone AMII » concernant Auxerre a été signée en 2012 pour une fin de travaux théorique en 2018 et portant sur 45000 prises. Nous sommes en 2020, et voici l’état de ce chantier dans l’Auxerrois à la fin de l’été dernier, soit 8 ans et 2 mois après le début de l’opération :
Seuls Perrigny et Saint-Georges sont à plus de 80%, Charbuy et Valan sont à peine commencés et le reste est « entre 50 et 80% ». Notre estimation « au jugé » donne 65 à 70% de couverture en moyenne. Il est beau, le chantier terminé à 100% en 2018.
Et, encore une fois, on ne parle ici que des câblages sur la voie publique : impossible de savoir ou en est le déploiement réel chez les utilisateurs, c’est une « information stratégique » qui n’est pas publiée.
Dès lors, comment croire une seule seconde que 115000 prises, rurales qui plus est, seront réalisables en 2, 5 ou même 10 ans ?
A défaut d’avoir prévu le coup en France et d’avoir, dès 2010, crée une véritable filière pour former des jeunes à ces métiers, comment va-t-on faire ? Faire appel aux travailleurs détachés bien entendu ! Il parait qu’au Portugal ils sont bien plus avancés que nous et qu’ils ont donc des tas de gens qui savent bien faire mais qui n’ont plus de boulot.
Ce n’est pas parce que quelques doux rêveurs nous en mettent plein les yeux avec des fusées vers Mars qu’il faut rester dans les nuages. PCLight depuis 2012, puis SCANI à partir de 2016 s’activent pour amortir le choc du gouffre de l’aménagement numérique.
De 12 méga au lieu de 5 à la mairie de Béon début 2013 à plus de 500 méga symétriques à l’ensemble des bâtiments de l’ancien Groupe Géographique de Joigny aujourd’hui, notre coopérative n’a plus de preuve à donner de la pertinence et du bien fondé de ses actions.
Cela fait maintenant 2 ans que nous bataillons avec Orange pour obtenir le droit, comme n’importe quel opérateur, d’exploiter leurs réseaux fibres. Prochain épisode la semaine qui vient. Mais quoi qu’il arrive, proposer des connexions fibre va nous coûter plus cher que de proposer des connexions radio, le prix risque naturellement d’augmenter.
Depuis plusieurs mois, nous avons développé quelques poches isolées en nous basant sur le réseau RCube de la région. Malgré quelques désagréments techniques inhérents à l’interconnections de réseaux, ça fonctionne plutôt bien. Suite à la récente réduction d’envergure de leur réseau, on se propose d’ailleurs, au cas par cas, de trouver des solutions de maintient de la connexion des personnes concernées.
Nous avons donc la ferme intention de proposer le même principe avec la densification du réseau fibre : baser nos réseaux radio sur la fibre à mesure qu’elle se déploie pour alimenter ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas obtenir la fibre (maison isolée, fourreau bouché, …)
Et certains nous disent déjà, dans des zones fibrées comme Saint Bris le Vineux : « pourquoi payer 40 voir 50 € par mois une connexion fibre quand la connexion radio que me fourni SCANI est suffisante ? En plus, c’est local et non marchand ! »
Nous avons déjà, à leur demande, pris le temps nécessaire pour expliquer tout ce qu’il faut expliquer sur ces sujets à des dizaines d’élus communaux et intercommunaux de l’Yonne. Mais il en reste encore beaucoup qui nagent dans l’ignorance. Ce n’est pas un reproche, mais chacun le sent bien : c’est un sujet important et on peut vite se faire mener en bateau.
Nous le répétons donc haut et fort :
SCANI n’est pas qu’un fabricant d’accès à internet. Le second objet statutaire de notre coopérative concerne « L’initiation et le perfectionnement à la pratique et la maîtrise des technologies par le partage des connaissances ». Jusqu’au 30 juin 2021, nous irons même encore plus loin : la seule contrepartie que nous demanderons à ces rendez-vous sera votre engagement de soumettre à votre conseil municipal, communautaire ou départemental le principe d’une adhésion à notre coopérative (participation libre par tranche de 10 €)
Nous avons bien conscience des plannings serrés, du côté rebutant de « risquer de passer pour un imbécile en posant des questions idiotes » et pouvons donc même faire l’effort de venir à votre rencontre pour une séance en tête à tête (mais il serait préférable de grouper un peu)
On rappel s’il était nécessaire que 70% du travail effectué dans SCANI est volontaire et bénévole, ces opérations ne feront pas exception.
Notre site documentaire s’étoffe de jour en jour et est consultable par ici. Vous pouvez nous laisser un message dans la partie « contact » du site et même, si le coeur vous en dit, vous inscrire.
Il semble que notre lecture soit un peu biaisée. Le retard ne serait en effet que de 6 mois et non 2 ans. Nous regarderons donc avec attention fin 2023
Bonjour à toutes et à tous
C'est un message très important concernant une coupure de votre accès Internet qui aura lieu ce jeudi 10 décembre de 7H40 jusqu’à probablement au moins 11H. On essaye de la faire la plus courte possible, mais plein d'éléments extérieurs font qu'on est pas certains d'avoir tout remis en marche à cette heure la. On va faire au plus court.
Il s'agit d'une rénovation globale du cœur de notre réseau radio, situé au 6ème étage de Benjamin Franklin. Malheureusement, pour le moment, il nous est impossible de ne pas avoir une coupure globale en arrêtant le matériel situé à cet endroit, c'est l'un des points critiques de notre réseau. On cherche à ne plus avoir cet unique point mais cela engendrerait une complexité certaine dans le réseau.
L'intervention consiste en la mise en place d'un coffret de brassage individuel pour l'association dans la gaine technique à l'emplacement occupé actuellement par le matériel, puis de placer l'intégralité de ce dernier dans le coffret et remettre le tout en marche, avec une mise aux normes électriques.
On est désolé du peu de marge de délai entre cette annonce et le début de l'intervention, mais on a du attendre que cette dernière soit certaine avant d'intervenir: Que la logistique de l'UTC, le prestataire extérieur, le matériel, etc et on s'est synchronisés la dessus avec l'UTC. Bref, un beau bordel, qui fait qu'on vous préviens très/trop tard par rapport à nos habitudes.
Pour suivre les annonces que l'on va faire, et le déroulement des travaux, vous pouvez suivre ce fil mastodon: https://toot.aquilenet.fr/web/statuses/105350007612492941
Si après avoir annoncé dessus la fin de coupure et le rétablissement complet, vous constatez encore un problème sur votre accès, n'hésitez pas à nous contacter au plus tôt par mail, sur mattermost https://team.picasoft.net/rhizome/channels/support-abonnes.
Si vous avez des questions etc, n'hésitez pas non plus
Martin, pour Rhizome